Handball : Pourquoi Onesta évoque Lénine, Jaurès, ou encore Voltaire et Mélenchon ? (interview et article très intéressants)

mardi 31 janvier 2017.
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L’équipe de France de handball a remporté pour la 6ème fois les Championnats du Monde ce 30 janvier 2017 contre la Norvège. Son « manager général », ancien entraîneur charismatique, Claude Onesta, est l’un des plus titrés au monde (championnat du monde, championnat d’Europe, jeux olympiques...). Il est aussi un homme de gauche, fils d’un communiste italien, réfugié politique ayant fui le fascisme.
- 1) Onesta : « Les impôts, cela ne tuera pas le foot »
- 2) Onesta «  Face à la fatalité, seules les utopies changeront le monde »
- 3) Onesta et le handball : Penser avec les mains

1) Onesta : « Les impôts, cela ne tuera pas le foot »

Fiscalité. Le sélectionneur de l’équipe de France de hand réagit au projet de taxation à 75%.

Le projet de taxation à 75% au-dessus du million d’euros de revenus annuels défendu par le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a fait réagir le monde sportif. Le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez, y voit « la mort programmée des équipes françaises », une cinquantaine de joueurs concernés pouvant, selon lui, être tentés d’aller exercer leur art sous des cieux plus cléments fiscalement. Le sélectionneur de l’équipe de France de handball, Claude Onesta (56 ans), plus grand palmarès du sport collectif français (deux titres mondiaux, un titre olympique), n’est pas du même avis.

Que pensez-vous de ce projet ?

Je ne suis ni fiscaliste ni économiste. On m’a aussi expliqué, depuis l’annonce, que l’impact d’une telle mesure sur la dette du pays est négligeable. Reste le symbole. Je crois comprendre que la crise est devant nous. Les revenus baissent, le chômage grimpe, les gens galèrent pour se nourrir, se loger décemment, se soigner. Et on préserverait les plus riches ? Les joueurs de foot ne seraient pas touchés ? L’impôt, c’est un rendez-vous citoyen, des crèches, des écoles : en aucun cas une confiscation ou une sanction. Je répète un truc depuis des années : le sport de haut niveau n’a d’intérêt qu’à partir du moment où l’exemplarité est présente dans le tableau.

Et l’affaiblissement des équipes soumises à une concurrence internationale ?

Mais cela fait des années que les clubs ne sont plus compétitifs en Ligue des champions ! Au lieu de se faire éliminer en quarts de finale, ils se feront peut-être éliminer en huitièmes, pour ce que ça change… Après, cela ne tuera pas le foot. Vous aurez toujours un championnat de Ligue 1, un premier, un dernier, de bonnes audiences télés… Des clubs anglais sont au bord de la faillite. Dans le championnat espagnol de hand, c’est l’anarchie, les salaires ne sont plus versés, vous n’avez que deux ou trois clubs dont vous êtes à peu près certain qu’ils repartiront l’an prochain. Ceux qui sortent l’argument de la fuite des talents croient quoi ? Que c’est une crise économique franco-française ?

Le foot espagnol ne se porte pas si mal…

D’accord, mais vous trouvez normal de payer des joueurs des sommes pareilles dans un pays dont 24% de la population active est au chômage ? Un champion ne vit pas dans une bulle. Il est dans la cité. Et puis, bon, j’entends le discours de certains : « Un joueur n’exerce que douze ans, il faut qu’il mette de l’argent à gauche parce qu’après… » Mais dans le hand ou dans le rugby, à la fin de sa carrière, le mec bosse. Pourquoi les footballeurs y couperaient ? Vous vous posez les bonnes questions, vous redémarrez un projet de vie… Travailler après sa carrière sportive, c’est une chance, pas un drame.

Quid des stars ?

