1) Masse salariale : de mal en pis

La masse salariale représente le cumul de l’ensemble des rémunérations brutes des salariés (sur la base de la déclaration annuelle des données sociales).

La part de cette masse salariale a baissé de 10% dans la répartition de la richesse produite (valeur ajoutée) depuis 1982 (la masse salariale recevait alors 75% de la richesse produite).

Cette masse salariale ne représente plus en 2009 que 65% de la richesse produite. Il ne s’agit pas d’un phénomène français mais mondial. Jamais dans l’histoire du capitalisme et même dans l’histoire humaine on n’avait assisté à une telle progression du taux de profit et pendant aussi longtemps aux dépens des salariés. Le principal problème du financement des retraites comme de la protection sociale se trouve là, sans parler des conséquences économiques d’un pouvoir d’achat exsangue.

Qu’en est-il pour 2009 ? Catastrophique !

Pour la première en France, le montant de la masse salariale a reculé !

Au lieu des 3% habituels qui rattrapaient l’inflation, le montant total de la masse salariale a reculé en 2009 de 1,4% ( donnée statistique fournie ce 14 avril 2010). Voilà un fait qui symbolise un épuisement du mode de production capitaliste.

2) Non, le peuple grec n’est pas dépensier

Salaire minimum en Grèce : 668 euros

Salaire moyen : 750 euros

Retraite moyenne : 700 euros

Minimum retraite : 280 euros

Taux de pauvreté : 20%

Données 2008, les dernières disponibles

C’est essentiellement dans les cadeaux faits au patronat et aux milieux riches, dans les politiques économiques menées par la droite sur les conseils des grandes banques (Goldman Sachs), dans une volonté politique présente de stigmatiser la combativité des salariés grecs qu’il faut chercher les causes des difficultés actuelles.

3) Un athlète américain, champion du monde, sans queue ni tête

LaShawn Merritt, champion olympique du 400 mètres à Pékin puis champion du monde à Berlin en 2009, vient de subir trois contrôles positifs à la DHEA.

Il exlique cette présence d’hormone anabolisante par le médicament ExtenseZe qu’il prenait régulièrement pour agrandir son pénis.

4) Dépenses militaires record des États-Unis

Le budget de l’exercice 2011 consacré à la défense culminera à 1 650 milliards de dollars. Un record. Il dépassera le montant de toutes les dépenses de guerre états-uniennes consenties lors de la Seconde Guerre mondiale.

Alors que les sommes consacrées à la participation fédérale à l’éducation nationale ne représentent que 2 % des dépenses, 53 % des recettes fiscales fédérales (1 250 milliards d’euros) seront consacrés aux dépenses militaires.

Selon la Ligue des résistants à la guerre, en 2009, les dépenses militaires américaines comptaient pour 47 % de la totalité des sommes consacrées à la « défense » par l’ensemble des États de la planète. Encore faut-il y ajouter la part des dépenses militaires des alliés traditionnels des États-Unis. À titre de comparaison, la Chine consacre au secteur militaire 130 milliards de dollars et la Russie en dépense 80 milliards par an.

5) Sanofi Aventis : des actionnaires assistés

Le groupe Sanofi-Aventis a fait, rien qu’au premier trimestre, 1,7 milliard d’euros de bénéfices, en particulier grâce à la vente massive de vaccins contre la grippe H1N1.

Le gouvernement français lui avait commandé 28 millions de doses et en a résilié finalement 11 millions. Cela a permis aux actionnaires de réclamer et récupérer 2 millions d’euros d’indemnités payées avec l’argent public. Pour ces gens-là, tous les prétextes sont bons pour obtenir de l’argent de l’État. Les assistés, ce sont eux.

6) Les grandes entreprises font de gros profits aux dépens des salariés

Plusieurs grandes entreprises industrielles européennes prévoient des profits en hausse pour cette année. « Les affaires repartent à la hausse », affirme le patron de Siemens, qui vient de relever sa prévision de bénéfices de 6,5 à 7,5 milliards d’euros.

Selon le journal patronal Les Échos, pas spécialement réputé pour ses propos en faveur des travailleurs, cette embellie des profits est due aux « mesures de compression des coûts », c’est-à-dire aux fermetures d’usines et aux suppressions de postes en général. D’ailleurs, Siemens ferme son usine de Saint-Chamond dans la Loire.

8) Dans les salons de l’Elysée, Sarkozy a décoré Edouard Leclerc de la légion d’honneur : Lamentable

21 mai 1944 : François Pengam est arrêté, fusillé puis Edouard Leclerc soupçonné de collaboration