Université d’été de la FASE (membre du Front de Gauche)

jeudi 15 septembre 2011.
 

La Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase) a convié toutes les forces alternatives et du Front de gauche à débattre des révolutions démocratiques.

« Quelque chose est en train de se lever », résume Clémentine Autain (Fase). « On a commencé quelque chose de plus grand que chacun d’entre nous », répond en écho Jean-Luc Mélenchon. La conclusion, mercredi soir, de l’université d’été de la Fase, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), s’est faite dans des bouffées de « bonheur d’être ensemble », dans un climat de « retour de la grande histoire des hommes », pour Patrice Bessac (PCF).

Après avoir posé sur la table deux jours durant des questions telles que le contenu d’une sixième République ou des « pouvoirs de décision socialisés », l’université d’été s’est achevée par une rencontre entre force membres du Front de gauche, ou en discussion pour en être. Pour Clémentine Autain, la crise a fait qu’« un doute s’est levé dans les têtes », et qu’avec le Front de gauche, « nous avons l’outil » pour allier « esprit de critique radical et goût pour l’action ». Le candidat à la présidentielle acquiesce. « Notre manière d’être, assure-t-il, inspire confiance.

Ce qui aujourd’hui met à distance la classe moyenne supérieure qui nous regarde avec dédain - comment, les communistes, ils sont encore là ? -, tout ce qui écoeure ce petit monde-là, rassure les autres. »

François Asensi, député Fase de la circonscription, bornait les enjeux « entre une gauche de transformation et une gauche dans la posture d’accompagnement social du capitalisme », ajoutant : « Leur synthèse n’est ni possible ni souhaitable. » Les points clivant cependant n’ont pas été tus.

Roland Mérieux, des Alternatifs, a souligné le point nodal de la « fermeture immédiate des 21 réacteurs français qui ont dépassé les trente ans de fonctionnement », Patrice Hemet, du M’Pep, a soulevé de son côté la question de sortir de l’UE.

Jean-Luc Mélenchon objecte que « l’on ne détricote pas à l’aveuglette les engagements pris par notre pays ». « Notre but c’est bien une révolution citoyenne, où ce dernier adjectif n’adoucit pas le premier mot, mais lui donne son sens profond ; exercer pleinement la souveraineté populaire. »

Lionel Venturini, L’Humanité


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