François Hollande et son impayable Jean-Marc Ayrault : les plus grands communs diviseurs de la gauche

mercredi 3 octobre 2012.
 

Le tableau a profondément bougé en ce qui concerne le rapport de la gauche avec le traité européen. On se souvient comment nous avons été accusé de « diviser la gauche ». A présent c’est bel et bien François Hollande et son impayable Jean-Marc Ayrault qui sont clairement identifiable comme les plus grands communs diviseurs de la gauche. Car enfin, qui soutient ce texte ? Pas les partis du Front de Gauche, évidemment ! Pas Europe-Ecologie-Les-Verts, on le sait assez. Pas le MRC de Chevènement. Et, bien-sûr, pas les organisations trotskistes comme le NPA, le POI ou Lutte Ouvrière. Pas les syndicats non plus. Aucun n’approuve le texte. Aucun ! Qui soutient le texte alors ? Le PS ? Même pas ! La pantalonnade du vote du bureau national du parti acclamant le texte s’est joué devant des bancs vides. La gauche du parti était allée voir ailleurs pendant la cérémonie votive. Donc ce n’est même pas tout le PS qui soutient le texte. Ça se verra dans les votes. Le PS ne fera passer le traité qu’avec les voix de sa motion majoritaire et grâce à la droite. La droite approuve un texte qu’elle a écrit et signé de la main de son chef, c’est normal ! Un fait à mettre en rapport avec toutes les leçons de morale amplement données par cette petite équipe pleine de mépris et d’arrogance pour tout ce qui n’est pas à ses ordres !

La motion approuvée par 70% du conseil fédéral d’Europe-Ecologie-Les-Verts n’est pas un texte de surface. Il aborde le fond. Et ce qu’il dit a une signification qui porte loin. Dans cette motion, EELV « se prononce contre la ratification du TSCG, dont une lecture stricte ne répondra pas durablement aux crises auxquelles est aujourd’hui confrontée l’Union européenne et constitue un obstacle à la transition écologique ». C’est un point décisif. Pour le parti Vert, le traité n’est pas seulement un mauvais moment. C’est un « obstacle » pour l’avenir et « un traité inadapté et facteur potentiel d’aggravation des troubles ». Nous partageons totalement ce point de vue. EELV va même plus loin « exprime le vœu que dans la préparation du budget 2013, l’objectif de réduction du déficit budgétaire à 3% soit différé ». C’est aussi ce que dit Claude Bartolone, président de l’assemblée nationale, non ? Enfin, le conseil fédéral d’Europe-Ecologie « soutient les mouvements sociaux européens de lutte contre l’austérité, en particulier l’alter Summit et les mobilisations appelées par la confédération européenne des syndicats ». A la lecture de cette dernière phrase, on ne comprend pas bien pourquoi Europe-Ecologie n’appelle pas au « mouvement de lutte contre l’austérité » qu’est la manifestation du 30 septembre à Paris. Mais peut-être n’y a-t-il pas besoin d’appel de la direction d’EELV. Car il y a déjà un appel de plusieurs centaines d’écologistes pour la manifestation du 30. Dimanche, les écolos des luttes seront dans la rue. C’est cela qui compte !

