A Montpellier, des lycéens poursuivis en correctionnelle pour distribution de tract (37 articles)

dimanche 28 novembre 2010.
 

La Justice a décidé de présenter devant le tribunal correctionnel de Montpellier ce 15 décembre 2010, cinq lycéens accusés d’"’entrave à la circulation" en distribuant des tracts aux automobilistes le 9 novembre dernier. Ce "délit" peut leur coûter jusqu’à 4500 euros.

L’UNL a réclamé l’arrêt des poursuites.

Souhaitons que toutes les organisation démocratiques de notre pays interviennent pour montrer le caractère politique de cette procédure.

36) Sanctions idéologiquement marquées à droite contre des lycéens grévistes

Dans plusieurs lycées de France, des leaders du mouvement d’octobre contre la réforme des retraites sont aujourd’hui sanctionnés.

En guise de punition pour avoir bloqué leur établissement pendant le mouvement contre la réforme des retraites, des élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville (Seine et Marne) ont eu de drôles de devoirs à faire :

* « Faire un historique d’une cinquantaine de lignes sur le système des retraites par répartition français depuis 1946. »

* « Décrire les systèmes actuels des pays européens suivants : Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Suède. Même question pour la Chine et Etats-Unis. »

* « Représenter, sous forme graphique, l’évolution, de 1946 à 2010, des espérances de vie. »

* « Présenter précisément en une trentaine de lignes la réforme prévue en 2010. »

* enfin, une dissertation : « Le départ à la retraite des salariés facilite-t-il nécessairement l’accès à l’emploi des jeunes ? »

Lire la suite :

http://www.rue89.com/2010/11/12/des...

35) Copiez 100 fois  : « Je ne dirai plus de mal de la réforme Woerth... »

Dix élèves d’un lycée de Seine-et-Marne ont été exclus durant quarante-huit heures pour avoir organisé le blocus de leur établissement en octobre. Et ont été obligés de rédiger un devoir sur la réforme des retraites Woerth-Sarkozy...

Lorsqu’il s’agit de réprimer les mobilisations lycéennes, certains proviseurs ne font pas dans la finesse. Dix élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) ont ainsi été exclus durant quarante-huit heures de leur établissement pour avoir organisé, le mardi 19 octobre, le blocus de leur établissement contre la réforme des retraites. Une sanction prise sans conseil de discipline. Et qui s’est accompagnée d’une drôle de punition à faire à la maison  : un devoir sur la réforme des retraites version gouvernementale…

« La proviseure a décidé de se faire justice elle-même, dénonce Éric Sueur, le secrétaire départemental de la FSU. On ne dit pas qu’il est bien de bloquer les établissements, mais s’il doit y avoir des sanctions, elles doivent être transparentes et pédagogiques. Là, on n’a même pas pu contester les soi-disant preuves. »

Le blocus du 19 octobre s’était accompagné de quelques incidents. Notamment des tags et un incendie de poubelle, qui s’est propagé à une partie du grillage du lycée. Quelques jours plus tard, dix familles ont reçu des courriers d’exclusion. Pour monter son dossier à charge, la proviseure a repéré sur Facebook les élèves qui appelaient au mouvement et s’est également basée sur des vidéos et photographies prises par du personnel du lycée.

« Ce choix est totalement arbitraire et injuste  ! réagit Nicolas, élève à Galilée et responsable départemental de la Fidl. Un des élèves a été visé pour être juste monté sur une poubelle  ! » Quant aux débordements, ils ont été le fait de jeunes extérieurs à l’établissement, assure Nicolas. « Les organisateurs du blocus, au contraire, ont appelé à la dispersion lorsqu’ils ont vu qu’il commençait à y avoir des violences. »

Des arguments que la proviseure, qui a rencontré samedi dernier une délégation de représentants de la FCPE, de la Fidl et de syndicats enseignants, se refuse à entendre. Pis : elle a exigé des élèves sanctionnés qu’ils rédigent un devoir sur le thème des retraites pendant leurs deux jours d’exclusion (voir ci-dessus). Un questionnaire qui réjouirait Éric Woerth : il associe implicitement – dans la droite ligne gouvernementale – espérance de vie et recul de l’âge de départ, il demande aux élèves de présenter « précisément » la réforme de 2010 ou encore, il invite à disserter sur le lien entre emploi des jeunes et maintien de l’âge de départ en retraite… « C’est une punition orientée, provocatrice, regrette Éric Sueur. Une manière de dire que les jeunes n’ont rien compris et de faire taire toute velléité de contestation. »

Laurent Mouloud

Source : http://www.humanite.fr/11_11_2010-c...

34) VIOLENTE REPRESSION POLICIERE CE MARDI 09 NOVEMBRE 2010 AU MATIN A GRENOBLE

Ce mardi 9 novembre, à la suite du blocage de plusieurs lycées grenoblois à l’appel de l’Inter-lycées, une manifestation a réuni des étudiants et des lycéens cours Jean-Jaurès. Le cortège d’environ 200 personnes, s’est dirigé vers la Porte de France. Nous avons organisé un barrage filtrant pour discuter avec les automobilistes dans le calme et sans provocations. Depuis le début cette action était sous forte surveillance policière.

La pression est montée d’un cran lorsqu’un automobiliste énervé a écrasé le pied d’un lycéen. A cet instant, un passant d’une quarantaine d’année et extérieur au cortège a eu une réaction violente contre l’automobiliste. Nous nous demandons si les intentions réelles de cette personne n’étaient pas de permettre la répression par les forces de police. En effet, immédiatement les forces de l’ordre ont tenté d’interpeller violement des jeunes manifestants, avec tout leur arsenal répressif (matraquage, tir de flash-ball et lacrymogènes).

Nous avons alors tenté de fuir par le pont vers la place Hubert Dubedout et nous sommes retrouvés pris en étau sur le pont.

Pour tenter d’échapper au matraquage, pris de panique et acculé contre la barrière, un jeune manifestant est tombé depuis le pont sur la voie sur berge. D’après les secouristes, cette chute de plus de 6 mètres a provoqué de graves fractures au bassin et aux jambes. Pour masquer l’accident à la vue des passants et des média très présents, la police a alors procédé au déplacement du blessé sous le pont, dans le déni de toutes les règles élémentaires de sécurité. Pendant ce temps, les arrestations et le matraquage continuaient sur le pont. Le cortège a ainsi été maintenu parqué sans possibilité d’évacuer les lieux.

A l’heure où nous écrivons ce communiqué, nous ne connaissons pas l’état de santé de nos camarades blessés, arrêtés et victimes de répressions policières. Nous condamnons l’escalade de la violence policière, en particulier contre les jeunes, pour casser un mouvement social contre une réforme injuste.

Nous nous rassemblerons mercredi 10 novembre à 12h30 devant l’Hôpital Michallon en solidarité avec notre camarade blessé.

Signé : les étudiants et lycéens mobilisés ; Inter-lycées de l’Isère, UNL, UNEF, CNT-SR, FSE, JC-UEC, MJS

33) 9 novembre : Blocage des lycées du Mans et intervention des CRS

Dès 8 h ce matin, les lycées manceaux Yourcenar et Sud ont été débloqués par les CRS. Ils permettent ainsi aux élèves qui souhaitent suivre les cours de pénétrer dans les établissements. Ces actions se sont déroulées dans le calme.

Des dizaines de lycéens bien décidés à maintenir la pression sur la réforme des retraites, restent aujourd’hui encore mobilisés.

Vers 10 h, les lycéens grévistes partiront chacun de leur établissement pour converger vers la préfecture.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmi...

32) Lycée Jean-Mermoz (Montpellier) bloqué ce matin 5 novembre

Le plus gros lycée de Montpellier, Jean Mermoz, a été bloqué ce vendredi matin. Le mouvement continue dans les lycées de France.

31 Rentrée Scolaire, pour nos retraites : Le combat continue ! Tous à Austerlitz jeudi 4 novembre à 18h !

Appel Lycéens du Val de Marne

Malgré le vote de la loi sur les retraites, la mobilisation ne s’arrêtera pas là ! Dans le val de marne une coordination lycéenne regroupant une quinzaine de lycées s’est constitué et se réunit pour décider d’actions communes. Les Jeunes Communistes du Val de Marne, associés aux lycéens en lutte souhaitent envoyé un message fort au gouvernement : « Nous ne lâcherons pas ! ».

Jeudi, nous étions encore 2 millions à descendre dans les rues partout en France, malgré les vacances scolaires, avec une forte de présence de jeunes lycéens, étudiants et travailleurs dans les cortèges.

