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Le vrai nom de Léonce Aguirre était Daniel Noverraz. De nationalité suisse, il avait rejoint la LCR au milieu des années 70. Longtemps directeur de publication de Rouge et permanent de la LCR, tous ceux qui l’ont côtoyé gardent le souvenir d’un homme sympathique, généreux et curieux des autres.
Il avait beaucoup oeuvré pour qu’Olivier Besancenot soit candidat de la LCR en 2002 avec le succès que l’on sait.
Depuis, il avait milité à l’intérieur de la LCR puis du NPA pour l’unité de la gauche antilibérale et faisait parti de ce qu’il est convenu d’appeler les "Unitaires" du NPA.
Au delà de la peine que nous procure sa disparition, il s’agit également d’une perte politique d’un camarade avec qui nous partagions dans le moment actuel l’essentiel des préoccupations.
Nous lui rendons hommages et adressons à ses camarades de parti, de courant, à sa famille et à ses proches toute notre sympathie.
Frappé d’un mal foudroyant, Aguirre nous a quittés ce 29 septembre, subitement, sans prévenir.
Jeune militant de la IVème Internationale et de sa section suisse au début des années 1970, il était venu s’installer à Paris en 1976. La LCR activiste de cette période, toute tendue vers l’espoir d’un changement révolutionnaire à portée de main, avait besoin du dynamisme et des compétences de militants qui, comme lui, débordaient d’une énergie et d’un volontarisme qui trouvaient dans l’action politique d’alors leur raison de vivre. Il devint un de ses dirigeants, en charge de bien des responsabilités en matière d’organisation et toujours s’investissant sans se ménager dans des confrontations idéologiques sévères.
Toujours avec passion, mais toujours aussi avec humanité, souci de l’autre. Bref, une gentillesse certainement peu habituelle dans les batailles politiques. Elle était sa marque personnelle dans les relations de camaraderie. Car grande était son honnêteté, et sourcilleuse sa sensibilité en matière de démocratie.
Il fut de tous les combats militants, et il s’était fortement investi dans la création du NPA, puis dans ses débats présents. Et tout cela sans jamais se couper des militants qui faisaient d’autres choix que les siens.
Quelque discret qu’il fut, nous savons que sa disparition signifie une perte considérable pour le combat de tous. Un combat à continuer, mais qui, privé de lui, sera plus difficile.
Nous exprimons nos condoléances et notre solidarité à tous ses proches.
Adieu Nono.
Adieu camarade.
Notre camarade Léonce Aguirre vient d’être brutalement emporté par une méningite foudroyante.
Léonce Aguirre était membre du Comité exécutif et du Conseil politique national du NPA.
C’était un militant inflexible qui a commencé dès le plus jeune âge en Suisse dans les années 1970, à lutter contre toutes les injustices. Installé à Paris en 1976, il a été longtemps dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire et a participé activement à la fondation du NPA pour en faire un parti anticapitaliste large et ouvert.
Aguirre était joyeux et déterminé à la fois. Ses qualités humaines et son enthousiasme militant, même dans les moments difficiles, vont nous manquer.
Nous reviendrons sur son histoire militante plus longuement dans les jours qui viennent.
Nos premières pensées vont aussi évidemment à sa compagne, à ses enfants, à leur mère, à sa famille, à ses amis.
En attendant, nous faisons ce qu’il aurait avant tout aimé que nous fassions, continuer le combat.
Les obsèques publiques de Léonce Aguirre auront lieu le mardi 4 octobre 2011 :
à 16h, enterrement à l’ancien cimetière de Montreuil sous bois (93), rue Galilée (pour celles et ceux qui veulent faire parvenir des fleurs, les livrer au cimetière)
à 18h30, hommage du NPA à la Mairie de Montreuil sous bois, salle de l’Hôtel de ville.
Enfin nous recevons à diverses adresses des témoignages individuels de camarades qui l’ont connu ou d’organisations. Nous avons ouvert une adresse spéciale pour ces envois : temoignage.aguirre@npa2009.org
Merci à toutes et à tous.
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