16 octobre dans le Tarn : une nouvelle journée de manifestations réussie

lundi 18 octobre 2010.
 

Nouvelle journée de manifestation dans le Tarn comme partout en France. Et toujours la même mobilisation. La détermination se lit sur les visages. La colère aussi et le sentiment partagé d’être méprisé par ce gouvernement. Jusqu’où faudra-t-il allé pour être entendu ? Certains qualifie ce gouvernement d’autiste. Ils se trompent. La droite sarkozyste est engagée dans un bras de fer à la "Tatcher" avec la volonté de briser le mouvement social et les organisations syndicales. Nous devons rester unis, soudés derrière nos organisations syndicales, solidaires des salariés qui reconduisent les grèves. Les partis politiques doivent pour leur part, au delà de leur soutien, expliquer inlassablement qu’une autre politique est possible, que nous avons les solutions pour maintenir la retraite à 60 ans sans allongement des annuités avec un taux de remplacement de 75 %, que nous mettrons en oeuvre cette politique sans faiblir devant les éxigences du MEDEF si nous sommes porté au gouvernement.

Malgré le temps gris et plutôt frisquet nous sommes toujours aussi nombreux à battre le pavé. Les slogans et les banderoles montrent la convergence des luttes en ce 16 octobre, journée choisie à la fois par l’intersyndicale pour demander le rejet du projet de loi Sarkozy-Woerth et par les 110 organisations réunies autour de l’appel citoyen "Non à la politique du pilori" pour protester contre les lois "sécuritaires" Hortefeux et Besson qui mettent en cause les principes mêmes de la République et de l’état de droit.

2) Tarn : "Ils sont venus, ils sont tous là, déterminés... on sent un certain agacement des salariés"

Source : http://www.ladepeche.fr/article/201...

On prend les mêmes et on recommence, malgré le froid. La panoplie était encore bien armée hier matin : fumigènes, pétards, musique, banderoles, pancartes, sifflets.

Top-départ à 10 h 40 : on réactive les compteurs ! Comme mardi dernier, le challenge sera d’apercevoir, depuis le pont Villegoudou, la fin du cortège sur l’autre pont, celui de Metz ! Pari gagné. Un énorme « coucou » d’un pont à l’autre confirme que la mobilisation est encore une fois remarquable.

« Pour le moment, les manifestations restent pacifiques mais on sent un certain agacement des salariés », affirme Patrice Crémade, secrétaire de l’Union locale CGT. Dans ses rangs figurent Laurent, 39 ans, pièce maîtresse du « commando pétards » qui tire à certaines… cibles, ainsi que Karine, 41 ans, dont la perruque flamboyante est vite repérée par la centaine de lycéens ouvrant le cortège : « Au moins, ils me voient. Je suis là pour calmer le jeu si ça dérape du côté des jeunes. »

Une fois encore, ils sont venus, ils sont tous là, déterminés. Du personnel soignant du centre hospitalier intercommunal aux Mazamétains de Valéo, en passant par les Dourgnols, les Puylaurentais, les Lautrécois… le Sud Tarn quoi ! Dans la foule des manifestants, on aperçoit aussi quelques élus. Et puis le collectif 81 et sa casserole : « Après les chaises musicales, voici la casserole musicale ! annonce Claude. Côté pile, elle joue dans les graves ; côté face, les aiguës ! » Lorsque le cortège atteint la place Jean-Jaurès, la vie semble s’arrêter sur le marché. Les consommateurs regardent, estiment l’ampleur de la manifestation, tandis que les lycéens donnent de la voix. Commerçant non sédentaire, Jacques, de Lacaune, regrette : « Notre boulot ne nous permet pas de les rejoindre mais le cœur y est, je suis solidaire ! »


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