Le Mouvement des Jeunes Communistes du 94, relancera ses actions dès la rentrée pour que la mobilisation soit au plus fort samedi 6 novembre. Nous appelons toute la population à se battre contre cette réforme et contre un gouvernement sourd aux appels des millions de travailleurs et de grévistes, d’étudiants et de lycéens, qui refusent l’injustice sociale.

RDV Jeudi 4 Novembre à 18h00 Gare d’Austerlitz - Salle des arrivées

Diffusion massive de tracts/Manif dans la gare d’Austerlitz

Toute la semaine nous appelons à la multiplication des actions et des assemblées générales, et à la mobilisation de toutes et tous Samedi 6 Novembre, 14h30 à République.

30) Pour l’UNL et la Fidl, le mouvement des jeunes va se poursuivre

Les responsables lycéens ont assuré jeudi que la mobilisation contre la réforme des retraites allait se poursuivre et ont réclamé l’ouverture de négociations sur les problèmes soulevés par la jeunesse dans le mouvement, ont-ils dit à l’AFP.

Juliane Charton, trésorière de l’UNL (première organisation lycéenne), a assuré : "Pour nous, rien n’est fini, on n’a pas eu de réponses aux questions soulevées (retraite, emploi des jeunes...). La mobilisation reprendra à la rentrée".

L’UNL "appelle à des assemblée générales dans tous les lycées le jeudi 4 novembre, jours de reprise des cours, pour préparer la reprise du mouvement et la journée du 6 novembre", prochaine date de mobilisation interprofessionnelle.

"On demande à Nicolas Sarkozy de ne pas promulguer la loi et de revenir à des négociations sur tous les problèmes des jeunes et sur la réforme des retraites", a-t-elle ajouté.

Massira Baradji, président de la Fidl (deuxième organisation lycéenne) a dit également "attendre de Nicolas Sarkozy qu’il retire la loi".

"Les lycéens ont envie de poursuivre le mouvement après les vacances. C’est loin d’être fini", a-t-il estimé.

29) Plus de 2000 lycéens mobilisés : "La Réunion est au bord de l’asphyxie"

Après un premier avertissement hier, une partie des lycéens du département est de nouveau descendue dans les rues ce matin pour manifester contre la réforme des retraites. Désormais soutenus par les étudiants, les lycéens, (plus d’un millier) ont pris d’assaut les principaux axes routiers du département. La Réunion est au bord de l’asphyxie

http://www.clicanoo.re/11-actualite...

28) Mobilisation lycéenne durement réprimée à Strasbourg le 22 octobre

Notre site reprend cet article de Bellaciao. Il est caractéristique d’une grève lycéenne jusqu’à présent massive que la répression policière a divisé entre une minorité qui continue la lutte de façon radicale et un milieu lycéen devenu prudent mais que le pouvoir aurait tort de croire endormi

De nouveau, sur Strasbourg, les lycéens prennent la rue, et ce toute la journée du 22 octobre, de 7h30 à 18 heures.

De nouveau, sur Strasbourg, la répression s’abat sans discernement, par de nombreux gazages et arrestations.

La détermination et la rage lycéenne ont ainsi de nouveau paralysé la ville qui s’est vue quadrillée par cars de police et CRS, BACceux et RG, dans une atmosphère d’agitation permanente.

Dès 7h30 ce matin, le lycée Fustel est barricadé par les lycéens malgré les intimidations et le mépris du proviseur et des CPE reconvertis en apprentis-BACceux tentant de briser le blocus. Une bonne soixantaine de lycéens tiennent tête et restent dans la rue malgré le froid grinçant et sec.

8 heures, on apprend que le lycée René Cassin est bloqué à son tour, bientôt suivi par les lycées Pasteur et Oberlin.

Vers 8h30-9 heures, alors que nous nous mettons en branle en cortège sauvage en direction du lycée Cassin où les lycéens, motivés et rassemblés à une grosse soixantaine attendent de pied ferme, les flics arrivent en masse pour encadrer de suite, avec des dizaines de cars de police et plusieurs colonnes de BACeux (on en a dénombré plus d’une soixantaine) masqués avec déjà matraques et gazeuses en main. Le cortège grossit à une petite centaine. Ensuite, nous rejoignons le lycée Marie-Curie où nous stagnons longtemps, rejoints vers 10 heures par une quarantaine de lycéens du lycée Pasteur. À partir de là, nous restons très mobiles, remontant jusqu’à Gallia avant de remonter vers le quartier Petite France que nous parcourons rapidement en passant devant plusieurs lycées (la porte du lycée Charles Frey a tenté d’être défoncée en vain). Le cortège grossit rapidement à plus de 200 personnes. Les flics encadrent de très près, les civils infiltrent, la tension monte.

Nous nous dirigeons par la suite vers le lycée Pasteur barricadé avant de remonter sur les quais Pasteur, en direction du carrefour Étoile Polygone qui sera bloqué. Un œuf est jeté en direction des flics, provoquant une rapide et violente intervention de la BAC interpellant plusieurs lycéens pour fouille et prise d’identité avant de les relâcher par la réaction solidaire et immédiate de tout le cortège. De même, la poignée d’étudiants et anarchistes présents est sévèrement encadrée par la BAC qui multiplie les menaces de les embarquer à la moindre tentative d’action et provocation de leur part.

Nouveau coup de tension au carrefour Étoile bloqué, car les lycéens ont compris l’importance stratégique d’aller vers l’entrée d’autoroute alors à 5 minutes de là, étroitement protégé par nombres de barrages de police que les lycéens tenteront vainement de percer. Nous sommes 200. Les lycéens choisissent alors de courir en cortège en direction du centre-ville pour prendre de court les flics. Gyrophares en trombe, cars déboulant de partout, charge de flics et BACceux sur les côtés après nous avoir rattrapés. Gazage et matraquage. Arrestations ?

Il est environ midi. Mobiles, déterminés, solidaires, nous remontons rapidement en direction de l’hyper-centre, entourés de flics de plus en plus nerveux. Nous investissons rapidement le carrefour axial stratégique de l’Homme de Fer que nous bloquerons près de deux heures avec de nombreux coups de speed des flics à coups de mini-charges, gazages et matraquages. Les lycéens tiennent tête et continuent de bloquer tous les trams de la ville, tentant de rejoindre les halles et la gare, mais se heurtant à des lignes de flics et BACceux qui procèdent à quelques interpellations.

Autour de 14 heures, alors que la tension baisse et que les lycéens commencent à quitter les lieux par petits groupes, l’info tombe : un cortège de 200 lycéens du bahut Kleber arrive en renfort, d’abord bloqués par un barrage sur le pont de la République mais parvenant à remonter jusqu’à Homme de Fer devenu point de jonction. Au moment de la jonction tant crainte par les flics qui pensaient en avoir fini pour la journée, nouveaux coups de speed. Deux caisses de flics foncent à travers les rails, roulant presque sur les lycéens qui la stoppent et tapent sur le capot pour les arrêter. À cet instant, déchaînement de violences policières pendant un gros quart d’heure. Les BACceux interviennent rapidement à coups de matraques et gazeuses, au moins deux arrestations. Solidairement, les lycéens chargent les flics, font pression, les encerclent, se font gazer mais reviennent à la charge. La jonction est faite, le blocage de l’Homme de Fer se maintient. Nouveaux coups de pression des lycéens pour percer les lignes de flics vers les halles, en vain.

Vu l’encadrement policier, ils choisissent de se replier sur la place Kleber avant de courir à nouveau à l’Homme de Fer. Mobiles, le cortège de 150-200 personnes remonte les rails en direction de la place de la République. Petit coup de pression devant la préfecture. Puis on remonte sur le lycée Kleber avant de remonter de nouveau sur le lycée Marais très excentré. Les flics chargent, gazent et matraquent sur le trajet.

Il est environ 15h30-16 heures. La situation est alors assez confuse en ville avec au moins trois cortèges plus ou moins gros qui tenteront vainement durant deux heures à converger : un premier cortège des lycées du centre qui se sont fait bloquer place Kleber, un second cortège du lycée Marais venu en renforts mais également bloqué. Enfin, le plus gros cortège, fort de 300 personnes, qui s’est replié derrière Broglie, hermétiquement encadré par les flics à la rue de la Nuée Bleue devant le pont. Les flics occupent militairement toute la ville pour ne pas se faire déborder. De partout, les gens klaxonnent solidairement, lèvent le poing aux fenêtres, assistent (passivement, certes) à la répression. Le gros cortège de la Nuée Bleue se fait repousser sur les quais par gazeuses et cars de flics. Le cortège remonte les quais jusqu’à la Synagogue, remonte sur la place Bordeaux devant le lycée Kleber où les CRS et BACeux choisissent de boucler complètement le périmètre. Pris au piège, cerné par cars, civils, matraques, paintball, flash et boucliers, les lycéens ne bougent plus pendant un moment. il est environ 16h30.

