COLONISATION Israël se rapproche chaque jour d’un sociocide ou génocide des Palestiniens

mercredi 14 décembre 2011.
 

7) Assassinat d’un simple manifestant pacifique : Moustapha Tamimi (Lettre de Jean-Claude Lefort)

M. Alain Juppé

Ministre d’Etat

Ministre des Affaires étrangères et européennes

37, quai d’Orsay

75007 Paris

Monsieur le Ministre d’Etat,

Un jeune Palestinien de 28 ans, Moustapha Abderrazek-al-Tamini, vient de succomber à ses blessures suite à untir israélien effectué quasiment à bout portant, vendredi passé lors de la manifestation populaire non-violente dans son village de Nabi Saleh.

Trois autres personnes ont été également blessées ce même jour par les forces armées israéliennes.

Ce n’est plus supportable.

Comme vous me l’indiquiez clairement dans un courrier récent au sujet de l’emprisonnement d’un autre militant pacifique, Bassem Tamimi, ces actes reviennent /« à nier le droit de manifester pour l’ensemble des Palestiniens soumis à l’occupation militaire, droit universellement reconnu./ » Nous sommes donc d’accord sur ce point fondamental.

Mais une nouvelle fois il y a mort d’homme, alors que vous m’indiquiez que le Chef de la délégation de l’Union européenne à Tel-Aviv avait marqué son soutien au droit de manifester pacifiquement dans les Territoires palestiniens.

Ces Palestiniens soumis à l’occupation n’ont d’autre solution pour faire entendre leurs droits — en l’occurrence pour s’opposer à l’extension d’une colonie israélienne à côté de leur village.

Le seul rappel des principes concernant le droit de manifester ne suffit pas. Et la mort ne peut s’installer au rendez-vous des manifestations populaires pacifiques. Il faut des actes. Les responsables de ces crimes doivent être poursuivis et condamnés. Nous devons obtenir une commission d’enquête indépendante demandée : il ne doit plus possible d’assassiner sans que cela n’entraîne aucune conséquence. L’impunité, en ce domaine comme en d’autres, ne peut constituer une politique.

Les Palestiniens, faute d’être membres de l’ONU, ne peuvent eux-mêmes saisir la justice internationale. Toute issue négociée est aujourd’hui bloquée par l’obstination israélienne de refus qui est destinée à poursuivre sa politique de faits accomplis avec l’extension constante des colonies, y comprisà Jérusalem-Est.

La France doit en tirer les conséquences et s’impliquer avec force pour faire reconnaître et appliquer enfin le droit international, par tous moyens, y compris au Conseil de Sécurité. Il n’y a pas d’autre voie.

Dansl’attente d’une action ferme et déterminée de notre pays et de l’Union européenne en ces sens,

Je vous prie de croire, *Monsieur le Ministre d’Etat*, à l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

*Jean-Claude Lefort*

Président de l’AFPS

6) Israël nie de plus en plus l’existence d’un peuple palestinien

Le gouvernement israélien gomme la Palestine de la carte

5) La colonisation totalitaire des terres palestiniennes par Israël ne permet plus l’existence d’un Etat palestinien viable

4) « Israël » poursuit le nettoyage ethnico-religieux d’al-Qods

Le député palestinien Ahmad al-Attoun, kidnappé puis détenu par les forces de l’occupation sioniste, a été libéré mais déporté vers Ramallah, comme le fut il y a quelques mois un autre député palestinien, Mohammad Abou Tir. Les deux députés représentent la ville palestinienne occupée d’al-Qods au sein de l’assemblée législative de l’Autorité palestinienne. Un troisième député et un ancien ministre, Mohammad Tawtah et Khaled Abou Arfa menacés également de déportation, se trouvent dans la tente de protestation installée depuis juillet 2010 dans le siège de la Croix-Rouge internationale, dans al-Qods. Ils craignent leur kidnapping et leur détention ou déportation. Les députés et ministre palestiniens menacés de déportation avaient été kidnappés par les occupants, suite aux élections législatives de 2006, et détenus pendant plusieurs années, avant d’être libérés, mais leurs « titres de séjour » avaient été confisqués. Ce qui signifie que les autorités de l’occupation ont décidé d’expulser de leur ville natale les représentants légaux de la population maqdisie. En clair, cela signifie que l’occupant procède à un nettoyage ethnique et religieux de la capitale palestinienne, bafouant toutes les résolutions internationales, si chères à la communauté internationale, mais qui ne proteste ni ne bouge que pour exercer des pressions sur le peuple palestinien et lui demander de faire des concessions sur leurs droits inaliénables.

