Stéphane Delpeyrat : "Je voterai Laurent Fabius comme une grande majorité de nos amis et camarades du NPS"

samedi 11 novembre 2006.
 

Vice-président de la région Aquitaine et maire de Saint-Aubin, Stéphane Delpeyrat est ancien premier secrétaire fédéral des Landes. Il s’agit d’une personnalité influente dans le PS au niveau national.

Le 16 novembre, nous choisirons notre candidat à l’élection présidentielle. Ce moment important de notre vie collective est une décision de grande portée pour l’avenir du PS et de la gauche toute entière. Je suis comme vous partagé à l’heure où approche ce rendez-vous.

Jusqu’au référendum européen, les 3 prétendants ont appartenu aux mêmes gouvernements et aux mêmes majorités du PS. Nous aurions toutes et tous préféré un candidat issu de la gauche du Parti mais les conditions n’étaient pas, hélas, réunies pour y parvenir. Après avoir bien réfléchi, je voterai Laurent Fabius le 16 novembre comme une grande majorité de nos amis et camarades du NPS qui se sont individuellement prononcés en ce sens : Jacques Généreux, Benoît Hamon, Pascal Cherki, Liem Hoang Ngoc et bien d’autres voteront également Laurent Fabius. Dans les Landes, de nombreux camarades de notre sensibilité ont fait de même, tel Joël Goyheneix qui a pris position dans le dernier Travaileur Landais.

Pourquoi ce choix ?

D’abord par fidélité au vote du 29 mai. Laurent Fabius est le seul des 3 candidats à s’être engagé clairement et fortement pour le non au référendum comme une grande majorité d’entre nous. Je préfère que le prochain Président de la République qui aura à traiter de cette question avec nos partenaires européens soit celui qui s’est engagé à nos cotés pour combattre l’orientation libérale de l’Europe. Il est également le candidat qui respecte complètement l’esprit du Projet socialiste : les 35 heures, le pouvoir d’achat, la laïcité, les services publics, il n’y a dans ces propos aucune ambiguïté.

Laurent Fabius n’a pas, comme d’autres, deux discours : un pour les militants, un autre pour l’opinion. Il s’adresse clairement aux socialistes, avec un cap clair : le rassemblement de la gauche. Respect du Parti, respect du projet, respect de la stratégie de rassemblement de la gauche, c’est à partir de ces 3 piliers que nous construirons la victoire en 2007.

La démagogie sondagière ne peut pas tenir lieu de projet, pas plus que le social libéralisme, condamné à plusieurs reprises par notre électorat, ne peut nous conduire au rassemblement victorieux des forces de gauche.

Laurent Fabius, en ayant fait campagne contre l’Europe libérale et en portant haut et fort notre projet, sera le mieux placé pour rassembler la gauche.

Ne nous laissons pas imposer notre candidat par l’extérieur. Les instituts de sondages sont l’instrument de nos adversaires (Mme Parisot, patronne de l’un d’entre eux) et d’une certaine presse pour nous imposer leurs choix.

Soyons libres ! L’essentiel, ce sont nos convictions ! Les Françaises et les Français, le moment venu, sortiront du rideau de fumée de l’image pour se saisir comme lors du référendum, des véritables questions politiques et sociales. C’est à ce rendez-vous là que nous socialistes devront répondre présent.

Dans un monde dangereux, une société française déchirée où progressent violences et inégalités, je suis persuadé que l’expérience de la direction de l’Etat comptera fortement. De ce point de vue, le parcours de Laurent Fabius nous offre de sérieuses garanties.

Choisissons ensemble la clarté à gauche en votant Laurent Fabius le 16 novembre !

Jeu, 09/11/2006 - 12:21


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