Les flics, menaçant le groupe pris au piège de toutes leurs armes, optent pour la « méthode Lyon » : impossible de quitter les lieux sans passer par contrôle-fouille-prise d’identité individuels. Solidaires et fiers, la plupart des lycéens refusent le chantage et tiennent tête en face à face, parfois à coups de mortiers sur les lignes de flics. Alors que l’étau se desserre lentement, pensant que c’en est fini pour de bon, des groupes appellent à revenir sur l’Homme de Fer.

De 17 heures à 18h30, en effet, une cinquantaine de jeunes lycéens, malins, se vengent par un harcèlement sporadique et fixe, ne troublant aucunement les lignes de tram mais provoquant intelligemment la BAC massivement et exclusivement présente. Long face à face, les lycéens les épuisent par des jets de mortiers sur les colonnes de BACeux qui n’interviennent pas réellement. Ainsi, pendant une grosse heure et demie, les détonations tonnent sur l’Homme de Fer par harcèlement de vengeance sur des BACeux qui restent alors prudents.

Certes, moins de lycéens ont pris la rue aujourd’hui qu’hier avec une moyenne de 3-400 lycéens au lieu de 700 à 1000 la veille. Cependant, on peut noter l’extraordinaire détermination lycéenne à ne pas reculer ni se laisser intimider par l’occupation militarisée de la ville par les flics et leurs coups de pression, gardant toujours et au possible l’initiative, baladant les flics, les harcelant, par cortèges sauvages très mobiles et éparpillés sur la ville se retrouvant sur des points de jonction. Sans pourtant aller au casse pipe, ne ripostant par jets de projectiles et mortiers que lorsque le rapport de force devient favorable, extraordinairement solidaires, toujours à charger et faire pression sur les flics à la moindre provocation policière ou arrestation. Beaucoup de jeunes interpellés furent ainsi relâchés, limitant finalement le nombre d’arrestations. On dénombre une quinzaine d’interpellations minimum avec 7 arrestations effectives avec garde à vue. Les cibles de blocage restent stratégiques et économiques, le discours et les slogans politiques, la détermination et la rage populaires. Nombreux blessés légers par gaz et matraques, mais sans gravité aucune.

Article sur Bellaciao

27) Un exemple de blocus lycéen maintenu ce 22 octobre : le lycée Alain-Chartier de Bayeux

Au lycée Alain-Chartier, les bloqueurs ont installé des tentes de fortune devant les grilles, pour éviter toutes entrées dans l’établissement.

Dès 7 h, une centaine d’élèves étaient présents devant le lycée Alain-Chartier. « Nous ne savions pas si nous pouvions bloquer complètement l’établissement ou simplement filtrer les entrées, explique Joffrey Pinel, un lycéen. Finalement nous sommes suffisamment nombreux pour bloquer toutes les issues. »

Le blocage total sera donc maintenu toute la journée.

Une assemblée générale doit avoir lieu ce matin vers 10 h pour décider d’un éventuel blocage du lycée.

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26) Grande journée lycéenne de mobilisation le mardi 9 novembre. Entretien avec Leila Boubekeur, secrétaire générale de la FIDL

"C’est un peu le même principe que pour le CPE, on reste mobilisé. Dans toutes les manifestations qui se sont suivies, le nombre de lycéens n’a fait qu’augmenter, avec toujours des lycéens différents, cela veut dire qu’on peut encore facilement augmenter la présence lycéenne pour la mobilisation du 9 novembre."

Le gouvernement dit que ce projet de loi est fait pour les jeunes, que vous ne connaissez pas le projet de loi, que répondez-vous ?

Leila Boubekeur : Les jeunes se sont emparés du sujet car c’est aussi une affaire de jeunes que de se préoccuper des retraites. À la FIDL, nous avons fait un décryptage de cette réforme, il est diffusé sur notre site Internet et distribué sous forme de tracts, les lycéens le lisent. Ceux qui se mobilisent sont tous très informés sur le sujet.

Quelles sont vos craintes par rapport à ce texte ?

Leila Boubekeur : Contrairement à ce que dit le gouvernement, cette réforme n’est pas faite pour les jeunes. Nous sommes obligés de sortir dans la rue car, comme pour la réforme des lycées ou les suppressions de postes dans l’éducation nationale, tout cela va à l’encontre des lycéens, de leurs droits et des moyens qui leur sont alloués.

Comment garder la cohésion du mouvement face aux éléments extérieurs ?

Leila Boubekeur : Il ne s’agit pas de provocations de la part des lycéens, en général ce sont tout simplement des provocations de la police, qui vient armée jusqu’aux dents alors que nous n’y sommes pour rien, qui nous insulte, ce genre de choses qui sont totalement de la provocation envers des jeunes qui ne sont pas armés.

Les casseurs ne sont souvent pas scolarisés, ce ne sont pas forcément des lycéens, donc ce ne sont pas des personnes que nous pouvons facilement toucher… Dans les manifs nous avons notre service d’ordre et nous nous protégeons.

Quelles perspectives pour le mouvement lycéen ?

Leila Boubekeur : Le vote de la loi est prévu au Sénat aujourd’hui, nous irons donc y manifester. Pendant les vacances il faudra essayer de passer le relais aux étudiants, nous organiserons peut-être des actions festives, des happenings, pour montrer que nous sommes toujours là. Et dès le mardi suivant les vacances, une manifestation est prévue.

25) Paris 21 octobre 2010 16h10 : Tous ensemble

17 000 lycéens et étudiants défilent à Paris pour dire leur opposition à la réforme. Les manifestants, qui répondaient à l’appel des syndicats lycéens UNL et Fidl et de la première organisation étudiante Unef, sont partis peu après 14H30 du métro Jussieu (Ve arrondissement), en direction de Denfert-Rochereau (XIVe). Etaient aussi présents des militants du Snes-FSU, de SUD, de la CNT, du Parti communiste, de syndicats des impôts ou des télécoms.

"Ce n’est pas un petite semaine de vacances qui va nous démobiliser. Il y aura des actions pendant les vacances, ce n’est pas près de s’arrêter. Nous resterons mobilisés jusqu’au retrait de cette loi injuste", a déclaré Victor Grezes, secrétaire national de l’Union nationale lycéenne (UNL).

24) 21 octobre Lille

Plus de 2.000" personnes, selon l’Unef, principalement des étudiants et lycéens, ont manifesté cet après-midi dans les rues de Lille.

23) Retraites : environ 2000 lycéens ont manifesté à Montpellier

Partis de la place de l’Europe (Antigone) vers 13h30, ils ont rejoint la préfecture via la place du nombre d’or, la gare et la place de la comédie pour dire leur opposition à la réforme gouvernementale. Des lycées de la région et quelques étudiants sont venus renforcés les rangs des manifestants. Plusieurs dizaines d’adultes étaient aussi présents pour « encadrer » la manifestation.

Une vingtaine de gendarmes étaient visibles à la gare, casque à la ceinture et bouclier posé devant eux. À la préfecture, c’était les CRS qui s’étaient positionnés devant les grilles du bâtiment devant lesquels les manifestants se sont sagement assis. Quelques « CRS-SS » et « Police partout, justice nulle part » ont néanmoins été entendus. Une pancarte proclamait également : « CRS = comité de réforme Sarkozy ».

« Dans la chambre, les députés se branlent toute la journée »

Les banderoles les plus visibles étaient celles avec… les noms des établissements. Du côté des slogans, il y a eu l’habituel : « La retraite on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ! » Mais aussi : « Dans la chambre, les députés se branlent toute la journée, la meilleur façon de lutter c’est encore la nôtre : Action, union, révolution ! »

Source : http://www.montpellier-journal.fr/2...

22) 1.300 lycées perturbés jeudi matin 21 octobre

L’Union nationale lycéenne (UNL) a affirmé que 1.300 lycées étaient "mobilisés" à la mi-journée, dont "900 bloqués".

De son côté, la Fidl, deuxième organisation lycéenne, comptabilisait "près de 1.300 lycées mobilisés, dont environ 700 étaient bloqués ou en barrage filtrant", dans un communiqué.

