Prendre parti : sans organisation, pas d’horizon, et réciproquement (par Pierre Cours-Salies, FASE)

mercredi 27 octobre 2010.
 

Pour ne pas croire voir trop souvent du neuf, une précaution historique s’impose*. On ne peut parler naïvement de « révolution démocratique ». Nos options de critique et dépassement des formes de parti d’institutionnalisation, d’intégration et de cogestion du système capitaliste datent, pour le moins, du 19e siècle.

Cette introduction peut occuper des jours de discussions. Ici, de simples notes.

Quel héritage révolutionnaire ?

Chef, parti et masses… Une plaisanterie des syndicalistes révolutionnaires et des socialistes de gauche, dans les premières années du 20e siècle, portait sur les conditions pour qu’un chef ait une audience. Il lui fallait se placer à gauche au bon moment et rassembler : le grand nombre de zéros derrière lui faisait toute la différence. Jeu de mot toujours d’actualité, malheureusement. Ces rapports de délégation donnaient une place à ceux qui formaient les troupes : les adhérents trouvaient un peu leur compte, au moins dans la reconnaissance sociale, d’où une des origines des partis de masse disciplinés.

Oligarchie d’intégration… Dès 1902, le débat porte sur la fonction contradictoirement intégratrice au système capitaliste de ces types de partis de masse, oligarchiques bourgeois et, expérience faite, socialistes. Le ressort essentiel était dans la délégation de pouvoir et la recherche de la reconnaissance dans les institutions. Il est analysé très tôt, avec des optiques différentes (Moïsei Ostrogorski, Roberto Michels, Max Weber)

Les polémiques françaises entre syndicalistes révolutionnaires et socialistes guesdistes opposaient, dans des brochures officielles de la CGT, le « Parti du travail » au Parti de l’Assemblée (le modèle de, la social-démocratie allemande).

Sans rompre avec le parti socialiste (PSU, Section française de l’Internationale ouvrière) qu’il avait contribué à rassembler, et qui devait « changer les institutions en République sociale », Jean Jaurès proposait une ligne mixte, liant batailles idéologiques, électorales et place de l’auto-organisation. Il avait gagné la sympathie des syndicalistes révolutionnaires français, pas sans actes concrets ni sans motif ; eux-mêmes, avec le poids grandissant d’un État social-national, avaient besoin de relais politiques !

Le modèle du Parti socialiste allemand (lassalien puis « marxiste »), derrière en chef capable d’assurer prestige et représentation dans les institutions pour négocier avec les gouvernants, a été combattu par Marx, dès 1875, dans La critique du Programme de Gotha, texte censuré et peu lu.

Ces interrogations à développer englobent les courants de la social-démocratie d’avant 1914, dont Rosa Luxemburg, Léon Trotski …

Mais, pour discuter du projet de révolution démocratique, il me semble nécessaire de revenir à un fil conducteur qui a des racines dans les contradictions des Lumières : l’affirmation de l’autonomie individuelle « dépasse » les privilèges, contredit même les limites du règne de la propriété bourgeoise ; je partage pour ma part avec Walter Benjamin ou avec Ernst Bloch, comme avec Jaurès ou Victor Serge, l’idée que la lecture critique de la Révolution de 1789 nous concerne toujours de façon vivante (voir biblio.).

Nous laisserons « le siècle soviétique » pour d’autres débats.

Notre époque et la mémoire autour de Mai 68.

Un très grand nombre de personnes, actuellement, vit une contradiction très dure, qui peut former le ressort du changement, à condition de faire discuter de l’horizon et du chemin dans la pratique collective et dans les objectifs. Sur le plan du rapport au travail, aux productions, à la nature, comme sur celui des institutions et des relations sociales.

