Jean-Luc Mélenchon incarne le mieux le changement et répond aux problèmes des Français

samedi 28 avril 2012.
 

Cette "enquête" menée par BVA pour Aujourd’hui en France et Le Parisien porte sur les Critères de « présidentiabilité » et potentiel de vote des principaux candidats.

Quels candidats incarnent le changement ?

En février 2012, François Hollande recueillait le plus de réponses positives devant Mme Le Pen et François Bayrou.

Ce mois-ci, Jean-Luc Mélenchon double tous ses concurrents avec les résultats suivants :

- Jean-Luc Mélenchon : 60%

- François Hollande : 53%

- Mme Le Pen : 35%

- François Bayrou : 32%

- Nicolas Sarkozy : 15%

Qui apporte des réponses aux problèmes des Français ?

- François Hollande : 52%

- Jean-Luc Mélenchon : 45%

- François Bayrou : 45%

- Nicolas Sarkozy : 28%

- Mme Le Pen : 22%

Jean-Luc Mélenchon et Mme Le Pen sont-ils sur le même créneau électoral ?

Non, répond l’institut BVA.

" On peut battre en brèche une idée très à la mode sur les jonctions des « populismes » et autres « théorie du fer à cheval » qui voudrait que Mélenchon et Le Pen soient tous deux sur le même créneau électoral. Ce n’est pas du tout le cas. Alors que les « Melenchonistes » les plus convaincus (« certains ») sont 36% à envisager de voter Hollande, ils ne sont que 4% à envisager de voter pour Marine Le Pen (soit autant que pour Bayrou). Réciproquement, alors que 27% des « Marinistes » pourraient voter pour Sarkozy et 17% pour Bayrou, ils ne sont que 7% à envisager de voter pour Mélenchon."

Quelle est l’évolution des électeurs vis à vis des candidats ? (réponse de gaël Sliman pour l’institut BVA)

« Le troisième homme s’appelle J.-L. Mélenchon. Il domine de 5 points Marine Le Pen et François Bayrou auprès des électeurs « certains » de leurs choix.

Plus intéressante que ces niveaux, qui ne correspondent pas à des intentions de vote car ils ne tiennent pas compte du parcours de vote antérieur des personnes interrogées (les réponses sont « brutes » sans redressement politique), est l’évolution de ces potentiels de vote entre les trois candidats à la place de « troisième homme ».

Pour Bayrou, la chute est vertigineuse : la part des Français « certains » de voter pour lui est passée de 12% en janvier à 8% aujourd’hui. Pour rappel, elle était de 25% à pareille époque il y a cinq ans (22 mars 2007), soit le triple de son niveau actuel.

Pour Mélenchon, à l’inverse, la poussée est spectaculaire : avec 13% de Français « certains » de voter pour lui (et un potentiel de vote « total » de 34%) il a doublé son score entre janvier et avril (7% à l’époque) tout en disposant encore de réserves pour conquérir de nouvelles voix.

Pour Marine Le Pen, c’est la stagnation. Avec 8% de « certains » et 9% de « probables », ses électeurs potentiels n’ont guère progressé sur la période lui interdisant d’espérer venir concurrencer les deux favoris. »


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message