Les élections municipales et cantonales ont été dominées par trois phénomènes : abstention, sanction, radicalisation.
L’abstention atteint en effet un niveau record pour ce type d’élections sous la Cinquième République. Pour la première fois, elle progresse même entre les deux tours. Un total faramineux de huit millions d’électeurs de la présidentielle sont restés chez eux. Cette hémorragie frappe davantage la droite mais n’épargne pas la gauche.
La sanction est (...)