Monsieur le Président,
Vous me permettrez de ne pas vous présenter mes félicitations pour votre élection. Ce serait de ma part une courtoisie de mauvais aloi, ou pire encore, un cynisme mal placé, en cette tragique circonstance.
Oui, monsieur le Président, tragique est bien le mot qui convient à cette mascarade électorale, à cette captation indue, et frauduleuse, de la volonté populaire de nos compatriotes, à laquelle vous vous êtes, très grossièrement, livré.
Quelques jours avant ces (...)