Equateur : la révolution citoyenne victorieuse contre les pustchistes de la police et de l’armée de l’air

jeudi 7 octobre 2010.
 

Le Parti de Gauche salue les milliers de citoyens équatoriens qui sont descendus dans les rues de Quito pour défendre le gouvernement. Le Parti de Gauche salue le courage du Président Correa qui annonçait hier après-midi qu’il sortirait "soit Président soit mort" de cette épreuve et restera vigilant dans les prochains jours.

Ce soir, il manifestera à Paris en solidarité et pour dire que rien ne doit arrêter la Révolution citoyenne en Equateur.

Equateur : Les démocraties bla-bla droits de l’homme et les coups d’état (communiqué de Jean-Luc Mélenchon)

La tentative de coup d’Etat menée hier à Quito par la police nationale équatorienne et certains secteurs de l’armée de l’air a échoué !

« A tout le peuple d’Equateur, un grand merci... Hasta la Victoria Siempre ! » (Rafael Correa, président de l’Equateur)

Après de longues heures de séquestration dans l’Hopital de Police et une libération musclée par les forces armées équatorienne, c’est finalement à 21H40 (4H40 en France) que le président Rafael Correa est apparu au balcon du Palais présidentiel. Les centaines de citoyens qui s’étaient réunis sur place en signe de soutien l’attendaient aux cris de "Correa, ami, le peuple est avec toi", "dictature non, démocratie oui", "à bas la police corrompue, vive la démocratie"Un soulagement, mais surtout le sentiment d’avoir vécu "les heures les plus tristes de mon mandat" indique le président Correa.

Sur place, personne n’est dupe : il ne s’agit pas là d’une simple insurrection de la police nationale suite au vote de la loi de régulation des primes dans les services publics mercredi dernier. Rien dans cette loi ne justifie un tel soulèvement. Il s’agit bel et bien d’une tentative de coup d’Etat appuyée par les secteurs de l’ultradroite. Les policiers et militaires impliqués n’ont pas caché leur soutien à Lucio Gutiérrez, militaire et ancien président destitué par le peuple en 2005, dont les partisans étaient en tête des cortèges d’insurgés. Le silence assourdissant des partis de droite, qui n’ont condamné la tentative de coup d’Etat qu’après la déclaration d’allégeance des forces armées au président, est significatif, de même que les appels de certains représentants indigènes aujourd’hui proches de Gutierrez demandant aux militaires de prendre le pouvoir.

Le gouvernement Correa défie quotidiennement les prétentions impérialistes états-uniennes et européennes. Il a dénoncé le FMI et la Banque Mondiale dont les représentants ont été renvoyés. La semaine dernière, il mettait un terme à l’accord bilatéral de libre échange qui le liait à l’Allemagne et annonçait qu’il allait faire de même avec tous les traités de libre échange (ceux-ci sont contraires à la Constitution équatorienne). Il convenait donc à l’Empire et à ses soutiens tout au moins de discréditer ce gouvernement pourtant sorti plusieurs fois victorieux des urnes (comme au Venezuela, en Bolivie et au Honduras). Les réactions des autorités états-uniennes se sont d’ailleurs faites attendre.

Mais les forces réactionnaires ne peuvent rien quand le peuple s’unit. Les Equatoriens nous ont une fois encore donné une belle leçon de citoyenneté en réaffirmant leur soutien au Président Correa.

Le Parti de Gauche salue les milliers de citoyens équatoriens qui sont descendus dans les rues de Quito pour défendre le gouvernement. Le Parti de Gauche salue le courage du Président Correa qui annonçait hier après-midi qu’il sortirait "soit Président soit mort" de cette epreuve et restera vigilant dans les prochains jours.

Ce soir, il manifestera à Paris en solidarité et pour dire que rien ne doit arrêter la Révolution citoyenne en Equateur.

2) Le Parti de gauche condamne fermement la tentative de coup d’état en Équateur

Jeudi, 30 Septembre 2010 par Christophe Ventura 21h32

Une nouvelle fois, l’Amérique latine est victime de l’offensive de l’ultra-droite contre la démocratie.

Des secteurs de la police nationale et des forces aériennes tentent actuellement de renverser le gouvernement présidé par Rafael Correa.

Celui-ci a été agressé par des gaz lacrymogènes alors qu’il tentait de dialoguer avec des policiers.

Ces secteurs multiplient les violences dans le pays et tentent d’occuper plusieurs aéroports et le Parlement.