En tous cas les Verts auraient bien tort de se laisser impressionner quand Daniel Cohn-Bendit dénonce leur incohérence. Ils peuvent au contraire lui demander des comptes ! Car qui en effet sinon lui a le premier expliqué que le traité ne valait rien ? Mais peut-être personne ne lit-il ce qu’écrit Cohn-Bendit à la direction des Verts. Je leur propose donc l’extrait qui compte a ce sujet. Il s’agit d’une tribune parue dans le journal « Le Monde » le 25 février de cette année sous le titre : « Le Mécanisme européen de stabilité : la bourde historique de la gauche ». Comme on le comprend il s’agissait déjà d’une admonestation en forme de fessée. Elle était signée par Jean-Paul Besset, Alain Lipietz, Shahin Vallée et Daniel Cohn-Bendit soi-même. Ca commençait fort. « A l’Assemblée nationale, les députés de la gauche française et des écologistes ont commis le 21 février une bourde historique : ils ont fait le choix de s’opposer ou de s’abstenir lors du vote sur la ratification du traité créant un outil de solidarité à l’égard des pays de la zone euro qui ne peuvent plus emprunter, le Mécanisme européen de stabilité (MES). » Le texte déroulait ensuite plusieurs arguments. Et c’est alors qu’on a pu lire ces phrases où l’on apprenait qu’il fallait voter le MES mais pas le traité européen parce que celui-ci est nuisible. Voici ce qu’écrivait Cohn-Bendit : « Que reproche-t-on au MES ? Il y aurait une bonne raison, son couplage avec un autre traité, à venir : le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union (TSCG), qui instituerait la " règle d’or " dictée par la chancelière allemande, Angela Merkel. Ce couplage a été " convenu " par la déclaration des gouvernements du 9 décembre 2011 et n’a pas plus de valeur légale. Nous sommes contre le TSCG, nous l’avons combattu et, d’ici qu’il soit ratifié, de l’eau coulera sous les ponts. Mais ce couplage ne figure pas dans les articles du traité MES : la déclaration du 9 décembre 2011 est seulement évoquée dans ses " considérants " ! Une fois le MES ratifié, une fois le TSCG rejeté, le MES existera et il faudra renégocier le TSCG. ». En toute logique la question que devrait poser aujourd’hui Daniel Cohn-Bendit serait de savoir si le texte a été renégocié favorablement. Ce n’est pas ce qu’il fait. Son argumentation ne porte donc pas sur le fond du sujet mais sur la forme de la décision à prendre. Dans cette circonstance c’est lui qui est dans la posture politicienne au prix de l’incohérence. Et les Verts peuvent lui répondre en s’appuyant sur ses propres arguments.

Je ne finis pas ce tour d’horizon sans évoquer un autre renfort. Quelqu’un qui a pourtant avalé toutes les couleuvres pour garder son pré carré. Il s’agit de Jean-Pierre Chevènement. Il a également confirmé que les quatre parlementaires du MRC voteraient contre le traité. « Pour deux raisons principales : premièrement, l’effet récessionniste qu’aura assurément l’application de ce traité dans toute l’Europe ; deuxièmement, la dépossession réelle des pouvoirs du Parlement qu’il entraine. ». Tout cela, c’est exactement ce que nous disons. Mais ce n’est pas tout ce que dit Chevènement. Il y a mieux. Pour alimenter la légitimité de son propos, il cite un extrait de l’accord signé le 9 mars 2012 entre le MRC et le Parti Socialiste. Voici ce que contient ce document signé par Martine Aubry, au nom du PS : « Les deux partis conviennent que le traité européen tel qu’il a été convenu par le sommet du 30 janvier 2012 et signé le 2 mars dernier est inacceptable. La vision purement budgétaire et disciplinaire qui est celle du traité déboucherait sur une austérité et une récession généralisée ». Les parlementaires PS qui s’opposent encore au traité sont donc en fait cohérents avec la ligne de leur parti au moment de l’élection.

En fait l’isolement de la direction socialiste est total. Pas seulement sur la scène française. Tous les syndicats européens s’opposent aussi au traité. Dans un communiqué de presse publié le 2 mars, « la Confédération européenne des syndicats dénonce l’adoption du traité de l’austérité permanente » et elle « rappelle qu’elle est opposée au nouveau traité qui vient d’être signé par 25 pays lors du Sommet européen. Ce traité imposera davantage d’austérité budgétaire en Europe et empêchera la relance de l’emploi ». Cette position n’a pas varié après le sommet européen de juin où François Hollande prétend avoir « réorienté la construction européenne ». Suite à ce sommet, Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES a déclaré : « Le pacte pour la croissance ne prévoit rien de vraiment nouveau. A part une augmentation du capital de la Banque européenne d’investissements, il s’agit d’une utilisation améliorée des fonds européens et d’une mise en œuvre de programmes déjà existants. Rien ne nous permet, hélas, d’espérer que les plans d’austérité vont être stoppés. Ces plans, pourtant, ont été socialement désastreux et économiquement inefficaces ». Cette opposition au traité est relayée en France par les principaux syndicats : CGT, FO, Solidaires, FSU et même la CFDT. Le gouvernement Ayrault méprise aussi cette unanimité syndicale. Pourtant il passe son temps à vanter le « dialogue avec les partenaires sociaux ». Bonne blague ! La seule force sociale qui soutient le traité est le MEDEF. Laurence Parisot, sa présidente, l’a dit clairement dans « Le Monde » du 28 août 2012 :« On ne doit pas se poser la question de la ratification du traité européen : il faut le signer des deux mains ». François Fillon, ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy a utilisé exactement la même expression dans Le Figaro du 13 septembre : « tout le monde à l’UMP votera le traité des deux mains ».

