Mélenchon en Aveyron ce 8 mars : "Ma visite a le sens d’une dénonciation "

mercredi 10 mars 2010.
 

Decazeville. Repas républicain du Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon

Une cinquantaine de convives étaient réunis pour un déjeuner ce lundi 8 mars, au café-restaurant de la Mairie à Decazeville à l’occasion de la venue de Jean-Luc Mélenchon. Dans l’attente de son arrivée, Pascal Mazet, conseiller municipal explique que « pour les militants soutenant la liste du front de gauche, c’est un honneur de recevoir Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, député européen, tête de liste du Front de gauche avec Marie-Georges Buffet pour les régionales, qui vient à Decazeville pour traiter au cours d’un repas républicain, de nos problèmes locaux et nous soutenir dans notre lutte pour le maintien du financement des soins continus et la défense de notre hôpital public. J’ajoute que nous serons plus de 200 manifestants demain à Toulouse pour exiger le maintien du financement des soins continus par l’ARH ».

Lors de son arrivée en compagnie de Guilhem Sérieys, tête de liste Front de gauche en Aveyron, Jean-Luc Mélenchon nous déclare en substance : « Je viens pour aider les Decazevillois. Ma visite a le sens d’une dénonciation parce que cette manière de démanteler un établissement de santé en lui retirant un élément essentiel de son fonctionnement est inacceptable. Je serai à Toulouse pour la manifestation devant l’ARH ».

Conférence de presse de Jean Luc Mélenchon et Guilhem Serieys : « Nous proposons une alternative »

« On ne rejette pas la gestion de gauche d’un revers de la main. Nous proposons une alternative ». Pour son déplacement aveyronnais hier, Jean-Luc Mélenchon du « Front de gauche » n’a pas ménagé ses efforts. De Rodez à Decazeville, puis de Decazeville à Onet-le-Château, l’infatigable défenseur d’une « autre politique » à gauche a rencontré ses troupes, parlé avec le personnel de l’hôpital du Bassin (menacé de quasi-fermeture) argumenté sur la politique industrielle avec une dizaine de salariés de la Bosch… Tout cela autour d’une idée martelée sans cesse : « Il n’y a pas de fatalité à ce que ça aille mal. Il y a moyen de s’en sortir et surtout de faire une autre politique ».

Avant tout, Jean-Luc Mélenchon insiste sur ses affinités aveyronnaises, un département où il se sent « chez lui ». Entouré de Jean-Louis Roussel et de Guilhem Serieys, accompagné de Guy Drillin et de Jean-Albert Bessière, le « défenseur des services publics » comme il aime à se qualifier ne cède pas d’un pouce sur ses idées : « C’est le libéralisme qui nous envoie dans le mur, et la gauche et trop souvent complaisante avec lui ». Et Mélenchon qui connaît bien le département pour s’y être investi dans la défense des services publics, notamment en zone rurale, appelle à un sursaut volontariste : « Pour avoir une vraie politique industrielle, il faut d’abord en finir avec les mensonges d’Estrosi. Il faut aussi enlever les pantoufles et mettre les chaussures de marche ».

« Un grand tournant »

Dans ce sens il appelle les régions « à prendre un grand tournant » pour devenir des pôles de résistance à la politique menée par l’UMP, à Paris. Attitude qui n’empêche pas d’être réaliste et concret : « Au deuxième tour nous saurons quoi faire ». Il est vrai que Guilhem Sérieys a politiquement grandi dans l’équipe Malvy. Critique, mais proche.

2) Ce 8 mars, Jean Luc Mélenchon en Aveyron le matin, en meeting à Toulouse à 20h30

Jean-Luc Mélenchon, député européen du Front de Gauche, Président du Parti de Gauche, sera en Aveyron lundi 8 mars.

Voici le programme de la journée, tu es invité à participer à ces différents moments selon tes disponibilités :

10h30 : Conférence de presse de soutien à la liste du Front de Gauche conduite par Christian Picquet en Midi-Pyrénées et Guilhem Serieys en Aveyron.

Salle Bossuet, parking Foch à Rodez.

11h45 : Repas à Decazeville pour évoquer l’avenir de l’hôpital ainsi que la situation économique et politique.

Café de la Mairie, en face de la Mairie, avec des élus, hospitaliers, militants et acteurs du territoire.

Reservation repas (11 euros) par retour de mail avant dimanche 17h.

14h30 : Rencontre au Comité d’Entreprise de Bosch à Onet avec les représentants des salariés pour évoquer la situation de l’entreprise et l’avenir de la filière industrielle.

20h30 : Meeting à Toulouse, salle Jean Mermoz, sur l’île du Ramier (à côté du stadium).


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