Ce 11 octobre, avec François Delapierre qui a mené une campagne exemplaire pour la législative des Yvelines

dimanche 11 octobre 2009.
 

La campagne menée par François Delapierre, pour la législative partielle de la 12ème circonscription des Yvelines, est à plus d’un titre exemplaire.

Le délégué général du Parti de Gauche qui a pour suppléante Tilia Mézieres (PCF) a réussi à former un Front de Gauche élargi puisque le NPA appelle à voter pour lui. Bien sûr, trois semaines seulement de campagne, c’est court pour organiser le rassemblement sur le terrain, pour que les militants se retrouvent et élaborent des codes communes, pour qu’émerge une pratique partagée. Le temps perdu lors des dernières européennes doit être rattrapé.

En revanche on mesure aussi l’acquis avec les communistes : la nécessité d’un front de gauche durable est largement partagée et cela rend possible la mise en mouvement pour un candidat non membre du PCF.

Sur le contenu il faut rappeler qu’il s’agit d’une élection nationale. La campagne s’articule directement autour des batailles à mener contre la droite représentée localement, côté UMP, par David Douillet, dont la stratégies est à l’inverse d’éviter tout débat sur la politique de Sarkozy. Ainsi le deuxième tract de campagne portait sur la privatisation de la poste et s’inscrivait dans la votation citoyenne. Le 4 pages central de la campagne, lui, détaille l’agenda des réformes prévues par la droite dans les mois à venir contre lesquelles le candidat du Front de Gauche s’engage à batailler.

Évidemment côté média, la presse se focalise sur Douillet. La pipolisation marche à fond. Et une véritable chape de plomb médiatique pèse sur nos épaules.

A-t-il été possible en trois semaines de mobiliser l’électorat populaire et lutter contre l’abstention ? En tout cas nous n’avons pas ménagé les efforts militants pour y parvenir. Une camionnette de campagne décorée, la « Front de gauche mobile », sillonne les quartiers de la circonscription.

Opérations collages, " boîtage ”, distributions sur tous les marchés, prises de parole aux pieds des immeubles. Ça discute tous azimuts, la colère contre la politique de droite est palpable et l’accueil est excellent. Sarkozy est profondément rejeté et on entend aussi beaucoup « je ne voterai plus PS ».

François Delapierre, JeanLuc Mélenchon et une équipe de militant sont notamment allés à la rencontre des ouvriers de Peugeot sortant de leur travail.

Malgré la fatigue des horaires décalés, 5h du matin 13h sans pause déjeuner, ils leur ont réservé un accueil sympathique. Oui, la gauche est sur le terrain, auprès des siens, ceux qui travaillent, ceux qui luttent, ceux qui ont le plus besoin d’envoyer « Une bonne gauche face à la droite ! »

Danielle Simonnet

Souleymane Bâ


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