Voici une vingtaine d’années, un premier héron cendré s’était installé dans les îles de la Truyère en face de la maison de mes parents et de la nôtre. Il passait l’essentiel de la journée dans un petit rayon d’action, dormant à douze mètres de hauteur sur une branche de peuplier, prenant de temps en temps son majestueux envol pour survoler la rivière. Il pêchait également dans ce secteur, soit derrière la chaussée du moulin dans un petit bassin retenant régulièrement (...)