Chaque jour, depuis des dizaines d’années, des salariés meurent deux fois. Leurs familles souffrent deux fois. Ce sont des mots. C’était la vie de Jérôme Bianco. Qui meurt en lavant des vitres. Qui tombe d’une nacelle. Parce que L’Oréal fait des « économies » sur les rambardes de sécurité et utilise un sous-traitant. Lequel, à son tour, fait des économies sur la formation et les équipements de protection. Et puis, là, au Technocentre Renault-Guyancourt, c’est (...)