Petites nouvelles du dimanche

mercredi 7 octobre 2009.
 

1) La Poste : Les Français contre le changement de statut de la Poste, pour un référendum sur ce sujet

Selon un sondage CSA publié lundi par L’Humanité, 63% des Français seraient contre le changement de statut de la Poste.

D’après un sondage IFOP, près de six Français sur dix (59%) souhaiteraient que le gouvernement organise un référendum sur le changement de statut et l’avenir de La Poste.

2) Une offense du gouvernement contre la votation sur La Poste qui ne doit pas passer sans réaction

Le ministre de l’Industrie Christian Estrosi, a crtiqué les conditions du scrutin, sans valeur juridique : "il n’y a aucun contrôle sur ces urnes, ça rappellera les grandes heures de l’Union soviétique".

3) Rien ne va plus pour Nico, Carla, Rachida et Rama !

En 2007 et 2008, les magazines de la politique people faisaient leur beurre à chaque couverture papier glacé arborant ces nouveaux z’héros.

En 2009, on ne les voit presque plus dans les kiosques.

Que se passe-t-il, ont gentiment demandé des journalistes de La Libre Belgique ; ça ne rapporte plus d’argent, lui ont-ils répondu.

Les patrons de ces magazines sont les premiers à le regretter. « Nicolas Sarkozy ne fait plus recette », regrettait l’autre jour un chef d’édition à « Voici ». « Auparavant, quand on le mettait en couverture, on vendait de 30.000 à 50.000 exemplaires de plus ».

4) Déficit de l’État : le résultat des cadeaux au patronat

Toute la classe politique fait semblant de pleurer sur le déficit record de l’État annoncé pour 2010 : 140 milliards d’euros.

Il faut une bonne dose d’hypocrisie pour s’en étonner : les banques et les industriels ont reçu une véritable pluie d’argent public depuis le début de la crise ; les exonérations de cotisations patronales sont plus importantes que jamais ; et une nouvelle ressource va disparaître l’an prochain avec la suppression de la taxe professionnelle, un cadeau que les patrons réclamaient depuis longtemps.

La seule politique du gouvernement, c’est de faire payer ce déficit aux classes populaires.

Brève du site Lutte ouvrière

5) Etats-Unis : l’indice PMI montre que la crise ne fait que commencer. Effondrement de Wall Street.

L’indice PMI est l’indicateur composite de l’activité manufacturière d’un pays. Il est exprimé en pourcentage. Il prend en compte : les prises de commandes, la production, l’emploi, les livraisons, et les stocks du secteur manufacturier. Une valeur inférieure à 50 % indique une contraction du secteur. Une valeur supérieure à 50 % indique une expansion du secteur.

Mercredi 30 septembre, l’indice PMI de Chicago est ressorti à 46,1 au mois de septembre, après 50,0 en août. Les analystes attendaient une hausse à 52,0.

Conclusion : malgré ce que nous raconte la propagande des « analystes », malgré ce que nous raconte la propagande médiatique, la crise n’est malheureusement pas terminée.

6) Le Sénat a perdu 300 000 euros dans l’affaire Madoff

La somme avait été placée dans un fonds d’investissement des AGF dont une partie était indirectement investie chez le financier américain.

Ce fonds, baptisé Phenix Alternative Holdings, avait été lancé par l’assureur AGF, aujourd’hui passé sous la marque de sa maison-mère, l’assureur allemand Allianz, a précisé la source, confirmant une information parue dans l’hebdomadaire Le Point.

De même source, environ 3% seulement des sommes apportées au fonds avaient été investies dans un autre fonds, baptisé Luxalpha et établi au Luxembourg, lui-même investi directement chez Bernard Madoff.

Le Sénat possède un système de retraite spécifique avec deux caisses alimentées par les cotisations des élus et du personnel, d’un montant total de 1,16 milliard d’euros en novembre 2008. Les pensions sont payées par les cotisations des actifs complétées par les produits des placements.

Le Sénat dispose d’une deuxième « réserve » de 219 millions d’euros (fin 2007) sous forme de valeurs mobilières et immobilisations financières.

Selon les comptes du Sénat pour 2008, la crise financière a entraîné des dépréciations d’actifs, c’est à dire une baisse de valeur des placements financiers des caisses, de 189 millions d’euros.


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