C’est là un autre fait décisif. Certes, François Hollande divise la gauche. Mais il rassemble toute la droite ! C’était le cas dès le 3 juillet, au moment de la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault devant l’Assemblée nationale. Ce jour-là, Christian Jacob, président du groupe UMP s’était réjoui : « Où est la renégociation du traité de stabilité européenne ? Nulle part, fort heureusement ! ». Juste après lui, Jean-Louis Borloo pour la droite centriste avait félicité le gouvernement : « Permettez-moi, monsieur le Premier ministre, de commencer par vous adresser un satisfecit. Le premier renoncement, le premier reniement de votre action politique est en réalité salutaire. (…) Merci, donc, d’avoir bien voulu d’une ratification rapide dans les termes exacts du document signé par le Président de la République française de l’époque. C’est nécessaire. Le plus vite sera le mieux ». Depuis, Jean-François Copé sur France info le 3 septembre est allé dans le même sens : « Je voterai le texte et je serai intransigeant sur la stricte application de la réduction des déficits par le Gouvernement ». Puis Philippe Marini, président UMP de la commission des finances du Sénat, dans Le Monde du 14 septembre : « Soyons logiques. Le TSCG a été négocié par Nicolas Sarkozy et nous l’avons défendu. François Hollande avait dit qu’il renégocierait le traité, il n’a pas été en mesure de le faire. En termes de cohérence politique, il faut assumer ce que nous avons défendu ». Et dimanche 23 septembre sur Europe 1, François Bayrou a, à son tour, félicité le gouvernement : « François Hollande s’est engagé à plus de discipline budgétaire. Il s’est rangé derrière le traité budgétaire européen, que je soutiens (…) Cela va dans la bonne direction. ». François Hollande est aujourd’hui le seul capable de mettre d’accord Fillon et Copé qui s’écharpent pour la présidence de l’UMP. Et aussi Jean-Louis Borloo et François Bayrou en concurrence pour incarner la droite centriste.

Dès lors, les socialistes ont bien du mal à trouver des arguments. Ils racontent donc n’importe quoi ! Ainsi Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée. Le 18 septembre, il a déclaré : « ce n’est pas un débat pour ou contre un traité mais c’est un débat de soutien ou non au président de la République qui est posé ». Ah bon ? Pourtant le vote porte sur une loi de ratification, pas sur une motion de censure ni un vote de confiance au gouvernement et encore moins au président. A-t-il seulement réalisé l’absurdité de ces propos ? Si voter « oui » au traité c’est soutenir Hollande, alors Copé, Fillon et Parisot soutiennent Hollande ! Dans l’absurdité, Elisabeth Guigou n’est pas en reste. Dans le JDD du 18 septembre, elle a déclaré : « Je n’aime pas, enfin, nous n’aimons pas ce traité. Simplement, je dis qu’il n’est pas nécessaire d’aimer un traité pour le ratifier ». Voici une parlementaire de la République qui préconise de voter à l’aveugle, sans regarder le contenu et même contre sa conviction profonde ! Le ministre des affaires européennes Bernard Cazeneuve est lui aussi à court d’arguments. Dans « Libération », il explique que « le traité est un sujet d’hier. On ne va pas focaliser sur un texte qui est un héritage ». Etrange argument. Car ce traité, comme tout texte de loi, concerne l’avenir. De plus, celui-ci est conclu pour une durée illimitée. Et il prévoit l’obligation d’inscrire la règle d’or dans le droit national d’ici 2013. C’est donc bien de demain qu’il s’agit, et pas d’hier. Il le sait bien. C’est donc un embrouilleur.

