Le PG a participé au rassemblement de solidarité avec la démocratie au Honduras (Paris, 28 septembre 2009)

lundi 5 octobre 2009.
 

Le Parti de gauche s’est une nouvelle fois mobilisé, aux côtés des organisations politiques et sociales françaises membres du Collectif de solidarité avec le Honduras, contre le coup d’Etat dont est victime ce pays, et son président démocratiquement élu, Manuel Zelaya, depuis le 28 juin.

Ainsi, lundi 28 septembre à Paris sur la Place Saint Michel, des centaines de personnes se sont rassemblées pour demander le retour de l’ordre constitutionnel et démocratique au Honduras. Christophe Ventura, pour le PG, a rappelé « que le véritable objectif de ce coup d’Etat d’un autre âge, manifestement soutenu par les secteurs de la droite nord-américaine, les ambigüités du gouvernement Obama et de l’Union européenne, était d’affaiblir les processus de transformations politiques et sociales en cours sur le sous continent latino-américain, notamment de l’Alliance bolivarienne des peuples d’Amérique ( Alba) ».

Les manifestants ont également dénoncé la répression qui s’amplifie dans ce pays dans un relatif silence médiatique. Depuis le retour surprise du président légitime Manuel Zelaya le 21 septembre à Tegucigalpa (ce dernier est réfugié dans l’ambassade du Brésil), le gouvernement putschiste conduit par Monsieur Roberto Micheletti, et directement appuyé par l’appareil militaire, a décidé de révéler son véritable visage au monde.

Un nouveau décret plonge le pays dans un quasi état de siège : il s’agit désormais d’interdire, pendant quarante cinq jours, « toute réunion publique non autorisée », d’« empêcher l’émission de programmes portant atteinte à la paix », etc. Les libertés fondamentales sont ainsi suspendues. La police et l’armée peuvent entrer chez les particuliers, arrêter les civils, perquisitionner à leur guise. Ce sont déjà des milliers de personnes qui ont été touchées par ces décisions.

Mais la plus importante provocation des putschistes est la menace qu’ils font planer sur l’ambassade brésilienne où réside Manuel Zelaya. En prévenant que cette dernière pourrait perdre son statut diplomatique, Robert Micheletti, qui a déjà installé des centaines de policiers et militaires autours de la résidence, annonce, en réalité, un possible assaut contre celle-ci. C’est l’intégrité personnelle de Manuel Zelaya qui est désormais en jeu...et la paix régionale.

Joëlle Ellert et Christophe Ventura


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