Depuis les années soixante, dans les pays d’Europe et l’Amérique du Nord, le développement des moyens techniques de production rend possible une baisse massive du temps contraint par les tâches, ainsi qu’une organisation de la production intégrant des savoirs faire et une nouvelle relations entre les recherches, le contrôle social sur celle-ci et les droits à la formation pour tous et toutes. Ne pas faire cela, disait un Pierre Naville, expose à la banalisation des emplois, à l’appauvrissement de toutes et tous, à la segmentation sociale (1958 et 1963), au chômage de masse. Mais les directions du mouvement ouvrier regardaient ailleurs, sauf une minorité de la jeune CFDT. Autre exemple, les auteurs du printemps de Prague disaient aussi : ne pas changer les formes de la socialisation, c’est ne pas profiter des possibilités de transformation des conditions de vie, et continuer à détruire la nature alors que la propriété démocratique et collective des moyens de production pourrait et devrait changer le cours des choses (Radovan Richta). L’apport d’André Gorz est alors de donner une impulsion à ce débat : une question de « stratégie ouvrière », écrit-il. Des courants équivalents s’expriment (en Pologne, en Allemagne, aux États-Unis… « Les années soixante huit »).

Faut-il en retenir que cela fut porté, en France et dans divers pays d’Europe par des forces capables de mener aussi des grèves de masse, de s’auto organiser, de réaliser des mouvements imposant le droit à la contraception et à l’avortement par la pratique directe ? Faut-il retenir la capacité à des luttes comme celle de Lip et à des mobilisations ouvrières impressionnantes qui ont forgé une masse de militant-e-s ?

Ou bien faut-il l’oublier et retenir seulement qu’au tournant de 1974, sous des prétextes divers, des stratèges capitalistes ont décidé « moins de démocratie et des sociétés avec moins de droits » pour les gens de la moyenne mais plus « gouvernables » ? Une « crise » disaient-ils en réduisant les espoirs à devoir avant tout résister…

D’autres dimensions ont joué, certes. Internationales notamment, où on trouverait ainsi pourquoi le Mai 68 était gênant, sans doute autant que le Che en 1967, ou le pouvoir de Ben Bella en Algérie : « vive la coexistence pacifique, n’est-ce pas, pour le bien des USA et de l’URSS » ?

Mais, ce spectre populaire, ce mouvement capable d’initiative politique et aspirant à l’auto organisation de ses affaires peut-il ressurgir ? Sous d’autres formes, certes. Ou bien faut-il penser que l’histoire est dans une phase de faibles potentialités et de fortes résignations ? Cela change un peu, tout de même, la façon de viser la constitution d’une formation politique nouvelle.

Cette crise de perspective face aux politiques néolibérales finit au cours des années 1990 par faire réagir les forces de l’altermondialisme et du mouvement syndical. Elle dure, toutefois : aucune politique alternative ne vient proposer un horizon.

Pourtant, elle ne présente qu’une figure particulière d’un système encore capable de durer. Mais, en termes marxistes, la double définition de la crise du système capitaliste se résume assez vite. En deux aspects.

Les moyens de développement des forces productives dans leurs capacités de changer les rapports avec la nature, comme dans la possibilité de susciter un nouveau rapport aux emplois se heurtent à la propriété capitaliste actuelle des moyens de production : les multinationales du pétrole, du nucléaire et de l’armement ne laisseront pas faire une diversification des relations à la nature et une diminution du temps contraint qui remettrait en cause leurs rapports de domination et de profit. Les nouvelles relations à la nature devraient attendre que cela puisse leur rapporter ; et pour ce qui est de l’espoir des salarié-e-s de vivre autrement ! Mieux vaut, aux yeux des couches capitalistes dirigeantes, une globalisation qui met les salariés en concurrence et la planète en coupe réglée.

Remarquons le silence, dans les débats de la gauche, sur cette caractérisation du moment historique, comme sur la question de la propriété.

Nous pouvons tabler sur une double rupture, avec les potentialités d’autres productions et avec celles d’une réorganisation des objectifs et des formes du travail et des rapports sociaux. Cela n’est tenable que par une pratique renouvelant les formes de la politique, inséparable de nos options d’orientation.

