Automne 2010 Les travailleurs des raffineries préservent leurs forces pour la suite du mouvement (22 articles)

mercredi 25 mai 2016.
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Printemps 2016 Raffineries et dépôt pétroliers : un combat décisif sur les revendications et contre la loi Travail

22) Charles Foulard (CGT Total) : "on a gagné la bataille des idées"

Le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard, a confirmé vendredi que les raffineries du groupe allaient vers une reprise du travail, estimant toutefois que les syndicats avaient "gagné la bataille des idées" sur la réforme des retraites.

"On pressent qu’on se dirige vers une reprise, c’est un fait, mais il ne faut pas préjuger de ce qui va se passer dans les assemblées générales", a déclaré M. Foulard, soulignant que trois autre votes étaient encore attendus.

"Il a encore trois sites qui n’ont pas voté la reprise - Donges, Grandpuits et Feyzin - car les assemblées générales auront lieu entre 12h00 et 14H00"

A l’issue de plus de deux semaines de conflit, le responsable CGT, a estimé que les syndicats avaient "gagné la bataille des idées". "Les argumentations des syndicats sur la possibilité d’avoir une autre réforme, notamment sur le financement, ont été entendues", a-t-il estimé. "Le pire aurait été de ne rien faire et on en serait à ressasser les thèses du gouvernement" sur le financement du système de retraite, a-t-il affirmé.

"Nous ne sommes pas passés loin de l’objectif, il a manqué quelques catégories professionnelles en plus dans la grève", a jugé M. Foulard. Pour lui, "une démonstration de force et d’unité" a été faite et "les retraites, on a pas fini d’en parler".

La suite ici :

http://www.google.com/hostednews/af...

21) Après une septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, des votes ont mis fin au mouvement de grève

"La reprise du travail a été votée à 77% ce matin en assemblée générale et le travail a repris à 8 heures", a annoncé Eric Delmas, délégué CGT à la raffinerie Total de Gonfreville l’Orcher, près du Havre. Les salariés avaient entamé un mouvement de grève le 12 octobre.

"Toutes les autres raffineries (de la région, ndlr) ont repris le travail, donc ça n’avait pas de sens de continuer", a-t-il commenté. La raffinerie rejoint celle de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, qui a été la première des six raffineries du groupe Total à voter la reprise.

Les salariés du terminal pétrolier de la Compagnie industrielle maritime (CIM) du Havre ont également voté vendredi la fin de la grève. "La reprise du travail a été votée à 77% ce matin en assemblée générale, car tout le monde reprend ailleurs", a réagi Fabrice Modeste, représentant de la CGT. Le constat est le même à la raffinerie de Dunkerque, qui a voté vendredi matin la reprise de l’activité.

"Il y a eu une certaine lassitude", explique Emmanuel Lepine, qui est le seul de la raffinerie de Gravenchon à être venu manifester jeudi. "On a eu l’impression de jouer le rôle de locomotive pendant 15 jours sans qu’il n’y ait de grèves reconductibles dans les autres secteurs de l’économie. On a conscience que les seules raffineries en grève n’étaient pas à même de faire plier le gouvernement".

Les salariés ont voté à bulletins secrets

Les salariés de la raffinerie Total de Donges ont voté ce 29 octobre après midi la reprise du travail. 286 se sont exprimés pour, 35 se sont abstenus et 68 ont voté contre. La raffinerie était à l’arrêt depuis le 12 octobre dernier. Il faudra environ une semaine pour que le site tourne à nouveau à plein régime.

20) Les raffineries ne redémarrent pas ; elles vont participer par la grève à la journée du 28 octobre

Quelle surprise d’entendre sur France inter « 3 raffineries ont suspendu le mouvement et vont reprendre de l’activité ». Alors que la veille lors d’une visite aux grévistes de la raffinerie de Donges la détermination était là, et aussi pour toutes les autres.

