Terrible nouvelle : le comité des grâces de l’Etat de Géorgie (Etats-Unis) vient de rejeter la demande de commutation en prison à vie de la condamnation à mort de Troy Davis, prononcée en 1991 pour le meurtre d’un policier qu’il a toujours nié avoir commis. L’exécution a été fixée à demain mercredi 21 septembre 2011.

L’ovation faite à Rick Perry, gouverneur du Texas, par celles et ceux qui assistaient au débat entre les présidentiables républicains le 7 septembre dernier après qu’il a été rappelé par le présentateur que le Texas a connu 234 exécutions depuis 2000, date du remplacement de George Bush par Rick Perry montre combien l’abolition de la peine de mort aux Etats-Unis est encore un dur combat. Les atermoiements du Président Obama sur cette question n’arrangent rien.

Cependant, malgré le choc produit par chacune de ces exécutions, l’espoir est du côté des abolitionnistes, aux Etats-Unis comme ailleurs : depuis 1999 dans ce pays, le nombre des condamnations à mort et des exécutions a reculé de plus de moitié (-80% même au Texas), de plus en plus d’Etats ont aboli la peine de mort ou ont décrété un moratoire sur les exécutions.

Le Parti de Gauche en appelle aux autorités des Etats-Unis et de Géorgie afin que l’exécution de Troy Davis n’ait pas lieu.

Le Parti de Gauche s’engage résolument à soutenir toutes les initiatives allant dans le sens de l’abolition universelle de la peine de mort et proclame qu’il ne peut y avoir de démocratie aboutie là où elle se pratique encore.