Des axes de mobilisation qui font converger des forces

La dynamique essentielle se trouve dans des attentes et des exigences ressenties à l’échelle du plus grand nombre. Dans les ancrages des luttes en cours. Qui ne voit que la défense des retraites pour imposer le droit au temps libre et aux revenus pour toutes et tous, doit vaincre les exigences des profiteurs et des spéculateurs des assurances : ce sera une appropriation sociale différente des richesses ou un recul majeur des principes de solidarité de la Protection sociale. Celles et ceux qui s’organisent pour résister peuvent acquérir une conscience de leur force collective et devenir des acteurs des changements, des options sociales, techniques, économiques, politiques.

Rien ne nous laisse indifférents parmi les avancées passées, même si elles comportent des limites et des soumissions aux moyens de domination.

Si des remises en cause de droits peuvent avoir lieu, ne l’oublions pas, c’est d’abord parce que le capitalisme a été contraint, dans diverses périodes, de faire des concessions. Pour nous, cela implique une conscience nette de la portée d’avenir des résistances en cours : le dépassement du capitalisme est déjà commencé.

Mais, combien de forces d’opposition se sont laissées et se laissent couper de tout projet de changement, tisonnant son domaine propre, et instrumentalisées en tenant leur rôle spécialisé ?

Nous devons proposer une organisation qui se rassemble et trouve sa continuité dans diverses campagnes politiques, sociales, culturelles ; dans leur ancrage comme dans leur transversalité.

Énumérons quelques unes de ces lignes d’horizon : elles sont plus développées dans la contribution diffusée avant l’assemblée des 5 & 6 juin.

Les dépenses d’armement doivent être réduites

Nous devons réagir contre le maintien des dépenses d’armement. Même hors de période de « tension » la dénonciation des dangers et du gaspillage mérite d’être constante, à l’image de ce que propose le Mouvement de la Paix et de ses initiatives de rencontres et d’actions communes pour développer une culture de paix, un esprit et des pratiques de coopération internationale.

Les moyens d’information n’appartiennent pas aux exploiteurs

Dans le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) il était décidé que les moyens d’informations ne pourraient être des propriétés privées « soumises aux puissances d’argent ». Les mêmes principes sont d’actualité.

On devrait y ajouter les moyens de télécommunications et les possibilités de l’usage du net. Voilà bien un domaine dans lequel la question de la gratuité d’usage des moyens techniques et celle d’une révolution démocratique sont contemporaines.

Personne n’est de trop : droits à l’emploi, au revenu, à l’autonomie

Le néolibéralisme développe une conception qui remplace l’égalité par l’équité : chacun a ce qu’il lui faut, compte tenu de sa place dans la société.

Nous devons réaffirmer qu’il est du rôle de la société d’assurer à chacun-e une place, de lui donner les moyens d’être l’égal-e de l’autre.

« Abolir le salariat et le patronat » disait la 1ère Internationale. Depuis, dans les pays capitalistes développés, le salariat a été entouré de droits qui ont diminué sa précarité. Aujourd’hui, il faut mettre à l’ordre du jour l’exigence : « un emploi, c’est un droit ; un revenu, c’est un dû ! ». Cela, pour le cas français, est un rappel du Préambule de la Constitution de 1946 repris en 1958.

Nous visons à ce que les remises en cause multiformes de l’organisation du travail débouchent sur un dépassement du capitalisme : que personne ne soit « une force de travail », que toutes et tous aient de vrais droits.

Généraliser les droits humains, sociaux, politiques

Le droit de ne pas être de trop dans la société où on vit parcourt toutes les luttes des précaires et chômeurs, se manifeste par les souffrances des « laissé-e-s pour compte », et dans les contraintes imposées à des salarié-e-s subissant de mauvaises conditions de travail et de vie alors que leurs capacités sociales et individuelles sont bien plus grandes.

La mondialisation par ses effets (division internationale du travail entre régions du monde) ou idéologiques (croyance dans un marché mondial du travail qui met l’ouvrier français en concurrence directe avec l’ouvrier chinois) appelle des formes nouvelles d’internationalisme.

