Avec le président Rafael Correa, notre ami, contre les tentatives de déstabilisation de l’Equateur menées par les USA

vendredi 15 avril 2011.
 

Le 5 Avril dernier, le président Rafael Correa, notre ami, a déclaré Madame Heather Hudges, ambassadrice des USA, persona non grata. Elle a été invitée à quitter immédiatement le territoire équatorien. L’Equateur est en négociation commerciale avec les USA pour desserrer l’étau des traités de libre échange que ceux-ci ont conclus avec ses voisins sur les mêmes productions que celles du pays. On devine la raison qui a conduit le président à agir de la sorte. La même que celle qui l’avait conduit auparavant à ordonner l’expulsion de deux fonctionnaires de cette ambassade.

Il s’agit bien sûr de l’intrusion avérée des agents américains dans les affaires internes de la Police nationale et leur tentative de déstabilisation du gouvernement. C’est la parution d’informations diplomatiques diffusées par Wikileaks dans le quotidien espagnol El Pais qui a mis le feu aux poudres. Madame Hudges y déclare que le Président Correa a délibérément choisi de mettre un homme corrompu, le général Jaime Hurtado, à la tête de la Police nationale. L’article paraît au moment opportun pour les médias locaux. L’Equateur est en pleine campagne pour la "consultation populaire", c’est le nom qu’on donne là-bas au référendum, du 7 mai prochain. Ce référendum pose notamment la question de la définanciarisation des médias équatoriens. C’est aussi le premier rendez-vous du président Correa avec les urnes depuis le coup d’Etat. L’Assemblée nationale a d’ores et déjà choisi son camp. Le 12 avril, elle a « soutenu sans restrictions » la décision du président.

Je suppose qu’on va bientôt entendre pis que pendre sur Correa dans la presse bien pensante. La dernière fois il était accusé d’avoir inventé un coup d’état contre lui. Des policiers qui tirent sur leur président puis le séquestrent, des militaires qui bloquent des aéroports, quoi de plus naturel ? S’imaginer autre chose, c’est de la paranoïa ! Les commentateurs bien pensant, et les défenseurs des droits de l’homme à Cuba et toutes les créatures des agences d’influence nord-américaines estimèrent donc qu’il n’y avait pas de quoi s’émouvoir. Auparavant elles n’avaient rien trouvé à dire non plus contre le putsch au Honduras. Ni contre les meurtres qui y continuent.

Source : http://www.jean-luc-melenchon.fr/20...

2) L’Equateur dégage les USA ! (article national du Parti de Gauche)

Le 05 avril dernier, le gouvernement équatorien a déclaré l’ambassadrice des États-Unis, Heather Hudges, "persona non grata" et lui a demandé de quitter le pays dans les plus brefs délais. Cette décision est motivée par le fait que Washington a refusé de s’expliquer sur des informations d’origines douteuses divulguées par Wikileaks. Piqué au vif, le gouvernement de Barack Obama a demandé à l’ambassadeur équatorien de quitter les États-Unis d’Amérique.

A l’origine de cet "incident", il y a un article du journal espagnol « El Pais » qui a révélé un message daté du 10/07/2009 envoyé par l’ambassadrice à ses supérieurst dans lequel celle-ci remet en cause la nomination du général Jaime Hurtado à la tête de la Police nationale, l’accusant de corruption. Elle ajoutait que le Président Rafael Correa avait agit en toute connaissance de cause, remettant ainsi en cause l’intégrité de la plus haute autorité de l’État. Malgré l’indignation exprimée par les autorités équatoriennes et ses demandes répétées d’explications, Heather Hudges a toujours refusé de répondre au prétexte que ces documents avaient été volés.

Ce n’est sans doute pas un hasard si ces informations surgissent en plein milieu de la campagne pour le OUI au référendum équatorien (appelé "consultation citoyenne") qui aura lieu le 7 mai prochain. Celui-ci constitue une épreuve politique importante pour mesurer la légitimité populaire du gouvernement de Correa après la tentative de coup d’État du 30 septembre dernier. La consultation citoyenne interroge notamment les citoyens et citoyennes de l’Equateur sur la réforme d’une partie du système judiciaire et sur la dé-financiarisation des médias équatoriens.

La décision du gouvernement de Correa d’expulser Heather Hudges du pays a été soutenue le mardi 12 avril par un vote à l’assemblée nationale qui montre une fois de plus que la révolution citoyenne ne laissera plus des ingérences étrangères menacer la souveraineté du peuple équatorien.

Le Parti de Gauche condamne ces tentatives de déstabilisation et assure son soutien à la Révolution citoyenne en Équateur !

Source : http://www.lepartidegauche.fr/edito...


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