Renseignement pris auprès d’un délégué CGT de la raffinerie de Donges, il s’avère que ca n’est pas prêt de repartir. Petite explication...

Il y en effet 3 raffineries qui ont suspendu le mouvement.

* La raffinerie de Reichstett (Bas-Rhin) ,de la compagnie helvétique Petroplus, qui venait d’annoncer sa volonté de fermer définitivement le site pour le transformer en simple terminal pétrolier, supprimant au passage 253 emplois sur 255. le mouvement a été suspendu suite à la garantie de la part de la direction de ne plus fermer le site ! La raffinerie est alimentée en pétrole brut par un pipeline qui vient du port pétrolier de Fos sur mer qui lui est en grève et lâche rien. La raffinerie ne peut donc pas redémarrer !

* 2 raffineries du groupe Exon une à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et une à Port-Jérôme (Seine-Maritime). Elle ont toutes les 2 suspendu le mouvement après que la direction ait mis le paquet sur la table et leur ait proposé le paiement intégral des jours de grève !! tout en sachant qu’elles ne pourraient par redémarrer aussi. En effet celle de Fos est alimentée par le même terminal pétrolier de Fos sur mer. Celle de Normandie est alimentée par l’entreprise SIM qui est également en grève et ne lâche rien également !!

Les 9 autres raffineries (6 du groupe Total, 1 Petroplus, 2 Basell) sont toujours dans le mouvement contre la mise en place de la réforme des retraites !!

La pénurie de pétrole ne s’éloigne pas. L’approvisionnement par bateau ne suffira pas a couvrir les besoins quotidiens. Ce n’est pas le moment de se faire duper par une presse mal renseignée et démobilisatrice !!

Continuons à généraliser la grève, à durcir le ton et à soutenir les grévistes.

Des caisses de solidarité circulent un peut partout, pour celle de Donges on en est a 30 000€.

19 La Suisse au bord de la pénurie de produits pétroliers

La raffinerie suisse lyonn basel qui est située en Suisse est à l’ arrêe. LES CAUSES SONT PLUS DE PETROLE A RAFFINER EN RAISON DU BLOCAGE DU PORT DE MARSEILLE . L oléoduc n ’approvisionne plus la raffinerie.

Source journal suisse romande diffusé a 4h45 ce matin sur france info

18) Pénurie d’ essence : 44 % des stations services à sec le 25 octobre

http://www.zagaz.com/france-penurie...

17) La raffinerie de Donges à nouveau bloquée ce dimanche 24 octobre

Depuis quelques jours à Donges, les camions citernes défilent au rythme de 200 ou 300 par jours, et la nouvelle court qu’un pétrolier à moitié plein de gazoil arriverait ce Dimanche. Il semblerait que les réserves du dépôt se vident, et qu’il ne resterait plus de quoi tenir jusqu’à Jeudi ou Vendredi. Les fonds de cuves sont mêmes envoyés dans les pompes, choses exceptionnelle, puisque ce mélange est plein d’impuretés et a toutes les chances de flinguer les filtres à gazoil. Face à cette tentative de casser le blocus, la résistance s’est organisée et la contre-attaque n’a pas tardée.

Arrivé à 4H du mat sur les lieux, déjà de nombreuses personnes présentes devant la raffinerie. Quelque chose comme 50 personnes se sont données rendez-vous pour bloquer la sortie des camions citernes de leurs 2 parkings à quelques centaines de mètres du piquet de grève. Beaucoup plus de monde que ces derniers jours à la même heure. De l’autre côté de ce piquet, à la même distance se tient LE rond-point stratégique pour l’Ouest, celui que les forces du désordre ont débloquées il y a quelques temps, puisqu’il donne accès au dépôt de carburant de la raffinerie. Depuis ce jour, ce rond point est surveillé de près en permanence pas quelques cars de CRS, et les camions défilent, provoquant la colère des grèvistes qui ne digèrent pas d’avoir perdu ce rond point.

