Nous allons gagner à GAUCHE pour un Languedoc-Roussillon, solidaire et écologique ! (PG 34 et 2 articles de L’Hérault du jour)

mardi 19 janvier 2010.
 

1) REGIONALES Languedoc Roussillon : En campagne, enfin !

Après de longs mois et quelques longues nuits plus tard à nous entretenir avec le NPA pour rendre possible l’expression majoritaire de la profonde volonté des militant(e)s de nos partis d’être ensemble sur une liste unitaire représentant la gauche de la gauche en Languedoc-Roussillon, nous nous sommes accordés dans la nuit de mardi à mercredi, pour faire campagne contre le Président sortant qui déshonore la gauche et pour battre la droite de régression sociale, toujours plus arrogante, toujours plus autoritaire.

Enfin en campagne, libérons nos énergies ! Citoyen(ne)s, nous allons gagner à GAUCHE pour un Languedoc-Roussillon, solidaire et écologique !

Source : http://partidegauche34.midiblogs.com/

2) Front de gauche et NPA ont acté mardi soir un accord électoral. Une unité très attendue à gauche.

Source : HERAULT DU JOUR, le 07 janvier 2010, Par Annie Menras

« L’accord avec le NPA est acté, nous partirons en campagne collective, les trois porte-parole seront René Revol (PG), François Liberti (PCF) et David Hermet (NPA). » C’est tout ce qu’a voulu déclarer hier René Revol, le chef de file du Parti de gauche et tête de liste du Front de gauche pour les élections régionales, se réservant pour une conférence de presse cet après-midi. Manière sans doute aussi de laisser le temps notamment au Parti communiste, comme au NPA d’informer et consulter leurs adhérents.

Ce que l’on sait en tout cas de cet accord, même si rien de cela n’est officiel, c’est que chaque formation sera bien représentée et notamment le NPA. René Revol (PG) serait tête de liste régionale, François Liberti et Martine Gayraud (PCF) conduiraient respectivement les listes de l’Hérault et du Gard, le NPA aurait les têtes de listes de l’Aude et des Pyrénées- orientales. Quant à la Lozère où Christian Causse, responsable de la Gauche unitaire (composante du Front de gauche issue du NPA), devait au départ être tête de liste, ce sont les Lozériens qui devraient s’entendre entre eux. On en saura plus aujourd’hui.

En outre le NPA aurait la deuxième place dans l’Hérault. Ce qui donnerait droit à quasiment toutes les revendications du parti de Besancenot, en terme de places. L’enjeu ne se résume plus à un simple duel Frêche/Couderc. Pour le reste, il semble que les partenaires se soient aussi mis d’accord sur leur attitude au deuxième tour qui faisait débat. Un consensus aurait été trouvé pour une fusion des listes de gauche sans Georges Frêche. Ce qui signifie au moins un regroupement entre la liste conduite par René Revol et celle d’Europe Écologie conduite par Jean-Louis Roumégas.

Cet accord, auquel quasiment personne ne croyait – David Hermet le 2 janvier dans l’Indépendant.com communiquait encore dans le sens contraire – est donc une surprise. C’est aussi l’union longtemps espérée par beaucoup de sympathisants de gauche après l’échec des présidentielles de 2007. Car sur une même liste vont se retrouver à parts quasiment égales PCF et NPA, mais aussi des membres du Parti de gauche, de la gauche unitaire, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (ex-Cual), des Objecteurs de conscience… Devraient également être présents des syndicalistes, des personnalités et des socialistes. Du moins si une liste socialiste face à Frêche ne se concrétise pas. C’est donc une vraie force de gauche antilibérale qui est née. Et qui pourrait sérieusement changer la donne de ces élections dont l’enjeu ne se résumera plus à un simple duel Frêche/Couderc.

3) Avec la liste Front de gauche/Npa et la perspective d’une fusion au 2è tour avec Europe Ecologie, le scrutin ne se résume plus en Languedoc-Roussillon à un duel Frêche-Couderc.

Source : HERAULT DU JOUR, le 08 janvier par Rémy Cougnenc

Nous vous l’annoncions, c’est désormais officiel. Après trois mois de discussions, le Front de gauche et le NPA ont trouvé un accord pour mener, dès le premier tour des régionales, une liste commune dont le nom officiel sera dévoilé la semaine prochaine*. En attendant, hier au Club de la presse de Montpellier, l’heure était à la satisfaction du côté des porte-parole des huit partis et mouvements politiques représentés (PCF, Parti de gauche, NPA, Gauche unitaire, Alternatifs, Fédération, M’Pep et Objecteurs de croissance).

« La grossesse a été à risques, avec des fausses couches, concède David Hermet (NPA), en 5e position dans l’Hérault. Mais nous sommes arrivés à une liste unitaire sur des contenus ». Si les listes complètes seront présentées fin janvier, le NPA a obtenu les têtes de liste dans l’Aude (Sabine Alberola) et les P-O (Jean Bouchet). Les communistes François Liberti et Martine Gayraud auront les premières places dans l’Hérault et le Gard. Celle de la Lozère restant en discussion.

René Revol : "Une dynamique pour devenir majoritaire Seul à être aussi large en France, ce rassemblement rappelle le formidable élan de 2005 qui avait vu les forces unies de la gauche antilibérale faire échec au libéralisme du traité européen. Une dynamique que René Revol (PG), tête de liste régionale, veut retrouver pour « devenir majoritaire ». Car comme le dit François Liberti (PCF), tête de liste héraultaise : « On n’est pas là pour faire du témoignage. Mais pour qu’une gauche de transformation sociale et pas d’accompagnement du libéralisme, gagne cette région et en fasse un pôle de résistance aux politiques violentes de la droite ».

Pour ce faire, la stratégie est simple. Présenter une liste autonome FDG/NPA au premier tour (même si une liste socialiste face à Frêche voyait le jour), puis fusionner au second sur la base du programme avec toutes les forces de gauche qui voudront battre la droite, exceptée la liste Frêche. « Nous devons mettre fin à ses pratiques antidémocratiques », tranche René Revol. « On ne peut plus considérer Frêche comme un homme politique de gauche », abonde David Hermet (NPA) qui fustige les déclarations « pro-gouvernementales » et autres « clins d’œil » du président de région « à l’électorat d’extrême droite ».

François Liberti : "Le seul vote utile, c’est le nôtre". En ce qui concerne Europe-Ecologie, l’accord de fusion de second tour est « déjà acté », s’avance René Revol qui précise que le regroupement se fera « derrière la liste arrivée en tête au premier tour ». Pour ce qui est d’éventuels socialistes… « Ils pourront venir s’ils adhèrent au programme à condition qu’ils ne représentent pas le PS en tant que tel, répond le tête de liste régionale, ce qui n’impliquera pas forcément d’avoir quitté le PS », précise t-il. La seule chose que le maire de Grabels réfute, c’est la constitution d’un « arc politique qui irait du NPA au PS parce qu’il créerait de la confusion ». Ainsi, si une liste socialiste se présentait au premier tour face à Frêche, « nous discuterions avec elle au second pour voir comment battre la droite ». « Au premier tour, on choisit, au second on élimine », résume David Hermet (NPA). Quant à savoir si la stratégie du FDG et du NPA fait le jeu de la droite, F. Liberti est clair. « Le seul vote utile qui permette de battre la droite et d’en finir avec l’actuelle région, c’est le nôtre ».

* S’ensuivra un grand meeting le 29 janvier au parc des expos de Montpellier avec O. Besancenot, M-G. Buffet et J-L. Mélenchon.


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