Jean Luc Mélenchon fait une offre de service comme candidat en Île-de-France ? Communiqué du PCF

dimanche 25 octobre 2009.
 

Le président du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, envisage de se présenter en Ile-de-France aux élections régionales de mars 2010 pour un duel à distance avec Nicolas Sarkozy et sa "progéniture".

Le député européen a déclaré sur France 3 que la promotion annoncée de Jean Sarkozy, le fils du président, à la tête du conseil d’administration de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense (Epad), premier quartier d’affaires d’Europe, l’incitait à préférer l’Ile-de-France au Languedoc-Roussillon.

"Cette vision du développement du territoire par l’accumulation de la richesse à un endroit et le dépouillement de tous les autres, ça donne une autre tournure à la bataille, ça va être au fond un face à face avec Sarkozy représenté par sa progéniture", a-t-il ajouté.

Source : http://www.lejdd.fr/Politique/Depec...

2) Précisions sur les termes employés par Jean Luc Mélenchon

Après avoir montré que l’affaire de l’aménagement immobilier de « la Défense » était le véritable enjeu de la nomination de Jean Sarkozy à l’EPAD, il a montré que, de ce fait, la prochaine élection régionale en Ile-de-France incluait une confrontation avec le Président de la République lui-même. Interrogé sur sa candidature dans cette région par le journaliste, et non de sa propre initiative, il a répondu : « Si c’était possible, j’en serais (…). C’est clair il y a plein d’autres candidats parfaitement capables au PCF, PG, NPA … Cela m’intéresse, si on le veut. Mais je ne vais créer moi-même une bousculade… ».

Sur l’état des discussions, il répond ainsi au journaliste Samuel Etienne : « Vous pensez que nous n’y arriverons pas (à l’accord de toute l’autre gauche) ? Peut-être aurez-vous raison et que je n’y arriverais pas, mais pour le moment ça avance bien »

Sur la question des gestions des régions. « Tout le monde est à ce stade grossièrement d’accord sur la formule suivante : aucune des forces du groupe de travail ne dit « jamais par principe », aucune ne dit « toujours ».

3) Communiqué du PCF

Les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon hier soir sur France 3 nous amènent à faire les précisions suivantes.

Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche. La vérité oblige à dire qu’un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l’application des mesures qu’elles auront portées devant les électrices et les électeurs.

Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.

Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d’objectifs politiques clairement partagés.

Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile deFrance, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leur militants.

La démocratie et la concertation sont préférables à l’auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs.

Parti Communiste Français, Lundi 19 octobre 2009

4) Régionales : le PCF reproche à Mélenchon d’avancer sa candidature en Ile de France

Source : http://www.lepoint.fr

Le Parti communiste français (PCF) a reproché lundi à Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche (PG), d’évoquer sa disponibilité pour les régionales de mars en Ile-de-France, alors que les négociations sont en cours entre le PCF, le PG et le NPA sur une éventuelle alliance en vue de ce scrutin.

L’eurodéputé avait affirmé dimanche soir sur France 3, au sujet d’une candidature aux régionales en Ile-de-France : "Moi, je sais que ça m’intéresse de mener cette bataille là, et je dis : si vous voulez, j’y suis prêt".

Cette déclaration "apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel du aux partenaires et à leurs militants", affirme le PCF, dans un communiqué.

Pour le parti de Marie-George Buffet, "la démocratie et la concertation sont préférables à l’auto-proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs". Selon le PCF, "le rassemblement ne fait pas bon ménage avec les coups de forces médiatiques".

A propos d’un accord entre le NPA, le PCF et le PG, le PCF souligne qu’"un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche". "Reporter cette question au soir du premier tour n’est ni possible, ni sérieux, ni efficace", ajoute-t-il.

Le désaccord entre le PCF et le NPA concerne la question des exécutifs régionaux, le parti d’Olivier Besancenot refusant toute gestion avec le Parti socialiste.

Les représentants des trois partis avaient poursuivi vendredi leurs discussions sur une éventuelle alliance aux régionales, convenant de nouvelles réunions après le Conseil national du PCF des 24-25 octobre.


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