Alors qu’un nouveau plan « d’aide », sous la tutelle UE-FMI se profile pour la Grèce, la Gauche Européenne salue la grève générale du 11 Mai, lancée par les principaux syndicats des secteurs public et privé et exprime sa plus profonde solidarité avec le peuple grec.

Le mémorandum a démontré que la stratégie de conciliation avec les marchés a échoué. La preuve en est qu’un an après sa signature, la situation est pire. Le 6 Mai dernier, une réunion s’est tenue à Luxembourg pour évoquer de nouvelles mesures élaborées par la troïka. La rigueur imposée, censée « sauver la Grèce » continue d’être un véritable massacre social, détruisant emplois et droits sociaux.

La Gauche Européenne rejette une nouvelle fois vivement les fausses solutions de l’UE et du FMI, ainsi que les plans d’austérité qui ne visent qu’à servir les intérêts spéculatifs et accroissent le chômage et la pauvreté. L’Europe doit trouver une solution commune dans la solidarité. Ce n’est pas une crise grecque, portugaise, irlandaise ou espagnole. Il s’agit d’une crise européenne. D’ailleurs cette politique d’austérité applique en Grèce, est en passe d’être imposée partout en Europe via le « Pacte pour l’Euro ».

Le PGE estime que pour sortir de la crise il est nécessaire :

 de trouver une solution européenne à la crise des dettes publiques qui suppose l’annulation d’une partie d’entre elles

 de mettre en cause la toute-puissance des marchés financiers et de les soumettre à la régulation et au contrôle social

 de faire du développement social et de la solidarité une priorité en Europe

 de consulter les peuples par referendum sur le « Pacte pour l’Euro »

Ensemble, luttons pour une Europe des travailleurs, sociale et démocratique.