Fête de L’Huma Horizon 2012 (revue de presse 8 articles)

mercredi 28 septembre 2011.
 

1) A la Fête de l’Huma, Jean-Luc Mélenchon appelle à la "révolution citoyenne" (Le Monde)

Il a été la vedette de la Fête de l’Humanité qui a réuni cette année plus de 500 000 personnes. Ce week-end, Jean-Luc Mélenchon a véritablement lancé la campagne présidentielle du Front de gauche (Parti de gauche, Parti communiste français et Gauche unitaire). 2012 oblige, le traditionnel discours de clôture de la Fête de l’Humanité, dimanche, avait été remplacé par un meeting commun.

Entre deux averses, Jean-LucMélenchon a donc enfilé son costume de candidat – sans oublier la cravate rouge – pour un discours d’une dizaine de minutes. Devant une foule compacte, le "candidat commun" a dénoncé les "tyrans" du G8 et G20 présidé par Nicolas Sarkozy dont le nom a été hué. "Le jour s’est levé, celui de la grande révolution citoyenne" , a-t-il lancé avant de s’exclamer : "Nous ne réclamons rien d’autre que de vivre décemment de notre paie."

"RÉSISTONS !"

Brandissant le livre-programme du Front de gauche, L’Humain d’abord publié cette semaine et vendu deux euros, M. Mélenchon a de nouveau appelé à l’interdiction des licenciements boursiers, à la taxation des "entreprises félonnes" et a dénoncé "les banques qui se sont gavées d’argent". "Non, ce n’est pas l’immigré qui prend votre pain, c’est le financier !", s’est-il exclamé.

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http://www.lemonde.fr/politique/art...

2) Mélenchon reçoit l’onction du peuple communiste (Le Point)

Il est 16 h 30 et un grand silence règne sur l’assemblée. Des drapeaux communistes, beaucoup, et quelques autres aux armes du Front de gauche flottent dans le vent froid. Et la foule attend. Dimanche après-midi, Jean-Luc Mélenchon passait à la Fête de l’Huma sa dernière grande épreuve du week-end : celle du meeting de clôture dont les discours, traditionnellement réservés au directeur de L’Humanité et au secrétaire général du PC, accueillaient pour la première fois un non-communiste.

On sait le personnage tribun dans l’âme, capable des envolées les plus lyriques comme des sarcasmes les plus venimeux, bretteur hors pair dans les joutes qui l’opposent à ses adversaires politiques...

"Haut les coeurs"

"Dans la nuit noire du libéralisme, un jour s’est levé, celui de la grande révolution citoyenne que notre temps appelle", lance-t-il à l’assistance, celui d’un "horizon de développement et de progrès", d’une "immense ambition collective". "Nous savons que les seuls rêves qui finissent par périr sont ceux qui ne sont pas portés par des coeurs ardents", "haut les coeurs, ardents à la lutte", clame-t-il, appelant à un "front du peuple". À grands traits, la voix sonore quoique plus rauque qu’à l’accoutumée, il trace ensuite le programme de sa candidature : interdiction des licenciements boursiers, réforme du système financier, plafonnement des plus hauts salaires, augmentation du smic, mise à bas du traité de Lisbonne. "Résistez, résistez, ne cédez jamais, résistez !" scande-t-il, le poing levé.

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3) Mélenchon en vedette à la Fête de l’Humanité (Reuters économique)

Trois ans à peine après son départ du Parti socialiste, le député européen a dit se sentir "de plus en plus" chez lui au grand rassemblement communiste de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). "Ce monde nouveau qu’il faut faire naître, ce n’est pas un accord entre états-majors qui va le faire naître", a-t-il déclaré lors d’un discours. "C’est l’union du peuple tout entier, c’est ce front du peuple qui commencera la nouvelle révolution française, la révolution citoyenne".

"Hauts les coeurs, ardents à la lutte, tous nous allons faire avancer une nouvelle fois le combat qui rend la France à son peuple", a-t-il ajouté. Le virevoltant président du Parti de gauche n’aura pas ménagé ses efforts pour séduire les visiteurs du "peuple de gauche", venus par dizaines de milliers au parc de La Courneuve.

Selon son service de presse, Jean-Luc Mélenchon a dormi sur place dans un camping-car. Ses allées et venues au coeur de la Fête sont ponctuées d’incessantes poignées de main et embrassades.