Si le milieu du terrain du PSG Javier Pastore [acheté 42 millions d’euros cet été, record de France, ndlr] s’en va jouer ailleurs, on ne va pas en mourir non plus. Mais je vais vous dire : la star gagnera la même chose quel que soit le taux d’imposition. C’est le génie de l’exception : Madonna, Picasso, Messi [30 millions d’euros par an, primes et contrats pub inclus, ndlr]… Elle apporte la lumière. On ne peut pas faire sans elle. Et une star négocie en net. Le salaire brut, cela regarde le club. Qui ajustera sa politique salariale au détriment des joueurs moyens : ce sont eux qui seraient impactés. Disons qu’un mec à 100 000 euros par mois n’en gagnerait plus que 80 000. Là aussi, j’ai du mal à voir où est le scandale.

Des sportifs de haut niveau pratiquant des disciplines individuelles, comme le tennis, ont déjà choisi l’exil fiscal…

(Il coupe). Pas de soucis. On ne reste pas dans un pays parce qu’il vous permet de protéger le trésor mais parce qu’on y a des amis, qu’on partage des valeurs avec ceux qui y habitent. Donc, qu’ils s’en aillent.

Par GRÉGORY SCHNEIDER, Libération

2) Claude Onesta. «  Face à la fatalité, seules les utopies changeront le monde »

Aux commandes de l’équipe de France de handball depuis 2002, Claude Onesta a failli être remercié plusieurs fois avant de devenir l’entraîneur français le plus titré dans un sport collectif, avec quatre titres majeurs (Euro 2006 et 2010, JO 2008 et Mondial 2009). Issu d’une famille communiste ayant fui l’Italie de Mussolini, le sélectionneur est aussi un citoyen qui ne mâche pas ses mots.

Votre famille a fui l’Italie 
de Mussolini. Racontez-nous…

Claude Onesta. Je suis issu d’une famille de communistes qui ont quitté l’Italie des années 1930, direction le Brésil. Après avoir trimé trois ans dans les champs de café, ils sont revenus en Europe. Une partie de la famille s’est installée dans l’Est pour travailler dans la sidérurgie, et l’autre, la mienne, du côté d’Albi, où il y avait du travail dans les usines. Mon père était syndicaliste cégétiste, il était de toutes les manifs. Je l’ai même vu prendre le fusil pour aller garder la bourse du travail à Toulouse  ! Chez nous, il n’y avait pas de crucifix mais les portraits de Lénine et du Che. Parfois, j’ai trouvé excessifs certains comportements et je me suis accroché avec mon père sur le stalinisme. Mais ce combat dans l’intérêt du plus grand nombre et des plus faibles m’a toujours semblé indispensable. Aujourd’hui, je continue à être un homme de gauche, même si je me demande parfois où elle est et qui la représente.

Quel regard portez-vous 
sur la société actuelle  ?

Claude Onesta. Ce qui m’agace, c’est le cynisme du capitalisme financier. On nous vend ça comme une fatalité, et le fait qu’il y ait de plus en plus de richesses et qu’elles soient de moins en moins réparties me rend de plus en plus utopiste. Les utopies sont ce qui a permis au monde de changer. Qui aurait dit qu’en France la Bastille serait prise et le roi décapité  ?

Vous prônez la révolution  ?

Claude Onesta. Non, mais je dis qu’il n’y a pas de fatalité. L’Amérique du Sud s’est défaite de la mainmise des États-Unis. Qui aurait dit, il y a trente ans, que tous ces pays seraient gouvernés par la gauche  ? Quand je vois que des gens dans le besoin se nourrissent grâce à un amuseur public et qu’on finit par trouver ça normal… Aujourd’hui, ce sont les associations qui font le travail de l’État. On ne nous parle plus que de diminuer la dette publique, et maintenant il faudrait que l’éducation soit rentable, on croit rêver.

