Le gouvernement Rajoy défie le peuple

lundi 16 avril 2012.
 

Dès le lendemain de la grève générale du 29 mars qui a fait descendre dans les rues des millions d’espagnols, le gouvernement du PP annonçait le budget pour l’année 2012 : le plan d’austérité le plus violent depuis le retour à la démocratie qualifié par le gouvernement lui-même du « plus austère » (baisse de 16,9 % en moyenne du budget de tous les ministères).

Lundi, en plein fêtes de Pâques, le gouvernement a annoncé par simple communiqué de presse que les budgets du ministère de la Santé et de l’Education seraient amputé de 10 milliards supplémentaires (ces budgets avaient déjà réduits respectivement de 13,7 % et de 21,2%).

Le gouvernement Rajoy applique à tout-va plans d’austérité et réformes structurelles (loi de stabilité budgétaire, réforme du marché du travail, nouvelles privatisations….) Les nouvelles annonces se multiplient au prétexte qu’il faut calmer les marchés financiers.

La réponse des marchés ne s’est pas faite attendre. Le lendemain, la bourse chutait à nouveau. La prime de risque atteint des sommets. Un scénario en tous points conforme à celui déjà vécu en Grèce.

Le peuple dans la rue le 29 mars dernier le criait « Ils veulent en finir avec tout ! Grève générale ». Hier, le président Rajoy a fui la conférence de presse, il n’aura pourtant pas d’autre choix que de rendre des comptes au peuple qui sera à nouveau dans la rue le 1er mai prochain pour dire : "Non aux réformes !" , "Non aux coupes budgétaires !".


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