Des militants du stand d’Orly le voyant passer entonnent l’Internationale et crient son nom. Aussitôt, Jean-Luc Mélenchon va au-devant d’eux et discute. Plus loin, des jeunes gens le reconnaissent. "Il faut prendre notre programme et expliquer les choses, leur dit-il. Notre premier ennemi, c’est la résignation"...

par Gérard Bon

4) Le meeting de la Fête de l’Humanité tourné vers 2012 (L’Humanité)

Après un hommage en chanson à Alain Leprest, le grand meeting de la Fête de l’Humanité a débuté devant des dizaines de milliers de militants. Le Front de Gauche uni, mais aussi des salariés en lutte et des insurgés du monde se sont relayés au micro. Pour l’émancipation des peuples et des travailleurs.

Présenté par Maurice Ulrich, c’est le Secours Populaire et son président Julien Lauprêtre, accompagné de jeunes militants, qui ont ouvert ce meeting. Ils ont dénoncé la coupe budgétaire de l’aide aux plus démunis de l’Union Européenne, appelant à signer leur pétition en citant quelques poignants témoignages parmi les milliers reçus.

Les employés en lutte de Fralib Marseille sont ensuite montés sur la grande scène, en compagnie des ouvriers de STILL. Cette usine de Beauvais, appartenant à un groupe dont Goldman Sachs est actionnaire, est victime d’un massif plan de licenciement alors que le carnet de commandes est plein.

Jafar Hdaïb, coordinateur de charte de l’Autorité palestinienne, s’st ensuite avancé pour défendre la reconnaissance d’un état palestinien à l’ONU devant un public conquis. Un député communiste israélien est venu l’embrasser et souhaiter la bienvenue à la Palestine comme état souverain.

Youssef Tlilli, un Tunisien qui a participé de manière active à la révolution dans son pays, a ensuite proposé une juste synthèse de la lutte. Peuples opprimés et salariés exploités, en un même combat pour l’émancipation.

Le Front de Gauche au complet est ensuite monté sur scène. Patrick le Hyaric, directeur de la fête et de l’Humanité a tenu le premier discours, sous la forme d’un grand merci, et une ouverture aux luttes à venir.

Il a passé la parole à Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche à la présidentielle, qui a présenté quelques points forts du programme : SMIC à 1700 euros, le salaire maximum…

C’est Pierre Laurent, secrétaire national du PCF qui a conclu le meeting en un vibrant discours. Appel à la mobilisation de tout un chacun, mais aussi véritable discours de lancement de la campagne. Il a également lancé un appel aux autres partenaires de la « gauche » : « Il y a vingt ans, vous nous disiez : soyez démocratique et nous sommes devenus démocratiques. Il y a dix ans, vous nous disiez : soyez écologistes et nous sommes devenus écologistes. Alors aujourd’hui, à vous amis socialistes et écologistes, nous vous disons : soyez de gauche »

5) Fête de l’Huma : Mélenchon voit le jour de la "révolution citoyenne" se lever (Le Parisien)

S’en prenant aux "tyrans du G8 et du G20" que préside Nicolas Sarkozy, dont le nom a été hué, le candidat commun, solennel, a estimé d’une voix éraillée que "le jour s’est levé, celui de la grande révolution citoyenne que notre temps appelle", montrant l’exemple de l’Amérique du Sud ou des pays arabes. Avec le livre-programme "L’humain d’abord" à la main, il a de nouveau appelé à l’interdiction des licenciements boursiers, à la contribution des "grands revenus" et des "entreprises félonnes", et fustigé "les banques qui se sont gavées d’argent".

Proposant la "planification écologique pour réorganiser tout notre appareil de production" avec "des millions d’emplois à la clef", il a plaidé, très applaudi, pour un Smic à 1.700 euros, la taxation de tous les revenus au-dessus de 360.000 euros annuels, la sortie du traité de Lisbonne ou encore une VIe République contre "la monarchie présidentielle".

"Résistez, résistez", "non ce n’est pas l’immigré qui prend votre pain, c’est le financier !", a-t-il lancé à la foule, qui a répondu en écho : "Résistons, résistons !"

Puis Pierre Laurent, en tant que secrétaire national du PCF, a clos le meeting, renchérissant sur M. Mélenchon : "Le peuple de la Révolution française doit se relever". "Sarkozy, ton règne est fini (...). Bientôt tu entreras au Panthéon des dangereux inutiles !", a-t-il lancé, ovationné par le public.

Très en verve mais quasi-aphone, il a également fustigé, devant les drapeaux français et du FG, Marine Le Pen qui n’est, selon lui, qu’un "bourreau déguisé en ami du peuple", sous les huées destinées à la présidente du Front national.

