Cette "enquête" menée par BVA pour Aujourd’hui en France et Le Parisien porte sur les Critères de « présidentiabilité » et potentiel de vote des principaux candidats.
Quels candidats incarnent le changement ?
En février 2012, François Hollande recueillait le plus de réponses positives devant Mme Le Pen et François Bayrou.
Ce mois-ci, Jean-Luc Mélenchon double tous ses concurrents avec les résultats suivants :
Jean-Luc Mélenchon : 60%
François Hollande : 53%
Mme Le Pen : 35%
François Bayrou : 32%
Nicolas Sarkozy : 15%
Qui apporte des réponses aux problèmes des Français ?
François Hollande : 52%
Jean-Luc Mélenchon : 45%
François Bayrou : 45%
Nicolas Sarkozy : 28%
Mme Le Pen : 22%
Jean-Luc Mélenchon et Mme Le Pen sont-ils sur le même créneau électoral ?
Non, répond l’institut BVA.
" On peut battre en brèche une idée très à la mode sur les jonctions des « populismes » et autres « théorie du fer à cheval » qui voudrait que Mélenchon et Le Pen soient tous deux sur le même créneau électoral. Ce n’est pas du tout le cas. Alors que les « Melenchonistes » les plus convaincus (« certains ») sont 36% à envisager de voter Hollande, ils ne sont que 4% à envisager de voter pour Marine Le Pen (soit autant que pour Bayrou). Réciproquement, alors que 27% des « Marinistes » pourraient voter pour Sarkozy et 17% pour Bayrou, ils ne sont que 7% à envisager de voter pour Mélenchon."
Quelle est l’évolution des électeurs vis à vis des candidats ? (réponse de gaël Sliman pour l’institut BVA)
« Le troisième homme s’appelle J.-L. Mélenchon. Il domine de 5 points Marine Le Pen et François Bayrou auprès des électeurs « certains » de leurs choix.
Plus intéressante que ces niveaux, qui ne correspondent pas à des intentions de vote car ils ne tiennent pas compte du parcours de vote antérieur des personnes interrogées (les réponses sont « brutes » sans redressement politique), est l’évolution de ces potentiels de vote entre les trois candidats à la place de « troisième homme ».
Pour Bayrou, la chute est vertigineuse : la part des Français « certains » de voter pour lui est passée de 12% en janvier à 8% aujourd’hui. Pour rappel, elle était de 25% à pareille époque il y a cinq ans (22 mars 2007), soit le triple de son niveau actuel.
Pour Mélenchon, à l’inverse, la poussée est spectaculaire : avec 13% de Français « certains » de voter pour lui (et un potentiel de vote « total » de 34%) il a doublé son score entre janvier et avril (7% à l’époque) tout en disposant encore de réserves pour conquérir de nouvelles voix.
Pour Marine Le Pen, c’est la stagnation. Avec 8% de « certains » et 9% de « probables », ses électeurs potentiels n’ont guère progressé sur la période lui interdisant d’espérer venir concurrencer les deux favoris. »
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