Le préfet ayant réquisitionné 11 chauffeurs pour conduire ce Dimanche, et donné les autorisations de circulation puisque les camions ne sont pas censé circulé le Dimanche, les personnes présentes ont allumé un feu à la sortie des parkings ou sont rangés les camions citernes pour la nuit. Le responsable des transports et les gendarmes passeront quelques fois constaté de très loin que la sortie est impossible, et vers 6H il devient évident qu’ils ont abandonné l’idée de transporter du carburant aujourd’hui. Si cela avait été le cas, les conducteurs seraient apparus à 5H, heure habituelle d’embauche.

Pour se donner de la marge, une grande quantité d’huile est versée sur le bitume à la sortie des parkings, et des psssss sifflant dans la nuit révèlent que les roues des camions sont en train de se dégonfler. Il sera donc très difficile aujourd’hui pour ces camions de circuler, et les manifestant-e-s rejoignent gaiement le piquet de grève.

Il est aux alentours de 7H et le soleil commence à se lever. Un nouveau feu est lancé, il fait froid.

16) Grévistes matraqués à Grandpuits et ailleurs ! Réagissons immédiatement ! (Front de Gauche, NPA)

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15) Bataille juridique sur la réquisition à la raffinerie de Grandpuits "Je préfère risquer 5 ans de prison que d’entrer dans cette dictature..." (Yannick, salarié de Grandpuits) Articles et video

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14) Caen : Blocage des dépôts de carburant et barricades (video)

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13) Point au 21 octobre en matinée

Les 12 raffineries de métropole sont en grève. Les accès à celle de Total à Grandpuits (Seine-et-Marne) sont toujours bloqués mercredi, malgré la réquisition du personnel.

3.190 stations-service sont "momentanément vides", sur 12.311, et 1.700 sont "en difficulté sur un des produits", selon le gouvernement.

Les dépôts pétroliers de La Rochelle, du Mans et de Donges (Loire-Atlantique) ont été débloqués dans la nuit, mais celui de Donges a été aussitôt rebloqué, puis partiellement libéré.

Ceux de Caen, Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), Ouistreham (Calvados) et Brive ont été bloqués, puis débloqués, tandis que ceux de Brest et Illzach (Haut-Rhin) restaient paralysés.

12) Pénurie de carburants : 58 % des stations à sec !

Ce pointage vient d’être réalisé ce 20 octobre 2010 par zagaz.com, premier site collaboratif de comparaison des prix du carburant dans les villes de France et sur autoroute.

http://www.zagaz.com/

11) Dépôts de carburant : Port de Bouc...Avignon...blocages en série

D’un blocage à l’autre, à l’appel d’un syndicat ou d’un autre. Cgt, Fo, Sud, et Cfdt et les grévistes restent déterminés contre la réforme des retraites aujourd’hui au vote au sénat. Comme dans le reste du pays, les actions se poursuivent.

Ce matin, c’est à Port de Bouc qu’à l’appel de la Cgt, le dépôt pétrolier a été bloqué. Dépôt stratégique puisqu’il alimente en kérosène, les aéroports de la région.

A Marseille, les 3 tunnels urbains ont été bloqués par des grévistes du syndicat FO. Dans la matinée, les forces de l’ordre sont intervenues, ensuite à Marseille encore, les bus et les tramways sont au dépôt, bloqués par la Cgt, FO, Sud et la CFDT. En fin de matinée, des grévistes ont envahi la chambre de commerce et d’industrie toujours à Marseille.

Vidéos :

Sur le blocage de Port de Bouc : Hélène Ohresser professeur d’Histoire Sud education, Jean Marie Michelussi délégué Cgt-Chimie.

Devant le tunnel St Charles à Marseille, Patrick Ruel FO, puis Eugène Caselli président de MPM. 

A propos des bus et trams : Chérif Boukhmala, un chauffeur de bus et Bernard Gardiolo Cgt RTM. 

Dans le Grand Avignon, pas de bus ce matin, à l’exception de la navette qui mène du centre ville à la gare TGV.

