1) Citoyen du monde (chanson de Fred Alpi)
Je suis né près d’un lac au milieu des forêts
Dans un village où chaque chemin me connaît
En haut de la montagne je vais tous les matins
Répondre à l’appel de ses horizons lointains
Quand je regarde le lac et ses reflets curieux
Miroir de l’Univers où je plonge les yeux
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Je suis un homme libre
Sur le bord d’un ravin
En fragile équilibre
Maître de mon destin
Je suis... Citoyen du Monde
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Chaque fois que je vole tout autour de la Terre
Je suis surpris qu’existent encore des frontières
Elles étouffent pourtant les pourquoi les comment
Les idées qui ne vivent qu’avec le mouvement
Quand je regarde la mer où nagent les dauphins
Miroir de l’Univers où je trempe les mains
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Je suis un homme libre
Sur le bord d’un ravin
En fragile équilibre
Maître de mon destin
Je suis... Citoyen du Monde
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Des horizons lointains sont au bout de la rue
J’ai écarté les mains pour retrouver la vue
Déjà quelques héros abattent les barrières
Il semble qu’enfin mon esprit se libère
Quand je regarde le ciel où volent les corbeaux
Mémoire de l’Univers où je trouve mes mots
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Je suis un homme libre
Sur le bord d’un ravin
En fragile équilibre
Maître de mon destin
Je suis... Citoyen du Monde
2) La patrie, c’est la terre (Gustave Flaubert)
Laisse là ta patrie, ta religion, ta province...
La patrie, c’est la terre, c’est l’univers,ce sont les étoiles, c’est l’air, c’est la pensée, c’est à dire l’infini dans notre poitrine.
Les querelles de peuples m’intéressent peu...
Je ne suis pas plus moderne qu’ancien, pas plus Français que Chinois. Je suis le frère en Dieu de tout ce qui vit, le concitoyen de tout ce qui habite le grand hôtel garni de l’univers...
L’idéal n’est fécond que lorsqu’on y fait tout entrer... C’est un travail d’amour et non d’exclusion.
Gustave Flaubert (Correspondance 1846- 1858)
3) L’art et la science appartiennent au monde entier (Goethe)
Il n’y a point d’art national, point de science nationale : l’art et la science appartiennent comme toute chose excellente au monde entier, et ils ne peuvent faire des progrès que par l’action mutuelle, générale et libre de tous les contemporains, jointe à l’étude constante de ce qui nous reste et de ce que nous connaissons du passé.
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