Languedoc Roussillon : Conférence de presse commune Revol, Liberti, Alliès

vendredi 25 décembre 2009.
 

Le Front de gauche et deux socialistes ont donné conférence de presse commune hier. Bon alors, le socialiste Paul Alliès a-t-il rallié le Front de gauche ? Non. Mais faisait-il tribune commune hier avec les ténors régionaux de ce même Front de gauche ? Oui, comme « invité ».... E

Pour simplifier, disons que deux actualités cohabitaient en ce lieu.

* Celle du Front de gauche d’abord. Déclinée par René Revol (Parti de gauche), sous le regard approbateur, notamment, de François Liberti (Parti communiste) et Christian Causse (Gauche unitaire). Il annonça ainsi qu’il conduirait la liste Front de gauche en Languedoc-Roussillon, assura qu’il en était « honoré », et confirma que cette région était l’une des cinq pour lesquelles le PC avait accepté de laisser le leadership au Parti de Gauche.

René Revol affirma dans la foulée que ce Front de gauche souhaite « passer un accord avec le NPA dans cette région », promettant au passage que « l’absence d’accord national ne constituait pas un barrage à un accord dans cette région ». Et de faire cette proposition au NPA : « Nous leur offrons 15 à 17 places sur la liste, la première dans les Pyrénées-Orientales, la deuxième dans l’Hérault, la troisième dans le Gard. »

Les choses devenaient moins limpides quand était abordée l’épineuse question du second tour qui, pendant la campagne, pourrait être au Front de gauche ce que le sparadrap est au capitaine Haddock. Un truc qui colle : « Il est hors de question de gouverner avec la présidence sortante de Georges Frêche, mais nous ferons barrage à la droite, nous ne faillirons pas », théorisa Revol.

* Puis vint le moment de l’invité socialiste Paul Alliès. Qui, accompagné de la conseillère municipale PS biterroise, Hélène Gasc-Ratiney, expliqua qu’il était là pour « lancer un nouvel appel à une union à gauche le plus large possible » (hors liste Frêche), se donna un mois pour y arriver, « et si nous n’y parvenons pas, ce sera dans l’honneur ». Côté Front de gauche on l’écouta, René Revol salua « un petit pas supplémentaire fait ce matin » et François Liberti baissa le rideau en considérant que « tout n’était pas ficelé ».

Mais le mot de la fin de cette drôle de journée revenait de façon inattendue à l’inimitable porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre qui, au même moment, estimait que… le PS devrait désigner « Hélène Mandroux, ou les députés socialistes Christine Lazerges ou André Vezinhet » comme tête de liste du PS aux régionales !

Vincent COSTE


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