Hier soir à Toulon, les chauffeurs routiers à l’appel de leur syndicat majoritaire CFDT et rejoints par la CGT ont organisé des barrages filtrants à l’entrée de Toulon. Barrages toujours en place au petit matin.

http://mediterranee.france3.fr/info...

10) Carburant : raffineries et dépôts bloqués, 4000 stations-service à sec ce mardi 19 octobre 2010

Le point sur les blocages de dépôts pétroliers et de raffineries et sur les stations service touchées mardi 19 octobre .

Les douze raffineries de métropole ne produisent plus de carburants.

Raffinerie Total de Grandpuits :

Les accès à la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne) étaient toujours bloqués mardi 19 octobre au matin par un barrage, mais les grévistes réquisitionnés ont repris le travail pour fournir en carburants les services publics de santé et de sécurité, selon la CGT.

L’accord passé avec la direction lundi après-midi "a été reconduit ce matin jusqu’à vendredi 06h, après une réunion avec la direction", a expliqué à l’AFP Franck Manchon, délégué CGT de la raffinerie. "La quinzaine de salariés réquisitionnés a repris le travail vers 08H00" mais "cela ne concerne que l’approvisionnement pour les services publics de santé et de sécurité", a-t-il ajouté.

"Il est hors de question de lever le barrage pour alimenter les stations-services de Total dans un but lucratif", a-t-il martelé, ajoutant qu’il y a une "vérification des destinations des produits pétroliers par les organisations syndicales" à la sortie du site de Grandpuits.

Selon Franck Manchon, "environ 150 personnes ont fait mardi une chaîne citoyenne vers 05Hh00, avant la réunion avec la direction", afin "d’empêcher l’entrée des salariés non grévistes et non réquisitionnés".

Devant la raffinerie, le barrage, renforcé par des feux de palettes et de pneus, est constitué de salariés de Total, de cheminots, d’agents EDF, d’habitants des alentours ainsi que d’étudiants. Il est en place depuis dimanche après-midi.

Dépôt de carburant à Caen :

Les grévistes ont étendu mardi matin le blocage d’un dépôt de carburant entamé lundi matin tôt, à un parc d’une trentaine de camions citernes jouxtant le site.

La route menant au dépôt a été en partie dépavée et la route d’accès au parc barrée, notamment avec ces pavés. Conteneurs à poubelles et feu participaient également au barrage.

Lundi matin, un autre dépôt avait été bloqué, à Ouistreham, à une quinzaine de km au nord sur le littoral mais il a été débloqué 12 heures plus tard sur invitation des forces de l’ordre, dans le calme, selon les gendarmes et la CGT.

La préfecture du Calvados a réquisitionné 12 stations services du département pour "les services à caractère prioritaire, les secours et les urgences", a indiqué un porte-parole.

Dépôt pétrolier Rubis :

Situé sur la zone industrielle de Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-maritime), il a été débloqué pour la deuxième fois mardi matin après 24 heures de blocage, a-t-on appris de sources policière et syndicale.

Rubis avait été débloqué samedi matin avant l’aube, après avoir été bloqué depuis la veille. Le site avait été rebloqué lundi matin à 05h00 avant d’être à nouveau débloqué dans le calme mardi vers 04h.

Appartenant à Petroplus, la raffinerie de Petit-Couronne, située à quelques kilomètres du dépôt Rubis, est toujours à l’arrêt depuis une semaine, a-t-on rappelé de même source.

Stations-service :

Environ 1.000 stations-service du groupe Total sont en rupture d’un ou de plusieurs carburants, soit près d’un quart des 4.300 stations que compte le réseau de la compagnie pétrolière française, a annoncé une porte-parole du groupe.

Pour l’ensemble de la France, une station-service sur cinq, soit plus de 2.500 stations sur les 12.500 du pays, était en situation de pénurie lundi soir, selon les informations recueillies auprès des distributeurs.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...