Alors qu’un service public, par définition, n’a pas à être rentable…

Claude Onesta. Et bien sûr que non  ! Et c’est justement parce qu’on investit dans l’éducation qu’on mise sur l’avenir. On a vu que les financiers ont failli tout faire péter, et un an après ils ont déjà remboursé tout l’argent prêté et ils recommencent…

Comment l’entraîneur a vécu le débat sur l’identité nationale étant donné la diversité de l’équipe de France 
de handball  ?

Claude Onesta. Ce débat traduit le comportement de gens qui, devant la difficulté, se contractent et se protègent. La force du sport français et de la société française, c’est son métissage. Il faut se servir de cette richesse qu’est la diversité. Quand on essaie de nous dire qu’il y a des gens qui sont plus français que d’autres et que c’est en foutant tous les autres dehors que ça va arranger les choses… C’est une illusion de croire qu’en rejetant l’autre on va se protéger et vivre mieux. C’est de la science-fiction. ça n’a pas de sens, et c’est imbécile.

Que vous inspire votre parcours 
à la tête des Bleus  ?

Claude Onesta. À ma nomination, j’ai ressenti une grande fierté et une grande responsabilité. Longtemps, je me suis posé la question de ma capacité à être utile. L’équipe de France s’était positionnée sur le devant de la scène et je savais qu’on ne demeure pas dans ce métier sans résultat. Mais ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi en restant fidèle à l’idée que je me fais du rôle d’entraîneur et d’éducateur.

Vous avez dû attendre cinq ans avant de remporter votre premier titre (Euro 2006). Avez-vous douté  ?

Claude Onesta. Oui. Heureusement, il y a eu ces podiums venus valider le travail accompli (bronze aux Mondiaux 2003 et 2005). Mais la vraie souffrance, ce sont les JO d’Athènes, en 2004. Avec le recul, je me rends compte qu’on s’était autopersuadés que nous étions parmi les favoris, ce qui n’était pas vrai. On chute contre la Russie en quart de finale, alors qu’on restait sur cinq victoires d’affilée. Cela a été un véritable traumatisme car les JO sont un investissement majeur, le groupe vit ensemble durant deux mois…

Sans la médaille de bronze 
au Mondial 2005, ne croyez-vous pas que l’équipe de France aurait 
implosé et que son destin, ainsi que le vôtre, aurait été bien différent  ?

Claude Onesta. Tout à fait. On voit bien, quand commence ce Mondial, que l’équipe est encore convalescente. D’emblée, on perd contre la Grèce, puis on réalise un nul contre la Tunisie. Il ne nous reste alors plus qu’un match face aux Danois, et on sait que celui qui le perdra rentrera chez lui. Ce match est celui de la vie ou de la mort. Si on ne l’avait pas remporté, je pense que mon aventure de sélectionneur se serait arrêtée là et cela m’aurait paru normal qu’on demande ma tête.

Comment vivez-vous ce premier 
titre en 2006  ?

Claude Onesta. C’est une délivrance. Ce titre est celui qui m’a provoqué le plus de plaisir immédiat et d’apaisement. Tout d’un coup tu vois défiler ta vie, tes parents, tes premiers entraîneurs… J’étais en lévitation.

C’est quoi la méthode Onesta  ?

Claude Onesta. Je délègue beaucoup à des collaborateurs autonomes et créatifs, choisis pour leurs compétences et à qui je laisse une entière liberté. Chacun amène ses idées et j’arbitre. Et c’est pareil pour les joueurs. L’idée, c’était de passer du jeu de l’entraîneur à celui de l’équipe. On a beaucoup discuté avec les joueurs. Je suis devenu un chef d’orchestre qui doit faire jouer des virtuoses tout en dosant leur part de liberté. Si on leur en laisse trop, ou pas assez, on n’arrive pas à l’harmonie.