Du côté du camp de She’fat, l’occupant installe une barrière-frontière, en vue d’empêcher 70.000 Palestiniens du camp et autour d’entrer dans leur ville. Depuis plusieurs années déjà, un barrage militaire installé aux abords du camp a rendu difficile l’accès aux milliers de Palestiniens et maqdisis d’y entrer, d’y étudier et d’y travailler. La population du camp et des alentours a protesté pendant plusieurs jours, et plusieurs enfants ont été kidnappés et molestés par les forces de l’occupation. A présent, ce sont des milliers de Palestiniens et maqdisis qui sont refoulés hors de leur ville. Mais la communauté internationale, si hypocrite, n’a même pas adressé une remarque à l’occupant sioniste, indiquant par là sa complicité criminelle avec l’Etat sioniste.

Concernant la mosquée al-Aqsa, l’occupant sioniste poursuit son crime, consistant à partager la mosquée entre les musulmans et les juifs. Il a décidé de remplacer le pont provisoire installé il y a deux ans par un pont métallique, assez large pour permettre aux troupes de l’occupation de pénétrer dans la mosquée et aux colons juifs d’y entrer massivement. Quelques années plus tôt, la petite colline historique qui donnait accès à la porte d’al-Maghariba s’est effondrée, parce que l’occupant refuse aux musulmans des travaux d’entretien de leur mosquée. L’occupant avait alors installé un pont en bois, provisoirement. Aujourd’hui, malgré les protestations officielles du gouvernement jordanien et de l’Unesco, l’occupant envisage la construction de ce pont métallique qui non seulement détruit le patrimoine palestinien de la ville, mais permet aux sionistes d’envahir la mosquée. C’est uniquement les protestations populaires, en Egypte et en Jordanie, il y a environ une semaine, qui ont permis de faire reculer la date fatidique de la construction de ce pont. Les Palestiniens réclament cependant son annulation et non son report. D’autres mobilisations populaires sont en cours dans les pays arabes, notamment en Jordanie et en Egypte, pour faire reculer et stopper les mesures criminelles de l’occupant. Malgré les atteintes aux droits religieux des Palestiniens, et notamment des musulmans, la communauté internationale se complaît dans un silence complice.

Le cimetière de Ma’manullah est menacé par les hordes de profanateurs officiels de l’Etat sioniste. Un cimetière historique palestinien, où des centaines de personnalités arabes et musulmanes, depuis l’époque de Salaheddine, reposaient en paix dans ce lieu sacré. Mais l’occupant, qui ne respecte aucune sacralité, a décidé de raser le cimetière, pour y construire entre autres un musée « de la tolérance ». Cela est assez significatif de ce que veut dire la tolérance, chez les sionistes spoliateurs.

Une nouvelle découverte archéologique a permis de prouver qu’il n’y a aucun temple et que jamais un temple juif n’a été construit au lieu où se situe la mosquée d’al-Aqsa. Depuis l’occupation de la partie orientale d’al-Qods, en 1967, les soi-disant archéologues sionistes fouillent et creusent autour et sous la mosquée, afin de prouver la réalité d’histoires mythiques sur lesquelles les sionistes ont fondé leur vision politique raciste et spoliatrice. Depuis des années, des savants honnêtes ont réussi à démontrer la falsification de l’histoire entreprise par les sionistes, aidés par leurs maîtres britanniques et autres européens. Mais la communauté internationale reste sourde aux appels de la vérité et de la raison. Elle préfère les mythes, l’arrogance, l’occupation et le mensonge.

La colonisation se poursuit dans la ville et autour de la ville d’al-Qods, de manière accélérée. Des milliers de logements pour colons sont prévus pour les années à venir, et les terrains et propriétés palestiniennes, confisquées en 48 et 67, sous le régime des « biens des absents », sont livrés aux entreprises coloniales pour y construire des logements ou d’autres projets, comme les fameux « jardins bibliques », témoins de la perversité de la pensée sioniste. Qu’est-ce qu’un « jardin biblique » ? Ce n’est qu’un jardin où sont plantés des arbres, des plantes et des fleurs de Palestine. Sous le terme de « jardin biblique », l’Etat colonial sioniste vend ce qui existait et existe encore dans de nombreux champs palestiniens, juste en les nommant « bibliques », en les concentrant sur un terrain confisqué, pour prétendre avoir une place dans ce pays. Pour un Etat qui a détruit en 1948 plus de 500 villages palestiniens, certains datant de plusieurs centaines d’années et remontant même à l’Antiquité, et pour un Etat dont les colons détruisent des oliviers datant de l’époque romaine, il faut être vraiment pervers et essentiellement faussaire pour oser parler de « jardins bibliques ». Mais où sont les historiens, les géographes et autres savants dans le mondedignes de ce nom, pour dénoncer la falsification de l’histoire et du patrimoine arabe palestinien ?