Ce matin, 18 octobre, les 12 raffineries françaises ont reconduit la grève. Des routiers les ont rejoints aussitôt sur de nombreuses actions dans les régions.

9) 18 octobre 11h57 : Un nouveau dépôt pétrolier bloqué en Seine Maritime

Le dépôt pétrolier Rubis, situé sur la zone industrielle de Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-maritime), est à nouveau bloqué depuis lundi 5H00 du matin, a-t-on appris de source syndicale. Rubis avait été débloqué samedi matin avant l’aube, après avoir été bloqué depuis la veille. Appartenant à Petroplus, la raffinerie de Petit-Couronne, située à quelques kilomètres du dépôt Rubis, est également toujours à l’arrêt depuis une semaine, a-t-on rappelé de même source.

8) Ouest : Des dépôts pétroliers bloqués ce matin 18 octobre

Des dépôts pétroliers et des zones commerciales ont été bloqués lundi matin dans la région ouest par des routiers ou des grévistes de plusieurs branches professionnelles, relate lundi Ouest-France . Des barrages filtrants ont également été mis en place depuis dimanche soir. Les accès à la zone industrielle sud du Mans (Sarthe) ont été restreints. En Aquitaine, près de Bordeaux, une trentaine de personnes ont mis en place le blocage d’une plate-forme frigorifique pour protester contre la réforme des retraites.

Source : Ouest france

7) 18 octobre 9h05 : Le dépôt de Brest bloqué

Les accès au dépôt pétrolier du port de Brest sont bloqués depuis 4H00 du matin lundi. Dans un premier temps, les manifestants -notamment FO - appuyés par des étudiants, ont bloqué les entrées du dépôt pétrolier mais ils en ont été repoussés par les forces de l’ordre. Ils se sont alors repliés vers les deux ronds points menant au dépôt. Vers 8H30, une trentaine de camions étaient bloqués sur ces ronds-points par environ 80 manifestants.

6) 18 octobre 7h40 dans le Languedoc

Le terminal pétrolier de Port-la-Nouvelle (Aude) est bloqué lundi matin par des militants de la CFDT et de la CGT qui empêchaient tous les camions de venir se ravitailler dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, selon la CFDT routiers. Le dépôt pétrolier de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, est également bloqué depuis 04H00 du matin par des routiers, selon un représentant CFDT.

5) 18 octobre 7h35 en Basse Normandie

7h35 : Les deux dépôts pétroliers de Basse Normandie, situés à Caen et Ouistreham, sont bloqués depuis 04H00 lundi matin.Le dépôt de Ouistreham est bloqué essentiellement par des salariés grévistes des entreprises de transports et celui de Caen par une cinquantaine de salariés de plusieurs branches professionnelles.

4) Situation dans les raffineries au 17 octobre

Depuis le 12 octobre, lendemain de la première journée nationale de grève reconductible, les raffineries françaises ont été bloquées les unes après les autres.

Huit des douze raffineries, dont les six du groupe Total, ont commencé à durcir le mouvement mercredi 13 octobre, avant d’être finalement rejointes par les autres. Les expéditions d’essence à la sortie des usines de raffinement sont stoppées. De là, le mouvement s’étend aux dépôts de carburant. La France possède 160 dépôts pour alimenter les stations-service. Une poignée de ces dépôts, dont l’approvisionnement est menacé, étaient bloqués mercredi dernier.

Bilan de la semaine : "Il y a une raffinerie qui fonctionne à débit minimum (Fos-sur-Mer), les onze autres sont à l’arrêt", a précisé l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

3) Les 12 raffineries de métropole sont en grève

Et ce alors que le bras de fer aux dépôts pétroliers s’intensifie : tandis que certains sont débloqués par la police sur ordre de l’Elysée, d’autres sont bloqués par les grévistes.

