STOP AU MASSACRE DANS LE SAHARA OCCIDENTAL (3 articles)

mercredi 17 novembre 2010.
 

3) Manu Chao s’insurge contre les exactions commises par les forces d’occupation marocaines

Le chanteur, compositeur et interprète international, Manu Chao, s’est insurgé dimanche contre les exactions commises par les forces d’occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés et a appelé la communauté internationale à tenir ses engagements en matière de respect des droits de l’homme au Sahara occidental.

Dans un communiqué diffusé sur son site Internet, il demande à l’Union européenne d’exiger du Maroc de mettre fin à la répression exercée contre la population sahraouie au Sahara occidental et appelle l’Onu à "assumer ses responsabilités et prendre les mesures nécessaires pour l’application de l’article 2 de la déclaration universelle des droits de l’homme".

L’article en question stipule qu’"il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non-autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté".

L’artiste, ami et solidaire de la cause sahraouie, appelle à "l’arrêt immédiat des violences, tortures et disparitions forcées", les qualifiant d’"actes barbares, œuvre néfaste de l’armée marocaine".

Il appelle également au respect des résolutions de l’Onu sur le Sahara occidental et demande à l’organisation onusienne d’élargir les prérogatives de la Minuro au respect des droits de l’homme dans les territoires occupés.

"Il est du devoir de l’Onu de protéger les populations sahraouies dans les territoires occupés et réunir toutes les conditions pour l’organisation du référendum d’autodétermination que ce peuple ne cesse de réclamer", écrit-il sur son site.

L’artiste interpelle, en outre, les gouvernements espagnol et français pour qu’ils "cessent de vendre des armes au gouvernement marocain qui équipe son armée pour torturer et réprimer un peuple fier qui ne réclame rien d’autre que de vivre digne et souverain sur son territoire".

Il fait également injonction à la communauté internationale d’exiger au gouvernement marocain d’"autoriser l’accès des territoires occupés aux medias pour témoigner des exactions commises contre les populations sahraouies, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui", a-t-il tenu à souligner.

Manu Chao appelle, en outre, les organisations internationales à "œuvrer pour la libération des détenus politiques sahraouis" et que "la lumière soit faite sur les militants des droits de l’homme portés disparues".

"Des actions fermes et urgentes doivent être dégagées pour que cesse l’injustice et la barbarie commises par les forces d’occupation marocaine dans les territoires occupés au vu et au su de l’opinion internationale", a-t-il conclu.


Je soussigné Manu Chao, de profession chanteur

> m’insurge contre les insoutenables évènements qui se déroulent actuellement sur les territoires Sahraoui occupés par le Maroc.

> Je demande l’arrêt immédiat des violences, tortures, disparitions de personnes etc en cours actuellement a El Aaiun et sur le reste des territoires occupés. Tous ces actes barbares étant l’œuvre néfaste de l’armée Marocaine.

> Je souhaite que l’Union Européenne exige immédiatement au gouvernement marocain la cessation de la violence exercée contre la population sahraouie dans les territoires occupés de Sahara occidental.

> Je demande que l’ONU prenne les mesures nécessaires pour que soit appliqué l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. > De même que soient appliquées les résolutions adoptées pour les territoires pas Autonomes.

> Je demande à l’Union européenne qu’elle exige a l’ONU que le conseil de sécurité donne au MINURSO la réelle capacité de surveiller et faire respecter les droits de l’homme, informant directement au Conseil de sécurité.

> J’estime également que l’ONU a l’obligation de protéger la population des territoires non autonomes alors qu’ils sont en attente de la célébration du référendum d’autodétermination conformément aux résolutions de l’ Assemblée générale du conseil de sécurité et de l’ Union Africaine.

> Je demande au gouvernements espagnol et français l’arrêt immédiat des ventes d’ armes au gouvernement marocain, dont l’armée tue, torture et réprime le peuple sahraoui.

> Je demande à la communauté internationale d’exiger au gouvernement marocain la libre circulation aux medias, journalistes, presse, etc ... sur les territoires pour qu’ils puissent reporter de ce qui s’y passe. En d’autre mot, l’accès libre aux territoires occupés a toute la presse internationale, ce qui est loin d’être le cas au jour d’aujourd’hui.

> Je demande que l’Union européenne exige la libération immédiate des sahraouis détenus illégalement depuis plus d’une semaine maintenant. * Il y a aussi des centaines de personnes disparues.... Ou sont ils ?

> Je demande que la communauté international fasse pression de manière ferme et urgente sur le gouvernement marocain pour que cesse la barbarie et l’injustice.

Merci de votre attention

Manu Chao

Source : http://www.manuchao.net/news/sahara...

2) SAHARA OCCIDENTAL, STOP AU MASSACRE ! AUTODETERMINATION ! Appel unitaire

Lundi 8 novembre, le jour même de l’ouverture du 5ème round de négociations à Washington entre le Front Polisario et le Maroc sous l’égide des Nations unies, les autorités marocaines ont lancé leurs policiers, leurs militaires et leurs colons armés contre la population sahraouie.

