Jamais la radio n’a été aussi précieuse que ces derniers jours. Elle donne la possibilité de suivre d’un lointain village de Norvège les battements du pouls de la révolution française. Il serait d’ailleurs plus exact de dire le reflet de ces battements dans la conscience et dans la voix de messieurs les ministres, les secrétaires syndicaux et autres chefs mortellement effrayés.
Les mots de "révolution française" peuvent paraître exagérés. Mais non ! Ce n’est pas une (...)