Selon l’UNL, une cinquantaine d’établissements étaient bloqués à Paris.

21) Haguenau 21 octobre : récit d’une journée de mobilisation lycéenne

Comme le 19 octobre au matin, les lycéens se massent dès 7h30 à la porte principale de la Cité Scolaire au Sud de Haguenau. Ils filtrent les entrées sous les regards bienveillants de l’encadrement et circonspects de la police. Aux vuvuzellas et cornes de brumes répondent les klaxons appuyés des routiers solidaires passant à vitesse réduite sur l’avenue de Strasbourg sécurisée par les forces de l’ordre. Le flot grossissant, les lycéens de Heinrich et Nessel engagent la discussion avec la médiation des syndicalistes de l’Intersyndicale des Unions Locales appelés à la rescousse au dernier moment. Nessel veut bloquer la Cité Scolaire et même l’avenue qui la borde. Heinrich veut bouger et manifester en ville comme le 19/10. C’est finalement la seconde option qui est choisie afin de rameuter les lycées du centre et d’apporter les revendications des lycéens à la sous-préfecture. A savoir : « On veut du travail main on ne veut pas mourir au travail. ». Le raccourci est des plus explicites.

Il s’en suit un départ au pas de charge après 8:15, heure du début des cours. Le cortège, plus organisé que l’avant-veille, marche à un rythme intense. Son parcours, non déposé en préfecture, est très aléatoire. Une demi-heure plus tard, ils sont à la gare et un groupe d’une vingtaine d’étudiants sortis de l’IUT les y rejoint. A 9:00, c’est l’IUT qui est visité par les manifestants. Les vitres tremblent, mais il n’est à déplorer aucun dégât. « L’IUT avec nous ! L’IUT avec nous ! ». Puis c’est la visite au Lycée Schuman, à nouveau claquemuré, et passage au Lycée Siegfried lui aussi replié derrière ses grilles. Les proviseurs, craignant les débordements, veulent garantir la sécurité des lycéens dont ils ont la responsabilité. La manifestation, toujours aussi énergique, demeure néanmoins bon enfant.

Ensuite, direction la sous-préfecture. Les manifestants restent à distance et occupent à 9:30 un rond-point tandis qu’une délégation rencontre la sous-préfète. Les délégués en reviennent satisfaits et perchés sur un escalier du Musée Historique rendent compte à la foule : « Mme la sous-préfète a bien voulu nous recevoir et on l’a remercié parce que ça c’est déjà très gentil. Elle va envoyer un mail au préfet avec nos revendications. Elle nous a autorisés à manifester tant qu’on ne casse rien. Alors, ça on va le respecter et continuer. ». Où est cette jeunesse irresponsable et inconsciente vilipendée par certains ? Elle fait plutôt sur le tas son apprentissage de la citoyenneté et de l’engagement dans la lutte. Bien sûr, cela n’a pas l’heur de plaire à tout le monde…

Ensuite le groupe, toujours au pas de charge, arrive au Lycée Ste Philomène, lui aussi claquemuré. Décision est prise de repasser au Lycée Schuman, cette fois-ci défendu par des policiers casqués. Un accord est passé pour laisser sortir à 10:00 les lycéens qui le souhaitent si la sécurité de l’établissement est garantie. Le groupe, toujours plus important se déplace à nouveau vers le lycée Siegfried avant de gagner la mairie. Il est difficile de compter les lycéens car ils forment un cortège compact et très mobile mais, en regard de la manifestation du 19/10, leur nombre doit dépasser aisément les 500 personnes.

Arrivés à la mairie, un simple ruban rouge et blanc les maintient à distance de l’entrée gardée par des policiers. La délégation rencontre un adjoint pour demander une salle afin de se réunir en assemblée générale. Les négociations durent mais les jeunes, accompagnés par quelques syndicalistes restent calmes. Ils voudraient tous entrer à la mairie, mais finalement comprennent qu’un tel mouvement de foule provoquerait des incidents discréditant du coup leur action. Il faut beaucoup parler, expliquer, temporiser, relativiser, mais une chose demeure certaine : ils sont à l’écoute et en demande vis-à-vis des adultes. Une jeune fille examinant mon badge « Front de Gauche » m’interpelle : « Dites, monsieur, la Gauche, c’est quoi exactement ? ». Des manifestants, exhibant des drapeaux CFDT et CGT « empruntés » le 19/10, me disent : « C’est quoi la différence entre CGT et CFDT ? ». De ces questions candides émerge une réelle soif de savoir et de comprendre des choses jusqu’ici loin de leurs préoccupations quotidiennes. Ceux qui qualifient la jeunesse de troupeau de moutons cornaqué par les syndicats feraient bien d’y regarder à deux fois avant de proférer de telles inepties.

La délégation n’ayant pas obtenu gain de cause auprès de la municipalité, la foule se disperse sans heurts à 11:00 et rendez-vous est donné à ceux qui le souhaitent l’après-midi à l’Union Locale CGT pour y rédiger un tract et négocier avec les directions des lycées une amnistie pour absence non justifiée, mais oh combien justifiable !

Jean-Marc Claus, correspondant de l’Humanité.fr

20) Lycéens et étudiants ensemble pour appuyer la grève Source dépêche Reuters

PARIS (Reuters) - Les syndicats de lycéens et d’étudiants font cause commune pour appuyer les grèves contre la réforme des retraites et devaient manifester jeudi pour la première fois séparément des salariés, partout en France.

L’irruption des jeunes dans ce mouvement se confirme de jour en jour malgré les appels du gouvernement à la responsabilité des parents et en dépit d’incidents qui ont émaillé certaines mobilisations, en banlieue parisienne et à Lyon notamment.

Selon le ministère de l’Education nationale, 312 lycées étaient bloqués ou perturbés jeudi, soit 7,25% du total des établissements. Le syndicat lycéen FIDL annonce pour sa part un chiffre de 1.300 lycées mobilisés, dont 700 bloqués ou pratiquant le "barrage filtrant" à leurs entrées.

"La force et la puissance du mouvement lycéen ne faiblissent pas et la détermination des lycéens est chaque jour plus forte contre la réforme actuelle des retraites", dit la FIDL dans un communiqué. "Aujourd’hui, les lycéens exigent une autre réforme pour ne pas être une génération sacrifiée".

Le mouvement semble s’étendre à une partie des 83 universités françaises, mais l’ampleur de la mobilisation dans ce secteur est incertaine, les chiffres étant très divergents selon les sources.

L’Unef, principal syndicat étudiant, proche de la gauche, annonce 33 universités affectées, dont 14 bloquées totalement ou partiellement. Le ministère de l’Enseignement supérieur parle de cinq universités touchées et une seule bloquée, à Pau.

Selon l’Unef, cinq universités ont été fermées administrativement et par précaution, sur décision du président d’université : à Rennes, Lyon, Montpellier, Saint-Etienne et Toulouse. Le ministère confirme quatre fermetures mais estime que Saint-Etienne n’est pas fermée mais perturbée.

MANIFESTATIONS PARTOUT EN FRANCE

Des assemblées générales devaient se tenir une peu partout dans la journée et une trentaine d’autres universités envisageaient de se rallier au mouvement, au-delà des 33 mentionnées par l’Unef, dit le syndicat dans un communiqué.

Selon lui, 14 universités étaient bloquées "totalement ou partiellement" sur décision des étudiants réunis en assemblée générale : deux à Paris, ainsi que Poitiers, Nantes, Limoges, Pau, Le Havre, Le Mans, Amiens, La Rochelle, Lille, Rennes, Perpignan et Clermont-Ferrand.

Cette notion de "blocage partiel" semble être à l’origine des divergences de chiffres avec le ministère, dont un porte-parole estime que le syndicat comptabilise des perturbations mineures, comme la fermeture d’une salle de cours.

A Paris, le défilé des jeunes devait partir de Jussieu, près des universités, en début d’après-midi, pour rejoindre la place Denfert-Rochereau via la place d’Italie.

D’autres manifestations étaient prévues à Aix-en-Provence, Bordeaux, Caen, Grenoble, Lille, Nantes, Perpignan, Rennes, Rouen, Saint Etienne et Toulouse.

Les syndicats lycéens et étudiants estiment que les jeunes sont concernés par le recul de l’âge légal de la retraite à 62 ans car, selon eux, la réforme va maintenir au travail des salariés âgés et donc compromettre davantage les perspectives de premier emploi.

