Nicolas Bedos, La rafle, Netanyahou et Dieudonné ... (VIDEOS)

mercredi 28 septembre 2016.
 

L’humour peut être politique et ravageur tout en restant rationnel et porteur de valeurs progressistes. Nous proposons à notre lecteur deux vidéos de Nicolas Bedos concernant :

- la première datant de 2011 : l’utilisation commerciale de la shoah qui ne rend pas service au devoir de mémoire et un coup de griffe à l’antisémitisme de Dieudonné

- la seconde datant de 2014 : Dieudonné et l’humour de 1940

B) Dieudonné et l’humour de 1940

Pour visionner cette vidéo, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge)

A) Nicolas Bedos, La rafle, Netanyahou et Dieudonné (2011)

Pour visionner cette video, cliquer sur l’adresse URL portée ci-dessous :

http://www.dailymotion.com/video/xf...

Il en était conscient, averti, prévenu. Vendredi soir dernier, dans sa chronique hebdomadaire au sein de l’émission de Franz-Olivier Gisbert, Nicolas Bedos n’a pas sourcillé en lisant sur son prompteur ses propres mots, défilants en ordre de bataille sous le regard médusé, ou le rire gêné de tous.

La semaine critique , c’est le nom de l’émission en question qui, pour l’occasion, recevait entre autres Michel Rocard, Elisabeth Lévy et Alain Finkielkraut. C’est dire s’il fallait du cran au jeune Bedos, qui décidemment tient beaucoup de son père, pour se livrer à cet exercice périlleux en cette compagnie. En cause ? Une critique franche et directe de la politique menée par l’Etat d’Israël, ainsi que du business éhonté existant autour de la Shoah. Le tout en direct sur le service public s’il vous plait. Le téléspectateur lambda, formaté à l’idéologie dominante depuis l’achat de sa télévision, a eu bien des raisons de se frotter les yeux, perturbé qu’il était par cette chronique fracassante et décalée.

Au départ, l’humoriste oriente son papier sur la critique d’un film récent, Elle s’appelait Sarah, film utilisant avec excès, comme tous ses semblables, « la mémoire de la shoah afin de renflouer les caisses lacrymales du cinéma français », grâce bien entendu au « devoir de mémoire, qui dispense au passage le cinéaste de faire preuve du moindre talent, et lui permet de se hisser vers le million d’entrées en raflant les écoliers d’aujourd’hui pour les parquer de force dans des salles de cinéma pédagogiques ».

Et Bedos de poursuivre, avec encore plus de brio et d’audace : « Jeudi je fais un nouveau rêve, celui dans lequel je pourrais dégueuler sur Netanyahou et sur la politique menée par l’Etat d’Israël sans que personne ne me traite d’antisémite (…) ou d’antisémite inconscient qui, au fond de lui, n’ose le dire consciemment mais rêve de voir pendus : Patrick Bruel, Primo Lévy, Pierre Bénichou et ce qui reste d’Ariel Sharon (…) moi qui suis tellement con que je n’ai pas saisi cette notion très subtile selon laquelle s’indigner devant une politique honteuse c’est vouloir du mal à tous les juifs de la planète ».

Un coup de fouet, une décharge électrique, un rayon de soleil sur le PAF. Quel plaisir de se délecter des sourires crispés d’Elisabeth Lévy, et mieux encore, de l’air effondré du grand Finkielkraut qui, comme par un heureux hasard, venait justement présenter un nouveau livre consacré à - devinez quoi – l’extermination des juifs par les nazis (« L’interminable écriture de l’extermination »). Nicolas Bedos médaillé d’or du courage médiatique de l’année ? L’humoriste a toutes ses chances...

Source : http://www.lepost.fr/article/2010/1...


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