Le « campement de l’indépendance » de Gdeim Izik, installé dans le désert près d’El Aaiun par plus de 20.000 Sahraouis protestant contre la répression et la dégradation de leurs conditions de vie et de travail, a été encerclé puis incendié et détruit, les Sahraouis tabassés et pourchassés. Dans le même temps, les manifestations pacifiques de solidarité dans les villes sahraouies ont été réprimées avec une extrême violence : matraquages et tirs à balles réelles ont fait 11 morts, des centaines de blessés et des dizaines de disparus. Ce bilan n’est malheureusement que provisoire. Des centaines de Sahraouis ont été arrêtés. Des journalistes et parlementaires étrangers (Willy Meyer, parlementaire européen espagnol, et Jean-Paul Lecoq, député français) ont été interdits de pénétrer au Sahara occidental et refoulés du Maroc.

La communauté internationale doit réagir à cette nouvelle provocation du Maroc qui célèbre à sa façon le 35ème anniversaire de la Marche Verte qui avait entraîné l’exode de dizaines de milliers de Sahraouis vers les camps de réfugiés de Tindouf et conduit à l’occupation puis à la colonisation du Sahara occidental.

Nous condamnons la violente intervention des forces policières et militaires marocaines contre la population sahraouie et nous appelons à un rassemblement de soutien à la lutte du peuple sahraouie le vendredi 12 novembre, à 18 heures, devant la sous-préfecture du Havre pour exiger du gouvernement français, de l’Union européenne et des Nations unies d’agir pour l’arrêt des massacres de la population sahraouie des territoires occupés et le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, la libération des prisonniers sahraouis, l’organisation rapide du référendum d’autodétermination qui est le seul moyen de trouver une solution juste et définitive au conflit du Sahara occidental dans le respect du droit international et dans l’intérêt des peuples de la région.

Les signataires : Comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher, Mouvement de la Paix, un Camion Citerne pour les Sahraouis, Europe Ecologie les Verts, Parti Communiste Français, Nouveau Parti Anti-capitaliste, Syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Femmes solidaires, Ligue des Droits de l’homme.

1) Stop au massacre des civils au Sahara occidental

L’agence de presse sahraouie rapporte la découverte du corps d’un homme (40 ans), « mort sous la torture » et retrouvé vendredi dernier par sa famille dans une morgue d’un des hôpitaux de la capitale sahraouie occupée (El Ayoun).

« Les traces de tortures sont bien visibles sur toutes les parties du corps » de feu Daoudi Brahim Ould Najm, dont la mort remonte à « deux ou trois jours », a confirmé un proche de la victime, cité par SPS.

Le nombre de victimes, qui était de 19, s’élève à 21, après le décès de Daoudi Brahim Ould Najm et Ely Salem El Ansari, qui a succombé à ses blessures mercredi dernier à Agadir, ajoute la même source.

En tout, le gouvernement sahraoui a estimé que le nombre de morts se chiffre par dizaines, celui des blessés avoisine les 4 500 et celui des détenus s’élève à plus 2 000. Côté marocain, le parquet d’El Ayoun a fait savoir hier à l’AFP avoir déféré 60 personnes « soupçonnées d’avoir manifesté » contre le démantèlement du « camp de la Liberté » alors que 6 autres ont été présentés devant un juge militaire, selon une autre source judiciaire.

Parallèlement à ces faits, l’assaut donné lundi dernier contre le camp de Gudeim Izik continue de susciter d’innombrables réactions de solidarité avec le peuple sahraoui.

Un rassemblement de soutien au peuple sahraoui était ainsi prévu hier après-midi place de la Fontaine des innocents, au coeur de Paris, à l’appel de représentants de la société civile et de partis politiques français, indique l’APS. La contestation est initiée notamment par des associations défendant le droit des Sahraouis à l’autodétermination comme les Amis de la RASD et la Corelso.

« La mobilisation se poursuivra en terre française et ailleurs tant que les agressions et les crimes marocains se poursuivent contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés », a indiqué le représentant de la RASD à Paris, Omar Mansour, qui a qualifié l’agression marocaine de « nettoyage ethnique ».

A rappeler qu’il s’agit de la seconde manifestation organisée dans la capitale française, après celle de mercredi dernier. Hier, également, des milliers de personnes ont manifesté à Madrid, dont les leaders des deux grands syndicats espagnols, Candido Mendez de l’UGT et Ignacio Fernandez Toxo de CCOO, ainsi que l’acteur espagnol Javier Bardem qui milite pour l’indépendance du Sahara occidental, a indiqué l’APS.

Plusieurs drapeaux marocains ont été brûlés durant la manifestation où les slogans officiels étaient : « Maroc coupable, Espagne responsable », « Sahara libre maintenant ! » ou encore « Maroc dehors, 35 ans d’occupation cela suffit ».

Les organisateurs souhaitaient notamment dénoncer l’attitude du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero qui « regarde de l’autre côté » et « ne dénonce pas les crimes du Maroc ».

D’autres positions de soutien ont été affichées par l’Afrique du Sud, la République d’Irlande... Cela, au moment où l’embargo médiatique continue d’être dicté à tous les journalistes étrangers désireux de se rendre dans les territoires occupés pour enquêter sur les douloureux événements d’El Ayoun.

Mekioussa Chekir


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