Des forces de sécurité importantes devraient être déployées autour des cortèges de jeunes. Des incidents impliquant souvent d’autres jeunes étrangers aux manifestations se sont produits ces derniers jours.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal

Source : http://www.lepoint.fr/lyceens-et-et...

19) Les syndicats lycéens et l’UNEF appellent à une grande journée d’actions jeudi 21 octobre

L’UNL, la Fidl et l’Unef appellent à une journée nationale d’actions jeudi Social mardi 19 octobre 2010

L’UNL et la Fidl, les deux principales organisations lycéennes, et l’Unef, premier syndicat étudiant, ont annoncé mardi une nouvelle journée nationale d’actions jeudi pour « amplifier la mobilisation » contre la réforme des retraites « de manière pacifique ».

A Paris, le rassemblement est prévu jeudi à 14h 00 à Jussieu, a précisé le porte-parole de la Fidl, Tristan Rouquier.

L’UNL et l’Unef, première organisation étudiante, appellent par ailleurs à un rassemblement mercredi à 11h 00 devant le Sénat, à Paris.

Selon l’Unef, 29 universités étaient mobilisées dont 10 bloquées mardi et 190.000 jeunes dans la rue. « Les étudiants sont désormais entrés de plein pied dans la mobilisation », estime le syndicat étudiant qui « se félicite de la réussite exceptionnelle » de la journée de mardi.

18) 1.200 lycées « engagés » dans la journée de mardi après-midi, dont 850 subissant « blocage ou barrage »

Selon le ministère de l’Education, 379 lycées sont perturbés dans l’hexagone, soit le chiffre officiel le plus haut depuis le début du mouvement.

De son côté, la Fidl évoque 1.200 lycées « engagés » dans la journée de mardi, dont 850 subissant « blocage ou barrage ». Luc Chatel a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait dans la journée au Mans, où un collège a été détruit par un incendie.

17) Selon l’UNL, 850 lycées sont mobilisés ce 19 octobre 10h du matin AFP

261 lycées étaient "perturbés à des degrés divers" ce matin, soit 6 % des 4.302 lycées de France, selon le ministère de l’Education nationale, tandis que l’UNL, premier syndicat lycéen, faisait état de "850 lycées mobilisés, dont 550 bloqués à la mi-journée.

L’UNL avait d’abord estimé, en milieu de matinée, à 650 le nombre de lycées mobilisés, et 400 le nombre d’établissements bloqués.

Vendredi, le ministère avait comptabilisé 306 lycées "perturbés" à des degrés divers, tandis que l’UNL avait fait état de 900 établissements mobilisés dont 550 bloqués.

A Paris, une vingtaine (sur une centaine au total) étaient mobilisés, dont Charlemagne, Jean-Lurçat, Voltaire, Rabelais, Sophie-Germain, François-Villon, Fénelon, Camille-Sée, selon le syndicat, qui précise que des "AG (assemblées générales) ont lieu ou sont prévues dans beaucoup de lycées".

Un rassemblement était prévu devant l’Hôtel de ville à Paris à 14H00.

16) 650 lycées sont perturbés ce matin 18 octobre...

261 lycées sont perturbés ce matin, selon le ministère ; il y en a 650 selon le syndicat UNL.

Des incidents ont éclaté, notamment à Nanterre... L’avenue qui mène au lycée Joliot-Curie, à Nanterre, a été coupée à la circulation. Le lycée, lui, est bloqué par ses élèves. Mais des incidents ont rapidement éclaté... Face aux élèves, une cinquantaine de gardes mobiles et de policiers. Qui répliquent aux jets de pierres par des gaz lacrymogènes - sans parvenir à disperser la foule pour autant.

Les autres occupations de lycées sont ce matin plus pacifiques. A Paris, une vingtaine sont touchés. Colbert, dans le Xe arrondissement, était bloqué par des poubelles et des palettes ; Turgot a provoqué d’importants embouteillages place de la République.

A Bordeaux, le prestigieux lycée Montaigne n’a pas échappé au mouvement. Il est bloqué par des lycéens, rejoints par des étudiants.

A Lyon, des groupes mobiles de lycéens marchaient ce matin en cortège, selon la préfecture, “commettant des dégradations sur leur passage”, dans les VIIe et VIIIe arrondissements.

Sur les réseaux sociaux, des élèves faisaient état de blocages de plusieurs établissements, comme Michelet à Nantes, Estienne-d’Orves à Nice, Chevrollier à Angers ou Alain-Fournier à Bourges.

Source : France Info

15) Fontainebleau : Dans un pays non fasciste, le rôle de la police est-il d’humilier et apeurer des jeunes de 15 ans ?

14) La mobilisation lycéenne s’amplifie à Paris

Plus de la moitié des lycées de Seine-Saint-Denis, 36 sur 64, sont bloqués lundi matin, ainsi que 4 collèges, confirmant un renforcement du mouvement, a-t-on appris auprès de la préfecture du département

Dénonçons la répression policière intolérable exercée contre les lycéens (communiqué unitaire, Front de Gauche, Voynet, Démocrates, NPA, PCF...) 9 articles

13) Appel UNL pour le 19 octobre

Les lycéens toujours aussi présents face à la réforme des retraites !

Massivement présents dans les cortèges, les lycéens étaient là, une fois de plus, pour défendre leur droit à l’avenir. Cette réforme les mettra encore plus en situation de précarité, en renforçant le chômage des jeunes.

Nous ne voulons pas que, dans l’unique volonté de satisfaire les agences de notation mondiales, le gouvernement nous impose de travailler de trente à soixante-sept ans, avec des périodes de chômage et dans des conditions chaque jour un peu plus difficiles.

Face au problème de financement du système de retraite par répartition, les lycéens demandent au gouvernement de repenser entièrement sa réforme :

- en assurant à tous une retraite à soixante ans à taux plein.

- en mettant en œuvre une politique d’emploi massive, notamment d’emploi publique.

- en prenant en compte dans calcule des annuités les périodes de formation, de stage, d’innactivité forcée et de chômage.

12) 100 000 lycéens dans la rue et 1100 lycées touchés par la grève ce 14 octobre

11) 14 octobre : 1100 lycées perturbés par la grève

10) 14 octobre : Les lycéens marseillais dans la rue

9) Retraites : l’UNL appelle les lycéens à se mobiliser jeudi 14 octobre

8) 800 lycées touchés par les grèves ce 12 octobre

7) Les jeunes ne se laisseront pas voler leur avenir. 50 lycées bloqués et 100 mobilisés le 11 octobre. Article de l’UNL

6) Revue de presse

5) La retraite selon Sarkozy : Travailler plus, vivre moins ! (appel FIDL pour le 12 octobre)

4) 8 octobre Près de 20 000 lycéens amplifient le mouvement !

3) Bravo aux lycéens de Rodez par Jacques Serieys

2) 7 octobre AUCH, 1000 lycéens manifestent et bloquent

1) Au plan national le 7 octobre

12) 100 000 lycéens dans la rue et 1100 lycées touchés par la grève ce 14 octobre

Impressionnante ! La mobilisation de ce jeudi poursuit sur sa lancée et s’amplifie encore ! Ce sont selon l’UNL 1100 lycées qui ont été perturbés donc 700 bloqués. Prêt de 25% des lycées sont donc touchés par le mouvement. Surtout, ce ne sont pas moins de 100 000 lycéens qui ont manifesté partout en France souvent accompagnés d’étudiants et salariés ! Et demain ils promettent d’être encore très nombreux.

Agde : 1 lycée bloqué.

Alès : Des centaines de lycéens ont manifesté.

Ambérieu : 350 lycéens ont manifesté, rond point bloqué.

Annemasse : 300 lycéens ont manifesté, un lycée bloqué.

Antibes : La plupart des lycées sont bloqués.

Arras : 1500 lycéens ont manifesté.

Avignon : Plusieurs lycées bloqués, 300 lycéens ont manifesté.

Bellegarde : 200 lycéens ont manifesté.

Béthune : 1500 lycéens ont manifesté.

Blois : 1000 lycéens ont manifesté.

Bordeaux : 5000 personnes ont manifesté donc plusieurs centaines de lycéens.

Bourg en Bresse : 600 lycéens ont manifesté.

Brest : 3000 lycéens ont manifesté.

Brive : Plus de 1500 lycéens ont manifesté.

Caen : 600 lycéens ont manifesté.

Carcassonne : Au moins 5 lycées bloqués. 900 lycéens ont manifesté. Blocage des rond points.

Chambery : 300 lycéens ont manifesté.