Des Forums sociaux mondiaux, différenciés par activités quand cela est utile seraient seuls à même de donner de telles garanties.

Le temps de travail contraint peut diminuer

Les techniques contemporaines appellent un contrôle social nouveau sur les risques et les potentialités ; une diminution massive du temps de travail est possible, avec une disparition des inégalités entre hommes et femmes, avec une progression des conditions de vie et la garantie du droit à la pluriactivité.

Non à la privatisation des profits accompagnée de la « socialisation » des coûts, des pertes et des nuisances ! Contrôle social et perspective de la liberté grâce aux outils de travail contrôlés par une appropriation sociale.

Développer les services publics et tous les biens communs

Une série de réformes ont été imposées par le mouvement ouvrier sous la forme de « droits » pour tous et pour chacune et chacun au lieu de rétributions directes en salaire ; à la place de la marchandisation de tout, pour l’égalité. Ainsi, la Protection sociale en 1945, les droits reconnus par le Bureau international du travail et l’OIT, des services publics dont l’enseignement public et obligatoire, les droits d’accès à des soins de qualité

Cela vaut pour toute une grande part des services publics, mais aussi pour des droits menacés : eau, culture artistique, énergie, air, ou pour des droits revendiqués : petite enfance, droit à la formation en cours d’emploi, pluriactivité et mobilité positive toute l’existence,… .

Reprises d’entreprises et productions « autogérées »

Combien de productions utiles sont refusées par les spéculateurs capitalistes parce que le taux de profit ne serait, à leurs yeux, pas assez élevés ? Avec d’autres, nous avons signé un texte de soutien aux travailleurs de Total (Dunkerque) comme aux projets de celles et ceux de Sanofi Aventis, qui ont une portée pour bien d’autres cas …

Cette option est décisive : ce que le capitalisme des spéculateurs abandonne doit être pris par les travailleurs qui le veulent, appuyés par le plus grand nombre et par les collectivités territoriales. Nous devrions décider de développer partout de telles perspectives pour en préparer l’essor possible.

Ici, la question de l’autogestion n’est pas le souvenir de « la dernière utopie ». Elle exprime les possibilités du plus grand nombre de faire force collective à partir des besoins de créativité et des capacités sociales et individuelles à notre époque.

Des moyens financiers contrôlés démocratiquement

Nous soutenons le projet d’un secteur financier public fort. Oui, les banques doivent être en grande partie nationalisées et soumises à un contrôle public démocratisé et socialisé. Elles doivent avoir des objectifs de développement de production et d’équipements utiles, socialement et pour l’environnement.

Au lieu de développer des placements spéculatifs, augmentons le taux du livret A, étendons ses fonctions et asséchons encore plus la Bourse. Même l’argent des épargnants mérite mieux que les aventures des « marchés » !

Cessons de nous soumettre à ce que la plupart des pays veulent remplacer par des solutions plus socialisées.

Construire les alternatives

Produire les dépassements alternatifs au capitalisme, au quotidien, c’est le refus du chômage, de ses souffrances, de ses gâchis. Chaque expérience menée avec lucidité peut être une occasion de construire une autre légitimité.

Faire fonctionner autrement la logique sociale suppose des initiatives collectives et des soutiens multiples (économie et sociale et solidaire, agriculture …)

Ruiner la « légitimité » du pouvoir capitaliste

Nous ne proposons donc pas là un programme achevé et des bases d’adhésion au « programme d’une organisation ». Nous proposons ainsi des bases pour une convergence. Et ces luttes, leurs rapprochements et leurs propres caractères spécifiques produisent du savoir, des connaissances, permettent à des participants de se transformer en acteurs du changement.

Le plus beau projet possible au sujet de la société future ne pourra pas se répandre jusqu’à devenir « force matérielle » avec le plus grand nombre seulement par la propagande verbale ou écrite ! C’est bien pour cela que toutes les possibilités d’intervention actives, dans les luttes revendicatives qui montrent comment les richesses devraient être socialisées et utilisées autrement, dans l’organisation des productions comme dans les choix économiques, forment une part importante de notre option : changer les relations entre mobilisations sociales, politiques et institutions.

