La Ligue de Défense Juive en flagrant délit d’antisémitisme

mercredi 1er août 2012.
 

La presse et internet faisaient grand cas mercredi de l’interpellation d’un jeune homme responsable, à lui seul, de plus de 1.000 appels téléphoniques tantôt menaçants, tantôt injurieux, passés à l’école juive de Toulouse Ozar Hatorah, autrement dit l’établissement où Mohammed Merah avait perpétré l’un de ses attentats sanglants en mars dernier.

L’article consacré à cette affaire par le quotidien local La Dépêche du Midi a ainsi rapidement fait le tour du net, des sites de propagande israélienne, tels celui du CRIF, se jetant dessus telles des mouches attirées par le miel.

http://www.ladepeche.fr/article/201...

Le journaliste de la Dépêche du Midi nous apprend d’abord que les auteurs identifiés de ces appels et messages antisémites, dont certains « incroyablement violents » à en croire la police, sont notamment « deux personnes fragiles psychologiquement et qui depuis des établissements de soins spécialisés de Pau et la région parisienne » ont envoyé leurs délires antisémites.

L’enquête policière a été longue et minutieuse, poursuit La Dépêche du Midi, et elle a abouti pour le moment à la mise en examen et placement sous contrôle judiciaire d’un jeune homme de 20 ans.

L’article précise ensuite que cette bande de provocateurs, dont plusieurs mineurs, s’est formée sur le net sous l’enseigne du site « violvocal.com ».

Mais le journaliste n’a pas été d’une curiosité excessive, et ses sources policières se sont apparemment bien gardées de lui dire qui était derrière ce site violvocal.com

Et pour cause : car le site violvocal, qui incite depuis des mois à la violence et à la haine raciale, a été créé par un délinquant notoire de la Ligue de Défense Juive (LDJ), Grégory Chelli. La fermeture, apparemment précipitée, du site violvocal.com au cours de la journée de mercredi, n’y change rien : les données le concernant ont bien été enregistrées.

Grégory Chelli était notamment le chef du commando de la LDJ qui avait saccagé la Librairie Résistances en juillet 2009 à Paris. Défendu par le sioniste de choc Goldnadel, il s’en était tiré avec une peine de prison assortie du sursis et d’une « mise à l’épreuve » qui n’a nullement dissuadé ce voyou âgé d’une trentaine d’années de poursuivre ses agissements, proférant menaces et injures sous le nom de « Ulcan ».

Mais la police, tout comme son nouveau chef Manuel Valls, n’ont pas donné ces éléments d’information aux journalistes. Et force est donc de constater qu’ils continuent de couvrir ce dangereux individu, comme le reste de la bande.


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