Un an après son déclenchement, la crise des crédits immobiliers américains a dégénéré en un séisme financier mondial amplifié par la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Premières victimes, les populations protestent. La croyance dans les vertus du capitalisme global s’évapore. Mais, cette fois, les mises en cause du « fondamentalisme libéral » émanent aussi de patrons, de banquiers, de responsables politiques. Paniqués, tous réclament des aménagements (...)