Massivement, le peuple occupe les rues de la capitale Quito et manifeste devant le palais présidentiel pour protéger la démocratie et son gouvernement.

L’Organisation des Etats américains et tous les pays du continent ont condamné cette tentative de coup d’Etat.

Le Parti de gauche s’associe à toutes les forces progressistes d’Amérique latine du reste du monde pour condamner cette agression inacceptable contre la souveraineté populaire équatorienne et la démocratie.

Le Parti de gauche dénonce la tentative de coup d’Etat en cours en Equateur et appelle ses militants à participer au rassemblement de solidarité avec le peuple équatorien et la démocratie dans ce pays.

Vendredi 1er octobre devant l’Ambassade de l’Equateur 34 Rue de Messine, Paris 8ème Métro : Monceau en signe de solidarité avec le Peuple d’Equateur et son gouvernement démocratiquement Elu

Equateur : Un jour après la tentative de coup d’état

Equateur : Des militaires et policiers tentent de renverser le gouvernement progressiste de Correa. Bande de salauds, vous ne changerez donc jamais !

1) Equateur : policiers et militaires défient Correa qui dénonce un coup d’Etat Communiqué AFP 21h

Le président équatorien Rafael Correa a dénoncé jeudi une "tentative de coup d’Etat" alors que des militaires occupaient l’aéroport de Quito et que des policiers s’emparaient du Congrès, lors de la pire crise affrontée par le chef d’Etat socialiste."Ceci est une tentative de coup d’Etat menée par l’opposition et certains secteurs des forces armées et de police", a déclaré M. Correa lors d’un entretien à une télévision locale.M. Correa a dit par téléphone qu’il était réfugié dans une chambre d’hôpital de Quito et qu’il craignait pour sa vie."Au cas où il m’arriverait quelque chose, je veux exprimer mon amour à ma famille et à ma patrie", a-t-il déclaré.

"Environ 150 membres des forces aériennes équatoriennes ont pris la piste de l’aéroport Mariscal Sucre", a annoncé plus tôt à la radio Luis Galarraga, porte-parole de l’entreprise Quiport, gestionnaire de l’aéroport."Pour des raisons de sécurité, les opérations (aériennes) doivent être immédiatement suspendues", a-t-il ajouté vers 10h30 (15h30 GMT).

Pendant ce temps, des dizaines de policiers manifestaient dans la principale caserne de la capitale, mais aussi à Guayaquil, la grande ville portuaire du sud-ouest et à Cuenca, des manifestations qui ont débouché sur des échaufourées et l’emploi de gaz lacrymogènes. Vers 12h30 (17h30 GMT), des policiers ont également occupé le Congrès, a déclaré à l’AFP la porte-parole de cette institution.

Le chef de l’Etat, qui s’était rendu aux abords de la principale caserne de la capitale pour tenter de calmer les agents, a lui-même essuyé une bombe lacrymogène, tombée a ses pieds, et a dû quitter les lieux, un masque sur le visage, après un discours enflammé où il a annoncé qu’il ne céderait pas. "Je ne ferai pas un seul pas en arrière, si vous voulez prendre les casernes, si vous voulez laisser les citoyens sans défense, si vous voulez trahir votre mission de policiers, faites-le", a lancé M. Correa. Il a ensuite visiblement perdu ses nerfs, arrachant presque sa cravate en criant aux policiers : "Si vous voulez détruire la patrie, allez-y. Mais ce président ne cédera pas". "La troupe unie ne sera jamais vaincue", criaient pour leur part les policiers en appelant les militaires à se joindre au mouvement.

Le commandant des forces armées équatoriennes, Ernesto Gonzalez, a pour sa part annoncé qu’il soutenait le gouvernement de Rafael Correa. "Nous sommes dans un Etat de droit, nous sommes subordonnés à la plus haute autorité incarnée par Monsieur le président de la République", a déclaré le général lors d’une conférence de presse retransmise par les médias locaux à Cuenca (sud de l’Equateur). Rafael Correa, 47 ans, au pouvoir depuis janvier 2007, a été réélu lors d’élections découlant de l’adoption d’une nouvelle constitution, organisées en avril 2009. Son mandat s’achève en 2013. Selon un sondage Cedatos-Gallup publié à la mi-septembre, 53% des Equatoriens approuvent sa gestion. Il affronte toutefois depuis quelques semaines la fronde de divers secteurs, notamment les enseignants et les chauffeurs. L’opposition en outre cherche pour sa part à promouvoir un référendum en vue de sa révocation. L’Equateur, 14 millions d’habitants, est un pays notoirement instable, où les trois prédécesseurs de Rafael Correa ont été renversés ou destitués par le Parlement. A Washington, l’Organisation des Etats américains (OEA) a décidé de convoquer une session extraordinaire de son conseil permament consacrée à la situation en Equateur jeudi à 14h30 heure locale (18h30 GMT). Les Etats-Unis suivent "de près" la situation en Equateur, a indiqué le département d’Etat. Madrid a condamné une "tentative de coup d’Etat" et affirmé son soutien à Rafael Correa.

