Le Parti Communiste des Ouvriers de France demande son adhésion au Front de Gauche

samedi 22 octobre 2011.
 

Le Parti Communiste des Ouvriers de France a décidé de demander à entrer dans le Front de Gauche.

Cette demande a été acceptée par ses composantes actuelles.

Nous nous en réjouissons sincèrement.

Notre parti milite depuis plusieurs années pour l’unité politique de la gauche de transformation sociale autour d’axes de rupture avec la politique néolibérale.

De la mobilisation pour la victoire du « non » de gauche au référendum sur le traité européen, qui s’est prolongée par la constitution des « collectifs du 29 mai » et la rédaction de la charte pour une alternative au libéralisme, cette exigence n’a cessé de s’imposer.

L’ampleur de la crise du système capitaliste, le caractère de plus en plus réactionnaire de la politique de la droite sarkozyste qui veut faire retomber tout le poids de la crise sur le dos du peuple et la politique belliciste qui tient lieu de politique étrangère, placent le mouvement ouvrier et populaire et ses différentes organisations politiques, syndicales, sociales, associatives… devant la nécessité de riposter avec une détermination accrue et dans l’unité.

Elle pose avec acuité la nécessité de construire une alternative de rupture sur tous les fronts avec cette politique et avec le système qui la sous-tend.

Une telle rupture ne peut être portée par les tenants du social-libéralisme ou de l’écololibéralisme.

La politique menée par des gouvernements et des majorités parlementaires se réclamant de ces options est contraire aux intérêts des peuples qui la combattent.

Parmi les forces qui mettent en avant la nécessité d’une politique de rupture, le Front de Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses à ses propositions politiques. Nous partageons cette préoccupation et cette orientation.

Avec la plupart des composantes du Front de Gauche, notre parti a déjà mené des campagnes politiques, notamment celle des régionales. Nous nous retrouvons ensemble sur de multiples fronts de la lutte politique et sociale, dans le cadre de collectifs.

Mais nous sommes conscients que le fait d’entrer dans le Front de Gauche engage notre parti dans un processus plus ambitieux. Nous y sommes prêts.

Notre parti, dont la proposition politique pour la période est synthétisée dans le mot d’ordre « pour un font populaire révolutionnaire maintenant », se battra pour enraciner le Front de Gauche dans le mouvement ouvrier et populaire. Pour qu’il gagne la confiance et le soutien actif de tous ceux et celles qui aspirent à un changement de fond de politique, qui met les intérêts ouvriers et populaires, les intérêts des peuples, au centre de ses choix.

Notre souhait est que le Front de Gauche s’élargisse encore à d’autres forces politiques, sociales, aux associations, aux militants du mouvement syndical, aux organisations qui luttent pour le droit des femmes, aux organisations de la jeunesse… Les formes de cet élargissement sont à trouver, mais c’est aussi une condition pour que notre peuple s’empare du Front de Gauche et en fasse un instrument de lutte.

Nous le disons souvent – et nous ne sommes pas les seuls à le dire – l’unité est un combat.

Mais c’est un combat nécessaire et salutaire, dès lors qu’il n’a d’autre but que de renforcer notre camp, celui des ouvriers et des travailleurs des villes et des campagnes, celui des créateurs de richesse, celui des hommes et des femmes de progrès et de tous ceux et celles qui veulent en finir avec le diktat de la finance et du grand capital.

Il faut maintenant faire vivre le Front de Gauche, partout !

Paris, 30 septembre 2011

Le Comité Central du Parti Communiste des Ouvriers de France


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