Les 12 raffineries de métropole étaient en grève vendredi 15 octobre, parfois temporairement. Les raffineries d’Esso à Gravenchon (Seine-Maritime) et de Petroplus à Reichstett (Bas-Rhin) sont venues s’ajouter aux sites déjà en grève, a-t-on appris auprès des directions et syndicats.

Dix d’entre elles étaient par ailleurs à l’arrêt ou en cours d’arrêt, contre 8 jeudi, pour cause de grève ou de manque de pétrole brut, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

Dans un communiqué, la CGT du groupe Total a affirmé qu’"il fallait remonter à 1968 pour retrouver pareille mobilisation" de l’ensemble des raffineries françaises.

Manoeuvres d’arrêt, grèves reconduites...

Depuis 22h jeudi et l’arrivée de l’équipe de nuit, la raffinerie de Port-Jérôme Gravenchon est en grève et la production affectée, a indiqué la direction nationale d’Esso. Jusqu’alors, ce site ne comptait qu’une poignée de grévistes.

La grève à la raffinerie de Reichstett a débuté à midi dans le secteur des expéditions et devait commencer à 13h pour le personnel de production. Le site étant classé Seveso, des salariés devaient être réquisitionnés pour assurer la poursuite des activités à un niveau réduit, ont précisé des sources syndicales. Ce mouvement vise à obtenir du groupe suisse Petroplus "des réponses claires" sur l’avenir de ce site qu’il cherche à vendre, a expliqué la CFDT.

Dans les six raffineries Total, la grève se poursuivait vendredi, de même que les manoeuvres d’arrêt, selon la direction du groupe pétrolier.

A la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), la direction a débuté jeudi la phase d’arrêt et les grévistes devaient vendredi reconduire lors d’une assemblée générale le mouvement, d’après la CGT.

La raffinerie Esso de Fos (Bouches-du-Rhône) est touchée à la fois par le blocage des terminaux pétroliers de Marseille à l’appel de la CGT portuaire, et par la grève sur les retraites, qui était suivie dans la matinée, comme la veille, par les personnels chargés des expéditions, a indiqué la direction du groupe. L’équipe de l’après-midi devait se prononcer à la mi-journée sur la poursuite ou non de l’arrêt de travail.

Encore autour de l’Etang de Berre, les raffineries LyondellBasell et Ineos sont en grève, d’après des sources syndicales.

Dépôts de carburants : blocages, déblocages, et reblocages

Du côté des dépôts de pétroliers et de carburants, un véritable jeu du chat et de la souris s’est instauré vendredi matin entre policiers et grévistes . Tandis que certains dépôts étaient débloqués par les forces de l’ordre à la demande de l’Elysée vendredi dans la matinée, d’autres étaient bloqués par les grévistes.

Les dépôts sont devenus le principal moyen de pression dans le cadre du conflit sur les retraites depuis que la production de carburants est affectée par le blocage de terminaux pétroliers dans les ports et les mouvements de grève dans les raffineries.

L’oléoduc approvisionnant en carburants les aéroports d’Orly et de Roissy, notamment, ne fonctionnait plus vendredi matin, n’étant plus approvisionné par la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne), en grève depuis plusieurs jours.

D’autre part, les autorités ont fait intervenir les forces de l’ordre pour libérer les accès de trois dépôts au petit matin, ceux de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Bassens (Gironde) et Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), afin de prévenir le risque de pénurie de carburants. Deux autres sites, bloqués depuis l’aube à Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) et à Lespinasse près de Toulouse, ont été débloqués, également dans le calme.

"On ne peut pas se permettre une pénurie d’essence, il faut penser à toutes celles et tous ceux d’entre nous qui ont besoin de se déplacer", a justifié le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau.

La décision de déblocage a été prise jeudi soir lors d’une réunion autour du président Nicolas Sarkozy à l’Elysée.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a réagi modérément, estimant que ce déblocage n’était pas la "méthode qui permettra de sortir de l’impasse sur la réforme des retraites". Il a accusé le gouvernement de "tendre le climat dans le pays".

