Sondage Viavoice : Revient-on au plat unique de la gauche unique, sociale et libérale ?

dimanche 29 août 2010.
 

Le plus dur c’est de s’y remettre. Le clavier me fait mal à l’épaule au bout d’une heure ou deux de travail. Un point dans le creux du cou. C’est assez banal parait-il. Des tas de gens en souffrent. La différence c’est que moi j’arrête quand j’en ai assez. D’autres ne bénéficient pas de ce luxe. M’y revoilà donc. Par un reste de légèreté vacancière, je ne parle cette fois-ci de rien de sérieux : un sondage de Viavoice dans Libération.... Demain je serai plus conséquent. Il me faut juste le temps de remettre le nez dans ma pile de notes et ma revue de presse. Deux passages médiatiques, l’un sur RMC, l’autre sur RTL m’ont permis de m’exprimer pendant la quinzaine précédente sur les sujets du moment. Je batifole donc la conscience tranquille.

J’ai du mal à admettre que les vacances sont finies. Pour la première fois depuis des années j’ai pris presque quatre semaines, moi qui ne dépassais rarement les quinze jours. J’ai pris mon élan en quelque sorte.

J’ai le pressentiment que cette année va être très dévorante. D’aucuns vont penser que c’est à cause de l’élection présidentielle. Erreur. Personne ne souhaite ma candidature si j’en crois le sondage « exclusif » de Viavoice ce matin dans « Libération ». Il est vrai que mon nom n’a pas été proposé.

Celui de François Hollande oui, par contre. Ca va de soi. Le nombre de gens qui me demandent de ses nouvelles m’avait bien fait sentir la percée qu’il opère. Celui de Marie-Georges Buffet a été lui aussi proposé. Je trouve très accrocheur son score de quarante pour cent de gens qui pensent qu’elle devrait se présenter. En réalité je ne comprends pas ce que veut dire une telle question. Mais je trouve admirable qu’on propose son nom aux sondés car elle-même a dit qu’elle ne serait pas candidate.

Mais Viavoice ne lit peut-être pas les journaux. Mais non ! Il les lit. La preuve madame Eva Joly a annoncé lundi dernier qu’elle était intéressée par la présidentielle et déjà hop la voila proposée. Et Duflot aussi, quoiqu’elle ait également dit qu’elle n’était pas candidate. Bref ce n’est pas manipulatoire pour un rond. C’est du travail sérieux. N’est-ce pas ? Retenons l’essentiel : « favoris à gauche, dit le titre, DSK (44%) » ! Zut je n’ai rien compris. Je croyais qu’on demandait aux gens s’ils trouvaient que l’intéressé devrait être candidat. Comment se fait-il que ça devienne un « favori à gauche » ? Et quel est cet « « effet Eva Joly qui se dessine », selon le titre de la une, quand il y a moins de monde pour souhaiter sa candidature qu’il y en a pour celle de Duflot ?

« Libération » serait-il de retour dans ses anciennes mauvaises manières ? Revient-on au plat unique de la gauche unique, sociale et libérale ? Dois-je retourner louer ma place dans les catacombes ? A moins qu’ils aient embauché un bataillon de stagiaires socialistes. Ca expliquerait les brèves perfides dont j’ai été gratifié pendant l’été. Mais que mes amis se rassurent. J’ai bien noyé ces chagrins dans le lait de soja et le gaspacho, mes breuvages de cet été.

Mon mois de rentrée est pourri.

Le parlement de Strasbourg se réunit deux fois « en session ». La première commence le six septembre…. Si j’allais faire de la présence et voter je ne serai pas présent à la manifestation du 7 septembre. Plutôt mourir. Ca ne va pas améliorer ma statistique de présence à mon banc. Ceux qui n’en ont rien à fiche de la journée de grève et des manifestations vont pouvoir faire les malins devant les journalistes qui jouent le rôle de pointeuses. Tant pis pour moi : j’avais qu’à pas être de gauche. Mais comme je suis certain que nous tenons le bon bout et que nous pouvons infliger une raclée monumentale a la réforme des retraites, je n’ai pas l’ombre d’un remord pour cet absence. Chaque manifestant compte. La Fête de l’Humanité qui est le grand évènement de gauche, en général, et celui du PG en particulier, est encadrée dans mon emploi du temps par une noria d’allers et retours entre Strasbourg et le grand sud-ouest. Mortel ! Et le six octobre, après ce marathon parait mon livre. Trois heures de travail par jour depuis fin juin. Le plus difficile était de tenir la longueur prévue. Pour que le livre ne coute que dix euros il ne fera que 140 000 signes. Tout doit tenir dans cet espace. Pour être franc j’ai adoré le défi. J’ai écrit ça sur le style d’une note de blog. J’en parlerai bientôt, sitôt que ce sera le moment. Pour l’instant l’horizon de mon travail ce sont : « le remue méninge » du parti en fin de cette semaine, le 7 septembre et la Fête de l’humanité.


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