Charenton-le-Pont : 500 lycéens ont manifesté.

Cherbourg : 500 lycéens ont manifesté.

Clermont Ferrand : 1 lycée bloqué.

Dinan : 300 lycéens ont manifesté.

Dunkerque : 1000 lycéens ont manifesté.

Etaples : Plusieurs centaines de lycéens ont manifesté.

Grasse : La plupart des lycées sont bloqués.

Guingamp : 200 lycéens ont manifesté.

Lamballe : 400 lycéens ont manifesté.

La Rochelle : Plusieurs centaines de lycéens ont manifesté.

La Roche sur Yon : 1500 lycéens ont manifesté.

Laval : 1500 lycéens ont manifesté.

Le Havre : 3000 lycéens ont manifesté.

Le Mans : 2000 lycéens ont défilé, blocage du périphérique.

Lens : 2000 lycéens ont manifesté.

Lille : 1 lycée bloqué. 1200 lycéens et étudiants ont manifesté.

Loudéac : 200 lycéens ont manifesté.

Lunel : 2 lycées bloqués. 1000 lycéens ont manifesté.

Lyon : 400 lycéens ont manifesté.

Marseille : Nombreux lycées bloqués. Des centaines de lycéens ont manifesté.

Mende : 1 lycée bloqué, 200 lycéens dans la rue.

Montpellier : 1500 lycéens ont manifesté, rues bloquées, embouteillages monstre.

Montreuil : Plusieurs centaines de lycéens ont manifesté.

Nantes : 2500 lycéens dans la rue.

Narbonne : Au moins 2 lycées bloqués, des centaines de lycéens ont manifesté.

Nice : La plupart des lycées sont bloqués.

Nîmes : 2 lycées bloqués. 2000 lycéens ont manifesté.

Niort : Plus de 1000 lycéens ont manifesté.

Orléan : 2000 lycéens ont manifesté.

Paimpol : 400 lycéens ont manifesté.

Paris : Au moins 30 lycées bloqués. Plusieurs centaines de lycéens ont manifesté.

Perpignan : 2000 lycéens ont manifesté.

Poitiers : 400 lycéens et étudiants ont manifesté.

Poligny : 300 lycéens ont manifesté.

Rennes : 5000 lycéens ont manifesté.

Reims : 4000 lycéens ont manifesté.

Saint Brieuc : 4500 lycéens ont manifesté.

Saint Malo : 700 lycéens ont manifesté.

Saint Nazaire : 1000 manifestants dont des centaines de lycéens.

Sète : 2 lycées bloqués. 350 lycéens ont manifesté.

Toulouse : 20 000 manifestants dont prêt de 10 000 lycéens et étudiants !

Tours : 2000 lycéens ont manifesté.

Vannes : 2 lycées bloqués.

Villeneuve d’Ascq : 1 lycée bloqué.

LISTE TRES INCOMPLETE ! 

Source : http://vivelagreve.wordpress.com

11) 14 octobre : 1100 lycées perturbés par la grève

Les lycéens, qui ont rejoint le mouvement sur le tard, continuent à manifester. 342 lycées étaient "perturbés à des degrés divers" ce jeudi matin en France, soit 7,9% des 4.302 lycées du pays, a annoncé le ministère de l’Education nationale.

Le syndicat UNL comptait de son côté 1100 établissements "mobilisés", dont 550 la moitié sont "bloqués" en signe de protestation contre la réforme des retraites. Le ministère ne disposait pas "a ce stade" de chiffres sur le nombre d’établissements "bloqués". Selon l’UNL, "une trentaine" d’établissements étaient bloqués à Paris, notamment Hélène-Boucher, Chaptal, Balzac, Buffon, Jacques Decour, Voltaire, Janson-de-Sailly, Montaigne, Racine, Maurice-Ravel.

A Toulouse, plusieurs milliers de personnes, dont un gros contingent de lycéens, manifestaient jeudi sans attendre la nouvelle grande journée de contestation annoncée pour samedi 16 octobre contre la réforme des retraites. Dans le même temps, plusieurs lycées de la quatrième ville de France et de son agglomération ont été bloqués et des milliers de jeunes n’ont pas suivi les cours. "J’ai l’impression que le mouvement (lycéen) s’est amplifié par rapport à hier", a dit le directeur de la communication de l’Académie, Michel Monredon.

Plusieurs manifestations de lycéens ont eu lieu dans le Sud-Est. Environ 1.500 lycéens, selon la police, ont défilé dans les rues de Montpellier et des manifestations ont eu lieu aussi à Lunel et Clermont-L’Hérault (Hérault). A Montpellier, les lycéens ont convergé à pied vers le centre-ville depuis plusieurs établissements de la ville, provoquant des perturbations du trafic routier. Au total, en Languedoc-Roussillon, 56 lycées généraux ou professionnels étaient perturbés, dont 13 entièrement bloqués, selon le rectorat.

Source : L’Express

http://www.lexpress.fr/actualite/ec...

10) 14 octobre : Les lycéens marseillais dans la rue

Une manifestation lycéenne spontanée s’est déroulée jeudi matin dans les rues de Marseille.

Partis du lycée Colbert, bloqué dès 8h du matin, les élèves ont défilé bruyamment sur les Vieux-Port et la Canebière, rejoints par des lycéens de léonard de Vinci et du lycée des Remparts. Ils protestent contre le projet Woerth-Sarkozy de réforme des retraites. A la mi-journée, ils étaient devant le lycée Mongrand, avant de se diriger vers le lycée Michelet.

Actuellement, des élèves de plusieurs lycées (Thiers, Marseilleveyre, Diderot...) se sont retrouvés devant Michelet où ils sont maintenant près de 300.

Ils se dirigent vers la Bourse du travail où ils prévoient de retrouver les professeurs à 14h .....

.....pour une ACTION "bruyante".... ( Mais.... CHUT ! )

18h : Manifestation « veillée éducative » intersyndicale aux flambeaux des Réformés ’au Vieux Port

9) Retraites : l’UNL appelle les lycéens à se mobiliser jeudi 14 octobre

Au lendemain des manifestations contre la réforme des retraites auxquelles ont participé de nombreux jeunes, l’Union nationale lycéenne a appelé mercredi les lycéens à poursuivre la mobilisation jeudi.

Assemblées générales et manifestations sont au programme de cette nouvelle journée d’action. A Paris, l’UNL prévoit notamment un rassemblement devant le siège du Medef, le patronat français, à 15H30.

135 lycées perturbés mercredi

Mercredi, la première organisation lycéenne n’avait pas donné de consignes spécifiques mais 135 lycées, soit 3,1 % de l’ensemble des lycées français, étaient plus ou moins perturbés. Parmi eux, 29 étaient totalement bloqués selon le ministère, qui notait « un fort taux d’absentéisme ». La veille, on dénombrait entre 357 établissements (selon le ministère) et 800 (selon l’UNL) perturbés.

Après l’appel de Ségolène Royal aux jeunes à manifester dans le calme mardi, la Peep (deuxième fédération de parents d’élèves de l’enseignement public) s’est insurgée contre une « instrumentalisation des jeunes. » « Quelle image ces adultes donnent-ils à des jeunes en construction ? Dans quel monde vivons-nous ! Un monde où des adultes brandissent l’étendard de la peur et prônent une société de la défiance et de la désobéissance auprès de nos jeunes », peut-on lire dans un communiqué.

25 lycées perturbés en Ile-de-France

Mercredi, en Ile-de-France, trois lycées étaient bloqués (dans l’académie de Versailles) et 25 perturbés. A Paris, le ministère a compté sept tentatives de blocage. En Seine-Saint-Denis, selon l’inspection d’académie, deux lycées de Villepinte et Noisy-le-Sec connaissaient des barrages filtrants. Dans le Val-de-Marne, à Chennevières-sur-Marne, environ 200 élèves ont bloqué le lycée polyvalent Champlain, pour continuer la « révolution » face à la réforme des retraites. A noter quelques incidents dans le Val d’Oise, à Argenteuil et à Sarcelles, où deux proviseurs ont été légèrement blessés mercredi matin.

Dans le sud du pays, 200 lycéens bloquaient à Cahors le lycée Clément-Marot, tandis qu’à Saint-Christol-lès-Alès (Gard) la départementale D6110 était coupée en matinée en raison d’une manifestation de jeunes. Selon le rectorat de Nice, trois lycées étaient perturbés par des barrages filtrants dans les Alpes-Maritimes et cinq dans le Var.

