Le président de la République, lit-on souvent, aime l’histoire, en use, voire en abuse, dès qu’il a la possibilité d’honorer sa promesse faite avant sa victoire à l’élection présidentielle : « Si je suis élu, je ne cesserai d’affirmer notre fierté d’être français. »
De là, un discours de réhabilitation du passé colonial, notamment, qui ne relève pas de l’histoire en tant que discipline, mais de la restauration politiquement intéressée d’une (...)