« Cela fait trop longtemps que nous souffrons. Nous voulons vivre debout. » De Pointe-à-Pitre à Fort-de-France, cette supplique revient sur toutes les bouches. Parti de la contestation des prix de l’essence, d’abord en Guyane, puis à la Guadeloupe, le puissant mouvement social contre la vie chère qui secoue les Antilles a pris une ampleur historique, à la mesure de l’asphyxie imposée aux habitants des îles.
Au-delà des revendications de contrôle des prix et de hausses des (...)