Mélenchon : Fanfare en tête au milieu de la fête de L’Huma

mercredi 21 septembre 2011.
 

Fanfare en tête, Jean-Luc Mélenchon sort du stand national du Front de Gauche et entame un tour de la fête en compagnie de Danielle Obono (Convergences et Alternative) et de militant-e-s. Une nuée de journalistes l’entoure et tente de capter le moindre de ses faits et gestes. Pour les propos volés ils en sont pour leurs frais, la fanfare couvre les propos privés du candidat à l’élection présidentielle.

A peine le pied posé hors du stand, on entend les clameurs des participants à la fête. Très vite, la foule se forme autour du cortège et beaucoup de badauds viennent lui parler et l’encourager ! Car c’est ainsi que ça marche : Le candidat commun avec le programme qu’il représente redonne espoir à la gauche, et les militants de gauche l’encouragent à leur tour à continuer le combat. « Il faut vous battre » lance un partisan.

Certains stands aux alentours prennent le micro et annoncent avec surprise le passage de Mélenchon dans les avenues de la fête. Un camarade s’approche, lui serre la main avec vivacité et conclut le bref échange en disant « On mouille la chemise et on n’a pas fini de la mouiller ! ». Les poignées de mains chaleureuses et les bises aux partisans s’enchainent. Le sourire est sur toutes les lèvres et certain-e-s sont vraiment pris d’émotion.

Pierre Laurent rejoint un peu plus tard le cortège pour l’accompagner un moment et saluer ses militants venus très nombreux à cette Fête de l’Huma. Les communistes sont solidaires. Arrivé au stand national du PCF tout le monde reprend en cœur le slogan de campagne « La règle d’or, c’est l’humain d’abord ! ». Un stand par-ci tient à offrir une crêpe à Mélenchon, un autre par là lui propose une bière. Mais celui-ci, reconnaissant de ces gestes de bienveillance, décline avec regret pour maintenir sa ligne. A l’instar du sport de haut niveau, une campagne présidentielle nécessite les meilleures conditions physiques et psychologiques.

Les communistes wallons et de Bruxelles lui ont réservé un accueil particulièrement chaleureux. Les plaisanteries et les rires manifestent l’engouement pour ce rassemblement de la gauche. Un militant belge lance à nous tous « on écoute ce qu’il dit, lui ! ». Il en est de même des militants solidaires des cinq cubains retenus prisonnier aux Etats-Unis et de tous les partisans d’Amérique du Sud présent à cette fête sous la bannière de l’ALBA, la grande alliance bolivarienne.

Les représentants sud-américains dirigent Mélenchon vers la tribune. Le vénézuélien nous donne des nouvelles de Chavez et raconte qu’à l’Assemblée Nationale du Venezuela, ils ont monté une exposition sur Jean Jaurès à l’occasion des 100 ans de sa venue sur le continent. « Nous sommes bolivariens et aussi jaurésiens ! ». Mélenchon prend la parole. Il insiste sur le fait que nous agissons tous par nous-mêmes et que personne, ni en Bolivie, ni au Venezuela, ni en Equateur, au Pérou ou bien en France, n’est dévoué à une personne mais à une idée. « Todo el mundo te apoya ! » crie camarade.

Lucas Gomez


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