Bon, c’est un peu vrai, à toujours rappeler cette date-là, on va finir par devenir des anciens combattants qui refont inlassablement Verdun. Et alors ? Avoir au cœur cette soirée-là, ce moment de bonheur intense, où tous les rêves étaient permis, cette image qui se dévoilait et qu’on ne voulait pas regarder, tellement on avait la peur du retour de 74… Ce soir de printemps largement arrosé (à tous les sens du mot, oui oui !), on a sillonné les routes du canton, klaxons (...)