Copé...ck veut une "réflexion" pour interdire les blocages de raffineries, ports et autres "fonctions vitales du pays".

samedi 6 novembre 2010.
Source : Nouvelobs.com
 

Le patron des députés UMP accuse le "corps syndical" d’"utiliser des méthodes d’un autre temps".

Jean-François Copé ne digère pas le blocage des raffineries qui a été décrété dans le cadre du mouvement de grève contre le projet de réforme des retraites. Le patron des députés UMP a annoncé, mercredi 3 octobre, le lancement, au sein du groupe UMP, d’une "réflexion" en vue d’une interdiction des blocages des raffineries de pétrole, des ports et des autres "fonctions vitales du pays".

"Je n’entends pas que cette épreuve qu’a vécue notre pays" avec le mouvement social contre la réforme des retraites "soit passée par pertes et profits et qu’on passe à autre chose" sans "en tirer toutes les leçons", a-t-il déclaré devant l’Association des journalistes parlementaires.

"On ne peut plus continuer de mener des réformes dans notre pays avec un corps syndical qui utilise des méthodes d’un autre temps ! C’est le seul pays d’Europe où les syndicats se conduisent comme cela", a ajouté Jean-François Copé, en déplorant "qu’aucun grand responsable syndical n’ait trouvé les mots pour condamner les blocages des dépôts de carburants et de ports".

"Toucher au nerf vital du pays"

"S’il s’agit de manifester, de faire grève dans les conditions prévues par la loi, je n’ai aucun problème avec ça. Ce sont des principes fondamentaux de la République qui doivent être préservés. En revanche, bloquer les dépôts de carburants, les ports, c’est toucher au nerf vital du pays, aux fonctions vitales du pays. Et là, je dis : ça, ce n’est pas possible", a poursuivi Jean-François Copé.

Interrogé plus avant sur ses intentions, Jean-François Copé a indiqué qu’il entendait lancer cette "réflexion" dans le cadre d’un "groupe de travail" de députés UMP, qui préparera "un rapport".

"Et là, en fonction du calendrier, on verra si c’est quelque chose qui doit être adopté avant la présidentielle ou qui doit être mis dans le débat présidentiel, pour le faire arbitrer par les Français. Les deux options restent ouvertes", a-t-il dit.


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