L’Union européenne fait peu de cas de la volonté des peuples qui la composent : le passage en force, début 2008, de l’approbation du traité de Lisbonne par les parlementaires français réunis en congrès, fut un véritable déni de démocratie, réalisé grâce à la complicité, ou pour le moins la neutralité bienveillante, d’une majorité hétéroclite de représentants UMP, Modem, PS, PRG et Verts. Et ce, au mépris du résultat du referendum du 29 mai 2005, puisque le nouveau traité (...)