Entretien réalisé par 
Nicolas Guillermin, L’Humanité

3) Penser avec les mains

Par où l’attaquer ? Par où entrer dans la forteresse amicale coupée en brosse qui détient quatre titres majeurs en quatre ans dans ce sport de contacts. Claude Onesta, 54 ans, à la tête des Bleus depuis dix ans, se décrit, non pas comme un véritable entraîneur, mais comme « un agent d’observation et d’exécution » du jeu tricolore. Hum, ben voyons... Mais quand il se place derrière un joueur sans rien dire c’est très mauvais signe pour le gars en question : « C’est ton frère qui joue, ou quoi ? Quand est-ce qu’il vient le vrai joueur, hein, dis ? » Onesta est alors un corbeau sur le mur du cimetière : « Le joueur, par essence, est un menteur : il ne montre pas tout. A moi de voir ce qu’il me cache, comment il camoufle une carence dans le jeu par exemple. »

Philippe Gardent (entraîneur de Chambéry et champion du monde 1995) était il y a dix ans en balance pour le poste à la tête des Bleus : « C’est extrêmement intelligent de sa part de faire croire qu’on ne fait rien de précis, qu’on délègue, qu’on regarde, ici et là. Mais rien ne peut se faire sans son imprimatur, ni dans le jeu, ni dans la gestion des hommes. »

Le sélectionneur le plus fort du monde est toulousain, une ville dont il a dirigé le club de hand.

L’ancien prof d’EPS aime les haricots tarbais et s’attache les hommes par une ferme franchise qu’il ponctue d’une violente tape dans le dos. Composer une équipe c’est faire jouer ensemble le basset artésien et l’antilope aux postes d’ailiers, le lion en poste de demi-centre, un grizzli en défense centrale, deux guépards en base arrière et le marsupilami dans les buts.

Pour asseoir le règne des Bleus, Claude Onesta a procédé ainsi : « J’ai instauré une sorte de division du travail au sein de l’équipe. Mais il faut aussi contraindre le virtuose à ne pas empoisonner le jeu par trop de solos de guitare. »

A titre indicatif, le manager tricolore dispose des mêmes armes que son second, l’entraîneur Sylvain Nouet, porte à la ceinture, toujours chargées au plomb pour sanglier, mais ne les utilise « qu’en cas de conflit car ce groupe, aussi brillant soit-il, peut aussi se faire la guerre ». Onesta a d’ailleurs la réputation de ne pas laisser traîner les conflits : « Je sais être méchant et déplaisant. » L’équipe de France est depuis quatre ans un empire colonial. Du point de vue du jeu, entendons-nous bien. « Et pour cela il faut révéler les joueurs à eux-mêmes. »

C’est là qu’Onesta en appelle à « la philosophie ». Où va donc se nicher le hand ? « Chez Socrate », dit Onesta en riant quand d’autres le voyaient chez Vladimir Maximov, le dernier penseur russe du hand dont la philosophie s’est toujours résumée à cette phrase inscrite au burin : « Le joueur ? Il faut lui taper dessus à la masse. C’est comme ça que le schéma de jeu rentre le mieux. » Qu’est-ce le jeu socratique ? Claude Onesta se passe la main sur le menton : « Il se résume à des questions sans réponse. A faire confiance à l’autre dans ses interrogations. Et c’est parfois proprement terrifiant. Le jeu n’est rien s’il ne fait pas grandir l’homme. Ma plus grande fierté c’est que ce sont des champions éduqués. Le reste n’est rien. » C’est beau comme l’antique, non ?

Le hand apporte donc chaque année des étrennes au sport de haut niveau. Cela prouve, selon Onesta, non pas l’existence de Dieu, dont il se fout comme de sa première chemise, mais de « l’humanisme » dans le jeu de ballon à 7. Le succès des Bleus serait donc dû en partie aux grands penseurs pré-handballistiques, un peu comme il y a les présocratiques, voyez-vous.

Citons en vrac ces beaux esprits du jeu : Michel de Montaigne, Denis Diderot, Voltaire, Jean Jaurès, Lénine et Che Guevara. On notera au passage l’absence de Daniel Costantini (le coach des débuts éclatants du hand) dans ce panthéon qu’Onesta, se rattrapant aux branches, qualifiera d’« icône » en laissant planer le doute sur la flatterie ou la suprême vacherie.