L’Etat colonial sioniste mène, au grand jour, un nettoyage ethnique et religieux dans al-Qods. Il prétend vouloir remplacer les Palestiniens maqdisis par des colons juifs venus du monde entier. Aujourd’hui, les Palestiniens représentent 33% de la population de la ville occupée. Il tente d’abaisser ce chiffre à 12% durant les quelques années à venir. N’est-il pas temps de se mobiliser et de soutenir les Palestiniens, et notamment les Maqdisis, contre l’Etat sioniste et la complicité des puissances occidentales ?

(Mercredi, 07 décembre 2011 - Fadwa Nassar)

3) Il y a urgence en Palestine

Tous les jours des démolitions de maisons, d’écoles, de cliniques, de moquées, et l’appropriation de terres et d’eau palestiniennes par Israël. A ce rythme là, si nous laissons faire, les Palestiniens vont devenir les Indiens d’Amérique.

Seule des actions citoyennes d’envergure peuvent changer la donne. Inscrivez-vous pour participer à la mission du 15 avril prochain en Palestine, avec Stéphane HESSEL !

Territoires occupés : le rythme des démolitions s’accélère

Visionner la video disponible en cliquant sur l’adresse URL portée en source de cette page

Ceci se passe cette semaine dans le village de Um Fagarah au sud d’Hébron.

L’armée israélienne est venue détruire deux maisons, une mosquée, une grange et une structure abritant un générateur.

Le prétexte : pas de permis de construire, comme dans 72 % des territoires palestiniens placés en Zone C depuis les fameux "accords d’Oslo".

On voit ici 2 jeunes filles obligées à s’agenouiller par les soldats israéliens puis aspergées de gaz lacrymogène et arrêtées, tandis que l’armée refuse de répondre à quelqu’un qui ne cesse de demander "Mais pourquoi vous les emmenez ?", et le menace de lui confisquer son passeport.

Dans toutes ces régions de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, plus de 90 % des demandes sont ignorées ou refusées. Les Palestiniens sont donc obligés de construire sur leurs terres sans permis israélien. Alors ils se font exproprier après destruction de leurs biens : écoles, cliniques centrale solaire, mosquées, puits, abris pour les animaux... et privation de tout accès à l’eau et l’électricité.

Et pendant ces démolitions, la colonisation s’accélère, comme le confirme un rapport de l’ONU.

Nos gouvernements financent avec notre argent différents projets qui sont ensuite détruits par Israël sans qu’aucune sanction soit prise, bien au contraire.

Réagissons !

Par l’amplification de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions)

par l’organisation de campagnes citoyennes massives et non violentes comme la prochaine mission "Bienvenue en Palestine" du 15 avril prochain. Informez-vous sur le site http://www.bienvenuepalestine.com.

Contactez-nous à contact@bienvenuepalestine.com

CAPJPO-EuroPalestine

http://europalestine.com/spip.php?a...

2) Palestine : l’attitude israélienne n’est plus tolérable. Elle doit être sanctionnée

Communiqué du Parti communiste français

En annonçant la construction de 1100 logements à Jérusalem-Est, cette partie de la ville qui doit constituer la capitale du futur Etat palestinien, le gouvernement israélien met au défi l’ONU et en particulier les membres du Conseil de Sécurité dans une innaceptable provocation.

Le Parti communiste condamne avec force cette décision consternante d’hostilité et d’arrogance et ce mépris du droit, alors que le Président Mahmoud Abbas a présenté il y a quelques jours une offre historique de paix et de réglement politique qui a changé la donne et qui permet réellement une solution juste et durable.

L’attitude scandaleuse et choquante des autorités israéliennes doit se voir opposer des mesures de rétorsion directes et très concrètes. Le PCF appelle la France et ses partenaires européens, au delà des critiques et des condamnations verbales, à prendre leur responsabilité, à sanctionner Israël, notamment par la suspension immédiate de l’Accord UE/Israël, par l’arrêt de toute vente d’armes, par le boycott des produits des colonies et de tout ce qui contribue à la colonisation. L’attitude israélienne n’est plus tolérable.

1) De la création d’Israël au sociocide du peuple palestinien ? une solution, la reconnaissance de l’Etat palestinien ?


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