Quand la classe ouvrière se réveille ....

vendredi 12 février 2010.
 

La classe ouvrière ne dort jamais que d’un oeil, elle est dure au mal et souvent elle aime son travail . Certains affirment qu’elle a disparu ou qu’elle n’est plus fondamental pour produire des richesses. D’autres la traitent comme de la valetaille sans intérêt et sans idées ... Et pourtant elle est toujours là dans sa diversité professionnelle,elle laisse parfois passer l’orage de l’exploitation inhumaine comme en chine ou en inde, mais elle est toujours là pour produire les richesses matériels et financières dont elle ne profite pas ou si peu.

Sa résistance au mal, sa débrouille pour s’en sortir, sa solidarité fraternelle dans le travail commun font de cette classe un outil révolutionnaire, comme l’a très bien défini Karl Marx, pour transformer la société. Elle est capable d’endurer des coups terribles comme les licenciements,le chômage partiel ou total, les répressions syndicales et les mises au placard, les grèves interminables et les vexations de toutes sortes que lui inflige le patronat sans vergogne et sans morale. Et pourtant elle attend le moment favorable pour sa vengeance et pour laver toutes les vexations qu’elle a subi.

La mondialisation capitaliste mène une lutte de classe terrible contre la classe ouvrière pour l’entraîner dans une pauvreté permanente avec des salaires de misère et une exploitation éhontée de sa force de travail. La valeur ajoutée de son travail remplit les coffres-forts des rentiers et de l’actionnariat des grands milliardaires de la planète. Cela ne peut plus durer !

Elle est dure au mal... Mais à un moment donné ça suffit, elle dit stop. Et tout d’un coup nous la voyons se redresser, reformuler ses revendications, se débarrasser des "jaunes", conspuer le bourgeois patron, le secouer parfois en le cloîtrant dans son bureau, en un mot donner toute sa noblesse à cette magnifique classe de travailleurs. Dans l’action elle prend conscience de sa force et entraîne d’autres couches sociales à ses côtés, elle imprime à l’histoire une autre dynamique que la bourgeoisie en son temps d’ascension. Nous la voyons heureuse de prendre le pouvoir en ses mains pour transformer la société et en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme. La bourgeoisie a imposé l’argent comme seul vecteur de promotion humaine, la classe ouvrière imposera la satisfaction des besoins pour tous par un travail commun bien fait .

Les évènements actuels où nous la voyons reprendre confiance en elle-même , malgré les "jaunes" démagogiques sociaux-démocrates, prouvent vraiment qu’elle ne dormait que d’un oeil et qu’elle attendait la ’faute’ des valets du capital avec leur crise systémique dont ils ne peuvent se dépêtrer. Elle comprend de mieux en mieux qu’elle a les clés de l’avenir en ses mains comme le prévoyaient les théoriciens marxistes.

Nous vivons un moment historique et à notre petite place au sein de ce grand corps social dite "classe ouvrière" nous sommes fiers d’en faire parti du smicard os aux plus qualifiés d’entre nous , y compris l’ingénieur créateur et de production sans oublier les savants qui planchent sans arrêt pour trouver de nouvelles solutions à la maîtrise des nouveaux matériaux de l’avenir. Pour donner toutes ses possibilités au développement du travail humain dans la coopération et la fraternité il faut se débarrasser de la classe exploiteuse actuelle sans remords. La classe ouvrière en est capable car elle en subit le poids tous les jours en rageant et tapant du pied devant son établi ou sa chaîne de montage.

Les mouvements de colère et d’action qui s’expriment partout sur la planète ne peuvent qu’inquiêter nos ennemis de classe comme les commanditaires du fouquet’s qui ont mis Sarko à l’Elysée.

Oui quand la classe ouvrière se réveille l’histoire se remet en marche dans le bon sens ... On ne peut pas toujours vivre en enfer ....

Bernard SARTON , section PCF d’Aubagne


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