A Marseille, les enseignants du lycée Saint-Exupéry ont décidé dans la matinée de reconduire la grève pour le retrait de la réforme des retraites. D’autres assemblées générales devaient se tenir dans la journée dans plusieurs établissements de la ville, alors que 300 enseignants réunis en intersyndicale ont voté mardi soir le principe d’une grève renconductible.

8) Grève : 90 000 lycéens dans la rue, selon l’UNL

Selon l’organisation lycéenne UNL, 90.000 lycéens ont manifesté. 357 établissements ont été perturbés, selon le ministère de l’Education, 800 selon l’UNL.

7) Les jeunes ne se laisseront pas voler leur avenir. 50 lycées bloqués et 100 mobilisés le 11 octobre. Article de l’UNL

Des lycées étaient bloqués (environ 50) et mobilisés (environ 100) aujourd’hui comme à Auch (1000 lycéens), à Rodez (1500 lycéens), à Toulouse (500 lycéens) à Caen et Lisieux (1000 lycéens), à Verdun (600 lycéens, à Pamiers (800 Lycéens), ou encore à Périgueux et Ribérac où les lycéens étaient près de 800 pour lutter contre le projet du gouvernement.

Le gouvernement doit arrêter de faire la sourde oreille. Il doit désormais prendre en compte la mobilisation des jeunes, des salariés et des retraités. Les lycéens étaient près de 15 000 dans les rues de toute la France à se mobiliser, le gouvernement ne peut faire l’impasse sur ce tournant de la mobilisation.

Ainsi, l’UNL demande au gouvernement de répondre aux exigences citoyennes, et notamment celles des lycéens. Il ne peut continuer à mépriser le mouvement social au profit des agences de notations mondiales. La retraite à 60 ans à taux plein est possible, les réponses avancées par le gouvernement ne sont ni les bonnes ni les seules possibles !

L’UNL appelle dès maintenant tous les lycéens à préparer les mobilisations en assemblées générales dans tous les lycées de France et à se mobiliser massivement les 12 octobre contre le projet de loi sur les retraites.

Cette réforme des retraites va aggraver les inégalités et la précarité. Reculer l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans c’est empêcher les jeunes de pouvoir s’insérer sur le marché de l’emploi dès la sortie de leurs études. Le gouvernement fait le choix de ne pas donner de perspectives d’avenir à la jeunesse, d’autant plus pour les 150 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme. Ces derniers ont de fortes difficultés dans leur insertion socioprofessionnelle et ils devront de plus travailler 50 – 51 ans pour toucher une retraite.

De plus, cette réforme va particulièrement toucher les lycéens en filière professionnelle et en CAP qui devront travailler 46 – 47 ans pour pouvoir toucher une retraite. En plus de casser le service public d’éducation, et donc la formation des jeunes, le gouvernement casse leur possibilité d’emploi ainsi que leur retraite.

L’UNL prévient le gouvernement : les jeunes ne se laisseront pas voler leur avenir, sur l’autel d’une réforme désastreuse pour la cohésion de notre modèle de société !

Considérant qu’il est nécessaire pour notre société d’avoir le droit à une vie après le travail, et donc une retraite à 60 ans à taux plein, l’UNL demande :

* La prise en compte des années d’études, des périodes d’inactivités forcées et de chômage dans le calcul des annuités.

* La mise en place d’une politique de l’emploi, et notamment de l’emploi publique afin de donner à tous un emploi et ne pas laisser près d’un million de jeunes sur le carreau.

6) Revue de presse

* Le Figaro : "La contagion menace désormais de s’étendre aux étudiants et aux lycéens qui s’efforcent de se mobiliser. Des notes internes circulant au sein du ministère de l’Intérieur qualifient l’organisation de ce mouvement d’assez structuré. »

* Midi Libre : « L’Élysée en a peur, s’exclame Le Midi Libre. Oui, les jeunes sèment la panique dans les couloirs du pouvoir. Ce sont eux qui peuvent faire basculer le mouvement social. Dans tous les lycées de France, le cours du jour sera le suivant : rejoindre ou pas la grève de demain. Le risque d’embrasement est réel. »

* Quentin Delorme (UNL) dans Libération : " Aujourd’hui, on nous dit qu’on n’a rien à faire dans la rue alors que le gouvernement défend sa réforme en soutenant qu’elle est faite pour les jeunes ! », pointe-t-il, joint par Libération.fr. « On a le droit de manifester dans la rue pour défendre nos droits. Vouloir nous en priver avec des déclarations de ce type, c’est irresponsable »

5) La retraite selon Sarkozy : Travailler plus, vivre moins ! (appel FIDL pour le 12 octobre)

« Ni 62, ni 67 ans. Il n’y a pas d’âge pour se battre pour le droit à la retraite à 60 ans… »

Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’entête dans son projet de réforme des retraites. Lentement, il DÉTRUIT les retraites et la perspective d’en toucher une un jour disparaît avec...

Nous, jeunes, lycéens et travailleurs de demain, devons réagir contre cette vie de galère et de précarité que l’on nous prépare !

• Non au départ en retraite à 62 ans,

• Non aux 41,5 années de cotisation pour toucher une retraite complète,

• non au recul à 67 ans de la retraite à taux plein.

Et ce n’est pas fini ! Cette reforme est la sixième depuis près de 20 ans et ils nous annoncent déjà qu’elle ne réglera pas le problème !

Face à l’autisme du gouvernement, une mobilisation massive, unie et solidaire est indispensable pour qu’il comprenne la nécessité d’abandonner, purement et simplement son projet de loi injuste et inégal.

Tous, nous serons concernés, à plus ou moins long terme par les conséquences de l’application de cette réforme. Tous, nous devons être impliqués et réagir pour nos droits et notre avenir.

Nous exigeons le retrait de cette REFORME !

Nous exigeons la discussion d’un vrai projet juste et équitable.

Si Sarkozy et son gouvernement font pour l’instant la sourde oreille aux contestations citoyennes et aux mobilisations du pays, mais nous savons qu’ils ont peur de voir la jeunesse descendre dans la rue.

Pour protéger notre avenir et ne pas être la « génération sacrifiée » !

Tous dans la rue,

Mardi 12 octobre

4) 8 octobre Près de 20 000 lycéens amplifient le mouvement !

Le mouvement lycéen s’amplifie et s’étend !

Selon le ministère, 80 lycées étaient aujourd’hui concerné par des mouvements de manifestation. Le mouvement s’étend et commence à s’amplifier dans certaines villes. Ce sont prêt de 20 000 lycéens qui se sont mobilisés ce jour, sans qu’aucun mot d’ordre n’est été lancé, une fois de plus !

Angoulême :300 lycéens ont manifesté ce matin.

Auch : 800 lycéens ont manifesté aujourd’hui.

Avignon : le lycée Maria Casarès est bloqué.

Bayeux : Des établissements ont été bloqués aujourd’hui.

Besançon : 600 lycéens ont manifesté aujourd’hui.

Béziers : 500 lycéens ont manifesté aujourd’hui.

Boulogne sur Mer : Manifestation lycéenne ce jour.

Caen : 1000 lycéens ont manifesté (le double d’hier), tous les lycées de la ville étaient concernés !

Calais : 250 lycéens ont manifesté.

Carcassonne : 800 lycéens ont manifesté ce matin.

Charleville-Mézières : 400 lycéens ont manifesté selon la police.

Cherbourg : Ils étaient 360 à manifester selon la police.

Condé sur Noireau : Des établissements étaient bloqués.

Falaise : Etablissements bloqués.

Firminy : 400 lycéens ont manifesté ce matin.

Limoges : 1000 lycéens ont manifesté ce matin.

Lisieux : 200 lycéens se sont rassemblés ce matin.

Mulhouse : 150 lycéens ont manifesté.

Nevers : Les lycéens ont manifesté.

Périgueux : 500 lycéens ont manifesté aujourd’hui.

Rodez : 1500 lycéens ont défilé aujourd’hui.

Privas : Les lycéens ont manifesté.

Ruelle : Les lycéens ont manifesté.

Saint-Jean-d’Angély : Environ 200 élèves des lycées Audouin-Dubreuil et Blaise-Pascal de Saint-jean-d’Angély ont manifesté vendredi matin.

Saint Omer : 300 lycéens ont défilé aujourd’hui.

Saint-Quentin : 1500 lycéens se sont réunis ce matin, 400 lycéens ont ensuite manifesté.

Sarlat : 250 lycéens ont manifesté aujourd’hui.

Soyeux : Les lycéens ont manifesté.

Tarbes : Les lycéens ont manifesté.