On peut naturellement douter de l’apport de la révolution russe ou du castrisme à l’essor du hand.

Mais pour Claude Onesta il s’agit d’un tout : « Ce sont des hommes qui se sont saisis de l’utopie et de l’injustice. Ils ont cru que marcher dans les pas des aînés ne nous ferait pas progresser vers le bonheur. Je me sens porteur dans le jeu du même message de liberté, de révolte, que portaient ces hommes-là. Résister et faire plier l’adversaire. » Suivre désormais le hand dans les pages sport exige une excellente oxygénation du cerveau et d’avoir fait Normale Sup.

Pourquoi Onesta évoque Lénine, Jaurès, ou encore Voltaire ? Car Onesta est issu d’une famille d’antifascistes italiens qui a fui l’Italie de Mussolini. Pour le Brésil dans un premier temps. Mais à trimer comme des cerfs pour gagner trois sous, la famille a mis pied finalement en France dans les années 30. « Chez nous, Lénine remplaçait le Christ. Famille de communistes, réfugies italiens, bouffeurs de curés, et un père leader syndical cégétiste : autant dire à gauche toute ! » explique Onesta. Et dire que l’Elysée est obligée de décorer à chaque trophée cette meute de demi-dingues dirigée par un guevariste hilare.

Alors « mélenchoniste » ? Le côté « robespierriste » du patron du Parti de Gauche n’est pas pour déplaire à celui dont le cousin Gérard est député européen écolo. Et Onesta de reconnaître : « Je regarde aussi ce qui se passe du côté des Verts. Car au PS tout n’est que qu’une lutte pour le pouvoir. »

Au début était le hand, jeu de mains et connoté fort à gauche. Puis est arrivé Daniel Costantini à la tête des Bleus, lui-même à gauche. Deux titres de champion du monde (1995 et 2001). Un coach napoléonien. Qui dînait seul concentré sur la bataille du lendemain. Une seule foi, un seul maître : le ballon. Aucun des deux n’a jamais cru à la religion du jeu de l’autre. « Mais tous deux sont de gauche de chez gauche », dit Jérôme Fernandez, capitaine actuel, qui a connu le mandat Costantini. « L’un autoritaire et lointain, l’autre démocratique et assez proche des joueurs. Deux façons de diriger », note sobrement Fernandez. Les deux hommes ne se fréquentent pas « mais je dois reconnaître, assure Costantini, que Claude est quelqu’un d’intelligent et un maître tacticien. Sa fausse modestie est parfois irritante. Pourquoi ne dit-il pas que l’orgueil est aussi son moteur ? »

On pourra toujours comparer les moissons de l’un et les récoltes de l’autre. Elles sont fécondes. Ou encore estimer leurs apports respectifs à ce sport de cogneurs galopants.

Ce qui est bien dans ce sport, c’est que les grands serviteurs de l’Etat du hand ont toujours été de grands séducteurs et puis tellement à l’aise dans l’artillerie du verbe. Au fond Onesta n’est pas si éloigné qu’il veut bien le laisser entendre de Costantini, le masque de supériorité en moins. « J’ai le rêve du savant fou qui veut dominer le monde », lâche Onesta. Ben si c’est pas de l’orgueil, ça y ressemble drôlement.

Source : Libération, no. 9223 Portrait, samedi 8 janvier 2011, p. 24

En 10 dates

6 février 1957 Naissance à Albi.

1981 Premier poste d’enseignant en EPS.

1985 Fin de carrière de joueur à Toulouse.

1987 Débuts d’entraîneur.

2001 Entraîneur de l’équipe de France de hand.

2006 Champion d’Europe.

2008 Champion olympique.

2009 Champion du monde.

2010 Champion d’Europe.

13 janvier 2011 Début du championnat du monde en Suède.

Par Jean-Louis Le TOUZET


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