Malgré la mobilisation impulsée par les cheminots et par le Collectif Aveyronnais de Défense et Développement des Services Publics, la direction régionale de la SNCF a confirmé la fin du train direct Rodez-Paris au 10 décembre 2006.

Quelles seront les conséquences d’une telle décision ?

 Prix du billet : Prenons le cas d’un passager tarif Prem’s à 20 euros aujourd’hui ; il faudra débourser le double après le 10.

 Confort des usagers : L’autorail Rodez-Brive ne sera pas climatisé. Le changement de train sera obligatoire.

 Emplois : 35 postes de personnels roulants seront supprimés sur Capdenac et transférés sur Rodez.

 Fermetures de gares : Najac , Nuces, Lexos... ?

Pour un département très isolé du point de vue aérien et peu désenclavé du point de vue routier, la suppression de cette ligne ferroviaire directe représente un coup très dur.

Ce 11 octobre 2006, une cinquantaine de cheminots, élus, usagers, se sont réunis à Capdenac en présence et avec le soutien de Pierre Pantanella, président du Collectif aveyronnais de défense et développement des services publics. Ils ont décidé la création d’un "Comité de défense de la ligne directe Paris-Rodez".

Responsables syndicaux et associatifs ont insisté sur les avantages de la ligne directe qui "permettait aux personnes âgées, aux enfants ou aux personnes à mobilité réduite de ne pas avoir à changer de train à Brive,d’autant plus en pleine nuit".

Une pétition est en ligne sur garesenluttemipy.com

Ce 21 octobre 2006, le Comité de défense de la ligne, soutenu par le Collectif Aveyronnais de défense et développement des services publics, organisera l’occupation de la gare de Capdenac. Nous mettrons de nouvelles informations en ligne d’ici là.