Toulouse : 250 lycéens ont manifesté.

Valence : 900 lycéens ont manifesté aujourd’hui.

Vire : Lycées bloqués.

Source : http://vivelagreve.wordpress.com

Casseurs, hors des rangs lycéens !

Un point négatif est à relevé, des incidents se mêlent parfois à la mobilisation lycéenne et risquent de discréditer le mouvement entamé. Les violences envers les personnes sont inacceptables et doivent être dénoncée au plus vite !

Saint Quentin : Un groupe a pris la tête du cortège et encerclé un véhicule de police. Les jeunes gens n’étaient vraisemblablement pas de slycéens. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour se dégager. L’un d’eux a été jeté à terre et roué de coups de pieds. Transporté à l’hôpital, il a pu en sortir dans l’après-midi. source

Angoulême : Des dégradations ont aussi été commises dans et autour d’un lycée à Angoulême, donnant lieu à trois interpellations. source

Bonneville : En Haute-Savoie, deux lycéennes ont été brûlées au visage, dont une sérieusement, à l’allumage d’un tonneau rempli de matière inflammable lors d’une manifestation spontanée, selon la préfecture. source

3) Bravo aux lycéens de Rodez par Jacques Serieys

Le mouvement lycéen me surprendra toujours. Je n’avais entendu parler de rien ces derniers jours. Jeudi matin, 7 heures 50, devant mon lycée... rien ne me laisse encore penser qu’une grève contre la loi Retraite va partir dans 5 minutes. Quand sonne l’entrée en cours, 300 à 400 élèves affluent de tous côtés vers le portail d’entrée, s’organisent et partent rejoindre en manifestation les autres lycées.

A 10 heures, les non grévistes sont dans la cour pour la récréation lorsque, "par miracle", la manifestation des grévistes débouche en faisant un bruit incroyable ; la cour se déverse très vite dans la rue. Constatant que des centaines de jeunes tiennent leur téléphone portable à la main, je demande à une fille s’il y a un lien entre cet objet et la grève. Elle me répond "Bien sûr, ça fait plusieurs jours qu’on est en contact comme ça de lycée à lycée, surtout ce matin pour les classes où il y avait peu de grévistes comme la mienne et dans laquelle on est resté pour préparer le grand coup de la récréation".

Dans la journée, des amis m’apportent un grand nombre d’informations dont j’extrais seulement quelques faits significatifs :

* la massivité du mouvement. A son apogée, la manifestation lycéenne de Rodez a compté 1280 participants réels (à 30 près). Vu la nature des mouvements lycéens où certains sont là à 8 heures mais pas à midi ou à midi mais pas à 15 heures, on peut avancer environ 2500 lycéens dans le mouvement sur la journée

* la combativité importante de ce mouvement lycéen. Il est marqué, comme toujours par une grande hétérogénéité de niveau de conscience et d’implication dans la lutte mais le noyau d’animateurs comprend au moins 30% du total, d’où l’impression de bloc mobilisé que donna la manifestation durant toute la journée.

* le lien fort entre ces lycéens et les syndicats en lutte contre la loi retraite.

* l’impact de cette grève lycéenne sur l’ambiance dans les entreprises et administrations de Rodez. Les locaux de La Poste et d’EDF étant situés au centre du chef-lieu de l’Aveyron ont vu passer et repasser les lycéens, idem pour certains grands magasins. Mon impression, c’est que beaucoup de salariés sont favorables à un grand mouvement pour balayer la loi des Retraites et les charlots qui la portent mais qu’ils restent dubitatifs sur l’existence de forces suffisantes pour tenter l’aventure. Les lycéens ont enflammé, peut-être conjoncturellement, un supplément d’espoir hier après-midi.

* le soutien massif de la population à ce mouvement contre une loi retraite qui condamne énormément de jeunes à la précarité et au chômage

* la haine exacerbée de militants de droite qui n’hésitent pas à provoquer les lycéens. Ceux-ci dénombrent en une journée deux blessés sérieux (dont un du lycée professionnel Saint Joseph admis à l’hôpital, cinq points de suture à la tête)

* ce climat électrique s’est constaté aussi lorsque la police s’est imposée autour de la manifestation (circulation...) provoquant quelques réactions lycéennes spontanées, vite contrôlées par les organisateurs, mais que je n’avais jamais vues sur Rodez, même en 1968.

Jacques Serieys

2) 7 octobre AUCH, 1000 lycéens manifestent et bloquent

A AUCH, ce matin à l’initiative d’une dizaine de lycéens, tous les lycées sont bloquées et une manifestation monstre a été improvisée en ville.

Réforme des retraites : près de 1000 lycéens manifestent dans les rues d’Auch

Cette manifestation s’est organisée via Facebook et des SMS envoyés tôt ce matin par une poignée de lycéens du Garros La manifestation contre la réforme des retraites s’est organisée via Facebook et des SMS envoyés tôt ce matin. Au final, près de 1000 lycéens ont pris d’assaut les rues auscitaines, faisant le tour des établissements scolaires, effectuant un arrrêt devant la préfecture à grands renforts de slogans revendicatifs contre le gouvernement.

"Une seule solution, la manifestation !" ou "Sarko, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue !" ont résonné en haute puis en basse ville de la cité gasconne. Devant des policiers quelque peu pris de court et débordés, aucun incident n’était heureusement à déplorer à 10h30.

"Nous ne sommes pas là pour casser ou tout faire flamber, seulement pour gueuler notre mécontentement", livrait un des leaders du cortège avant de proposer un arrêt devant le siège de l’UMP.

Ce vaste rassemblement est né de la motivation d’une poignée de lycéens du Garros. Ce matin, à 6h45, après avoir envoyé plusieurs messages à des élèves des autres lycées de la cité, ils ont organisé le blocus de leur établissement, installant poubelles et voitures devant l’entrée et appelant leurs camarades à sortir dans la rue. "On était dix, raconte Fabien, 17 ans, élève en terminale Génie civile. On a bloqué avec ce qu’on a pu. C’est simple, on ne se voit pas travailler jusqu’à 65 ou 70 piges."

Le blocus des lycées publics d’Auch devrait perdurer toute la journée. Et demain, il se pourrait que la mobilisation continue. Dans le Gers, deux autres communes étaient également concernés par une manifestation lycéenne, à Nogaro et Samatan, à l’ouest et à l’est du département.

Source : http://www.sudouest.fr/2010/10/07/r...

1) Au plan national le 7 octobre

- Angoulème, une centaine de lycéens manifestent.

- Auch : 1000 lycéens ont défilé dans la journée, de nombreux blocus étaient organisés.

- Avignon : 60 lycéens tiennent un piquet de grève devant le lycée René-Char.

- Bayeux : le lycée Arcisse-de-Caumont est bloqué par 250 lycéens.

- Besançon, des centaines délèves bloquent le lycée Pergaud.

- Caen : Les lycées Victor Lepine et Fresnel ont été bloqué aujourd’hui par 150 et 200 lycéens. Le lycée Pierre Simon est lui aussi bloqué et l’internat a été fermé.

- Carpentras : Manifestations lycéennes devant les lycées Victor Hugo et le lycée agricole Louis-Giraud.

- Charleville-Mezière, 400 lycéens ont manifesté dans la matinée.

- Cherbourg, 500 lycéens manifestent.

- Hirson, 300 lycéens ont manifesté dans la matinée.

- Le Creusot : 150 lycéens ont manifesté ce matin.

- Lisieux, 300 à 400 lycéens ont organisé des barrages filtrants à la sortie d’un établissement, selon la police. Le lycée Gambier vient de suivre.

- Mende : 1000 lycéens ont défilé ce matin.

- Nogaro : Manifestation lycéenne aujourd’hui.

- Orange : Manifestation lycéenne devant le lycée de l’Arc.

- Périgueux : Plus de 500 lycéens ont défilé ce matin.

- Rethel, manifestation lycéenne ce matin.

- Rodez, 2500 lycéens manifestent.

- Saint Quentin, lycée Concordet bloqué.

- Samatan : les lycéens ont manifesté aujourd’hui.

- Sedan, les lycéens des lycées Jean-Baptiste-Clément et Pierre-Bayle ont manifesté aujourd’hui.

- Toulouse : 250 lycéens ont bloqué une avenue.

- Verdun, 500 lycéens manifestent.

- Vire, 40 lycéens se sont réuni devant le lycée pro Jean Mermoz.

- Vivier au court, Les lycéens de l’établissement Louis-Armand ont manifesté.


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