Par Alexander MARTINEZ QUITO (AFP)

2) En Equateur, le président dénonce un coup d’Etat. Article Le Monde

L’état d’urgence a été décrété en Equateur, jeudi 30 septembre, après que des manifestations de policiers et de militaires à Quito et à Guayaquil ont dégénéré, faisant craindre un coup de force de l’armée contre le gouvernement du président Rafael Correa. Le bâtiment du Congrès, dans la capitale, a été occupé, en fin d’après-midi, par des policiers mécontents d’une loi qui réduit leurs primes d’ancienneté, selon une source officielle.

Le président Correa, qui affirme avoir été légèrement blessé par les manifestants, accuse l’opposition de chercher à favoriser un coup d’Etat. Il affirme être "quasiment séquestré" dans la chambre d’un hôpital militaire, où il reçoit des soins, selon le quotidien El Comercio. Il aurait confié à une radio locale qu’il "craignait pour sa vie". "Des policiers tentent d’entrer dans ma chambre par le toit, a-t-il dit. S’il m’arrive quelque chose, ils seront responsables."

"SI VOUS VOULEZ TUER LE PRÉSIDENT, IL EST LÀ, TUEZ-LE !"

Selon le quotidien équatorien Hoy, qui suit les événements en direct, une foule commençait à se masser autour du palais du Congrès pour manifester son soutien à Rafael Correa à l’appel de plusieurs membres du gouvernement. Des témoins cités par l’agence Reuters ont fait état de pillages et d’incendies de pneus tout au long de la journée à Quito et à Guayaquil. Rafael Correa, qui est venu lui-même à la rencontre des manifestants, les a vivement harangués. "Messieurs, si vous voulez tuer le président, le voici, tuez-le !" a-t-il lancé, selon le journal La Hora.

Dans la capitale, des policiers ont pris une caserne lors d’une manifestation qui a débouché sur des échauffourées et l’usage de gaz lacrymogène. En raison des troubles, les employés de nombreuses entreprises ont été renvoyés chez eux et les écoles ont fermé plus tôt dans plusieurs villes. Près de 300 soldats se sont déployés sur la piste d’atterrissage de l’aéroport international, semant la confusion et forçant la direction aéroportuaire à le fermer.

L’ÉTAT-MAJOR SOUTIENT LE PRÉSIDENT

Les militaires, qui protestaient contre une loi décidée par Rafael Correa qui réduit certaines primes d’ancienneté pour les forces de l’ordre, ont été rapidement désavoués par le chef d’état-major des forces armées, qui a démenti toute tentative de prise du pouvoir. "Nous sommes dans un Etat de droit, nous sommes subordonnés à la plus haute autorité incarnée par monsieur le président de la République. Nous prendrons les mesures qui s’imposent, celles qui seront déterminées par le gouvernement", a déclaré le général Ernesto Gonzalez, se désolidarisant de ses troupes.

Jugeant "inacceptable et intolérable" le mouvement de contestation des forces de police, le ministre des affaires étrangères, Ricardo Patino, a démenti que l’Equateur vivait une situation de soulèvement populaire. "Ce n’est pas une mobilisation de la population, ce n’est pas un soulèvement populaire. C’est une insurrection de policiers qui sont mal informés", a-t-il déclaré à la chaîne de télévisison Telesur.

Ces troubles interviennent alors que la situation politique en Equateur est plus qu’instable. Rafael Correa, élu en 2006, est confronté à un effritement de sa majorité parlementaire. De ce fait, il a envisagé de dissoudre le Congrès, comme l’y autorise la Constitution promulguée en 2008. Une telle décision, qui nécessite l’aval de la Cour constitutionnelle, entraîne de facto des élections présidentielle et législatives anticipées.


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