Que signifie une fédération de forces pour une alternative sociale et écologique ? Un accord autour de ces axes, maintenu, consolidé, renforcé pour en faire une référence pour toutes celles et tous ceux qui veulent se débarrasser du capitalisme. Axes d’activités, de campagne, en affirmant la solidarité de ces divers combats.

Et évidemment, cela inclut les échéances électorales ! Pour changer les institutions de l’extérieur et le relayer à l’intérieur même de celles-ci il faut bien que les conquêtes partielles puissent elles-mêmes retrouver une dynamique et cesser d’être des instruments de gestion passive. Rappelons, ainsi, l’exemple de la Protection sociale, concédée par De Gaule en 1945. On devrait examiner les possibilités, si elle avait été gérée directement par les intéressés, ceux et celles qui en paient les cotisations : les salarié-e-s. Imagine-t-on deux fois le budget de l’Etat géré par des représentants des salariés, officiellement en charge de la santé y compris avec des moyens préventifs sur les lieux de travail ou d’habitation et aussi en charge de financer ou pas des médicaments… Quelle immense place pour une gestion de l’amélioration de la vie quotidienne ! Ou quelle immense gabegie en confinant les moyens de la démocratie entre salarié-e-s au profit de la « gestion » entre responsables ? La question n’aura pas été posée ; mais la confiscation par une élite, à la place du pouvoir à reconnaître aux salariés, montre à quel point les forces principales se réclamant de la « classe ouvrière » ont pu tourner le dos à une perspective d’autogestion, à une démocratie élémentaire.

Construire une autre démocratie, un pouvoir populaire.

Un de mes amis, membre du PCF dans les années 70 se demandait : « comment avons-nous pu confondre dans le même Parti, en URSS et ailleurs, les mafieux et les militants dévoués » ? On serait tenté d’une réponse historiquement fondée : il s’agit d’une vieille histoire d’imitation de la bureaucratie tsariste et de sa continuité par les dirigeants staliniens qui voulaient avant tout stabiliser leur pouvoir. Qu’ils aient tout façonné à cette ambition, des traces historiques en sont données dans l’ouvrage de Moshe Lewin.

Mais on doit cependant retenir un autre critère, sur lequel insistait Victor Serge dans un dialogue non achevé avec Trotsky : l’antidote à ce risque, finalement, ne peut être seulement dans la visée d’un parti qui représente l’avant-garde.

L’antidote, l’instrument collectif si on tire le bilan critique de la victoire de la bureaucratie, c’est une façon qui reste à construire de prendre parti. Il s’agit de viser une forme d’organisation politique qui ait pour but et activité la construction du pouvoir populaire, à la place des institutions de délégation et de direction.

Dans notre pays, sachons proposer des occasions de regroupement avec les organisations, syndicales, politiques, associatives, en prenant en compte les multiples ex de tous les partis et tous les sympathisant-e-s à moitié méfiants comme des jeunes qui veulent disposer d’un outil collectif et pas d’un carcan… Il faut proposer des formes souples, qui apparaissent comme du politique temporaire qui pourra durer : des « comme des comités populaires, des forums locaux pour les luttes et le changement – peu importent les noms, ce n’est pas sans raison que les formes

Bibliographie

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LEWIN Moshe, Le siècle soviétique, Fayard, 2004

MARX Karl, Critique du programme de Gotha (1875),

MICHELS Roberto, Critique du socialisme, Présentation et introduction par P. Cours-Salies et Jean-Marie Vincent, éd. Kimé, 1993

NAVILLE Pierre, Vers l’automatisme social ? Problème du travail et de l’automation,1963

OSTROGORSKI Moïsei, La démocratie et les partis politiques, Calmann-Lévy, 1912

PATAUD Emile et POUGET Emile, Comment nous ferons la révolution, Syllepse, 1995

RICHTA Radovan, La civilisation au carrefour,

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