De nouveaux dépôts ont été aussitôt bloqués par des manifestants, au Mans (Sarthe), à Caen, Ouistreham (Calvados), La Rochelle et Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours.

Résultat, plusieurs centaines de stations-service étaient dépourvues de carburant vendredi, a indiqué l’Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP).

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

2) La dernière raffinerie qui fonctionnait encore sera bloquée à partir du vendredi matin 15 octobre !

Dix raffineries sur douze sont désormais touchées par la grève. La pénurie de carburants touche aussi les aéroports. A Orly et Roissy, l’approvisionnement est réduit de moitié depuis le week-end dernier. Mais, pour le moment, il n’y a pas de risque que les avions restent cloués au sol.

Le carburant provient de quatre terminaux pétroliers. Depuis le début de la grève, un seul continue de fonctionner. Il s’agit de la raffinerie de Port-Jérôme. Mais dès vendredi matin le site sera bloqué, suite à l’appel de la CGT à l’arrêt de la production dès jeudi soir.

http://www.europe1.fr/France/Les-ae...

1) Le mouvement se durcit dans les raffineries

Les grévistes dans les raffineries pourraient jouer un rôle central dans le mouvement social contre la réforme des retraites, avec un durcissement de leurs actions qui rend réel le risque de pénurie de carburant.

Huit des douze raffineries françaises, dont les six du groupe Total, étaient en grève mercredi, au lendemain d’une première journée nationale de grèves reconductibles.

"On va vers un durcissement du mouvement", a déclaré un responsable CGT du secteur des raffineries.

Tandis que le mouvement semble s’essouffler dans d’autres secteurs, il se renforce dans les raffineries, qui pourraient assumer le rôle joué par les transports publics en 1995.

La grève de ce secteur cette année-là, fortement médiatisée, avait été le symbole de la contestation contre le "plan Juppé" sur les retraites et la sécurité sociale. Ces grèves furent à l’époque les plus importantes en France depuis celles de mai 1968.

"Puisque le gouvernement ne veut pas nous écouter quand on est dans la rue, on va appuyer sur la partie économique. Avec les raffineries, on peut bloquer en deux jours l’alimentation en carburant de la France", a dit Yvon Scornet, responsable CGT à la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime).

Six raffineries sont menacées d’arrêt total, et dans huit d’entre elles les expéditions à la sortie des usines sont bloquées. Elle ne peuvent ainsi ni être alimentées en pétrole brut, ni expédier des produits raffinés.

Les salariés de cinq raffineries ont entamé les opérations d’arrêt des installations de production et une sixième raffinerie pourrait suivre, dit-on de source syndicale.

À cela s’ajoute la grève des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, près de Marseille, entrée mercredi dans son 17ème jour et qui prive plusieurs raffineries d’approvisionnement en brut.

Ce mouvement menace à court terme l’approvisionnement en carburant du sud-est de la France. "Avant la fin de la semaine, il n’y aura plus d’essence dans les stations-service (du sud-est), c’est une certitude", a dit à Reuters Laurent Mathieu, délégué CGT à la raffinerie Ineos de Lavera.

Le mouvement s’étend à toute la branche pétrole. Les salariés des exploitations de produits pétroliers du Havre, qui alimentent quatre raffineries du bassin parisien, ont ainsi voté mercredi à 100 % la grève reconductible, annonce la CGT.

La France possède 160 dépôts pour alimenter les stations-service. Une poignée de ces dépôts, dont l’approvisonnement est menacé, étaient bloqués mercredi et les syndicats disent ne pas savoir si le mouvement pourra s’étendre.

L’Union française des industries pétrolière (Ufip) a affirmé lundi qu’il n’y aurait pas de rupture d’approvisionnement dans les stations-service en France pendant encore "une bonne semaine". L’Ufip n’a cependant pas précisé à combien serait ramené ce délai en cas de grève de plusieurs jours dans les raffineries.

Source :

http://www.lepoint.fr/economie/retr...


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