6) Fête de l’Huma : Mélenchon voit le jour de la "révolution citoyenne" se lever

Mélenchon a cette année eu droit à parler une quinzaine de minutes sur la Grande Scène de la Fête de L’Humanité, qui a réuni plus de 500.000 personnes sur trois jours à La Courneuve.

S’en prenant aux "tyrans du G8 et du G20" que préside Nicolas Sarkozy, dont le nom a été hué, le candidat commun, solennel, a estimé d’une voix éraillée que "le jour s’est levé, celui de la grande révolution citoyenne que notre temps appelle", montrant l’exemple de l’Amérique du Sud ou des pays arabes.

Avec le livre-programme "L’humain d’abord" à la main, il a de nouveau appelé à l’interdiction des licenciements boursiers, à la contribution des "grands revenus" et des "entreprises félonnes", et fustigé "les banques qui se sont gavées d’argent".

Proposant la "planification écologique pour réorganiser tout notre appareil de production" avec "des millions d’emplois à la clef", il a plaidé, très applaudi, pour un Smic à 1.700 euros, la taxation de tous les revenus au-dessus de 360.000 euros annuels, la sortie du traité de Lisbonne ou encore une VIe République contre "la monarchie présidentielle".

"Résistez, résistez", "non ce n’est pas l’immigré qui prend votre pain, c’est le financier !", a-t-il lancé à la foule, qui a répondu en écho : "Résistons, résistons !"

7) A la Fête de l’Humanité, Jean-Luc Mélenchon relève le Front (Libération)

Ces trois jours ont pris des allures de revanche. Entre deux marches en fanfare, entouré de micros dans les allées de la Fête de l’Humanité, Jean-Luc Mélenchon a pu jeter un coup d’oeil satisfait dans son rétroviseur politique. Il y a trois ans, juste avant de quitter le Parti socialiste, l’actuel candidat du Front de gauche pour 2012 arpentait déjà - sans caméras - les allées du parc départemental de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Son statut était alors bien différent : isolé, déconsidéré au PS, ne pouvant que constater l’engouement autour d’Olivier Besancenot, qui venait de lancer son Nouveau Parti anticapitaliste. Mais les choses changent vite en politique. Cette année, c’était lui l’homme de la « Fête ». Besancenot n’est plus là. Mélenchon a eu droit - honneur suprême au Parti communiste - à quinze minutes de discours sur la grande scène des concerts pour participer, entre Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, et Pierre Laurent, numéro un du PCF, au meeting de clôture. Une première pour un non-communiste.

Hier, devant plusieurs milliers de personnes, utilisant un ton encore plus solennel que d’habitude, Jean-Luc Mélenchon a répété ses propositions de « VIe République », d’un salaire maximum pour que « pas un salaire[ne soit] supérieur à vingt fois celui du bas », d’un revenu maximum à 360 000 euros par an et d’un Smic à 1 700 euros. « A ceux qui disent que c’est trop, nous posons la question : comment ceux qui vivent avec 1 000 euros par mois peuvent payer leur loyer ? » Le candidat Front de gauche n’attend plus que la désignation du candidat PS pour lui mettre ces mesures sous le nez.

D’ici là, il peut se réjouir : il y a trois ans, il n’était plus rien, aujourd’hui, il compte.

8) Mélenchon prône « la grande révolution citoyenne » (Le Figaro)

LORSQUE Jean-Luc Mélenchon est arrivé dans les coulisses de la grande scène de la Fête de l’Humanité, hier, la mine sombre et concentrée, Nolwenn Leroy chantait encore La Jument de Michao, pour certains parodie populaire du Dies irae - « le jour de colère » - de la liturgie catholique.

Et c’est bien en colère que le candidat du Front de gauche à la présidentielle est monté sur une scène balayée par les vents et sous une averse. « Dans la nuit noire du libéralisme, des recettes du FMI et des brutalités de toute sorte dont le monde est accablé », le candidat a prôné « la grande révolution citoyenne que notre temps appelle ». Il faisait face aux milliers de personnes venues aussi bien pour les concerts que pour les meetings de Jean-Luc Mélenchon et de Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF.

« Mélenchon, présidons ! », scandait la foule, à qui l’eurodéputé à promis, entre autres, une loi interdisant le licenciement boursier, un Smic à 1 700 euros, la taxation de tous les revenus audessus de 360 000 euros annuels ou encore une VIe République.

Sophie de Ravinel


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