Depuis 2005, nous sommes habitués aux arguments catastrophistes des partisans du « oui ». Généralement, ils montrent leur grande fébrilité et leur incapacité à convaincre. On se souvient de Ségolène Royal affirmant en 2005 que si le non l’emportait, elle serait obligée de « privatiser les cantines scolaires ». Le gouvernement a renoué avec la méthode. Ainsi ce même Bernard Cazeneuve a expliqué sur Public Sénat que « demander une renégociation de ce traité aujourd’hui, c’est bloquer le fonctionnement de l’Union européenne ». Il lui reste à apprendre que le TSCG n’est pas un traité de l’Union Européenne. C’est un traité international, distinct du droit de l’Union européenne. Pourquoi ? Parce que deux Etats membres de l’UE ne l’ont pas signé : le Royaume-Uni et la République Tchèque. Et il lui reste aussi à apprendre que l’article 14 du traité prévoit que pour entrer en vigueur, le TSCG n’a besoin d’être ratifié que par 12 des 17 Etats de la zone euro. La France, ni aucun état en particulier, ne peut donc pas le bloquer.

Mais dans les arguments bidons et les malhonnêtetés intellectuelles, la palme revient à Jean-Marc Ayrault. Il n’a cessé de mentir sur ce traité. Après avoir affirmé que « les lignes avaient bougé », il a reconnu dans une interview à Mediapart que « juridiquement c’est vrai, le texte reste le même » que celui signé par Nicolas Sarkozy. Mais qu’est-ce qu’un traité si ce n’est un texte « juridique » ? Dans la même interview, il affirme que « la conséquence logique » de l’opposition au traité budgétaire, « c’est la sortie de l’euro ! ». Là encore c’est un mensonge. D’abord parce que comme je viens de le dire, le traité n’a besoin d’être ratifié que par 12 des 17 Etats de la zone euro pour entrer en vigueur. Il prévoit donc qu’on peut être dans l’euro sans le ratifier. Ensuite, ce faux-argument revient à considérer que l’euro est la propriété de madame Merkel et du gouvernement conservateur allemand. Enfin, la phrase d’Ayrault signifierait que la monnaie « euro » n’est compatible qu’avec une politique : l’austérité. Or une monnaie n’est qu’un outil. Et elle peut donc être mise au service d’une autre politique. D’autant que ce qui conduit tout droit à la sortie de l’euro, c’est la poursuite de la politique sauvage d’austérité comme en Grèce. Mais tout est dit à propos de ce personnage méprisant et arrogant quand il n’a pas d’autre réponse a propos de ma position sur le traité que cette pauvre réplique de politicien à la ramasse : « j’aime ce qui marche, pas seulement l’incantation, la mise en scène. En 1992 il était un des orateurs les plus lyriques sur le traité de Maastricht. Moi je préfère la constance plutôt que les coups politiques qui d’ailleurs ne marchent pas souvent. »Ce qui marche ? Qu’est ce qui marche ? La politique d’austérité ? Quand au traité de Maastricht, on connait la musique ! Ayrault a été chercher l’argument chez Le Pen. Vous connaissez ma réponse à ce sujet je ne vous l’inflige pas une fois de plus. Ce qui est intéressant c’est de voir le niveau du personnage. La vérité est qu’il ne lit rien, ne connait rien. Il ne sait donc rien à propos des arguments contre le traité actuel. Il est donc incapable de répondre à quoi que ce soit de précis. Il est d’ailleurs incapable de dire quoi que ce soit en faveur du traité. Il est juste capable de faire des phrases contre les personnes. L’incantation c’est lui ! Il devrait aller à Florange expliquer son truc qui marche ! Ou bien à Pétroplus, ou à Sanofi, ou à Sodimédical ! Il y a un grand problème avec cette gauche sectaire et Ayrault est une bonne partie du problème !

La manifestation du 30 est dorénavant l’œuvre d’un large arc de force. Au fil des heures l’information remonte sur Manuel qui centralise pour le compte du collectif tout ce qui peut permettre d’évaluer la situation en vue de la manifestation du dimanche. Le nombre des associations et des syndicats qui appellent à marcher le 30 septembre s’étoffe dans toutes les directions. Lundi par exemple ce fut un bel événement d’apprendre que la CGT-cheminots se joignait à nous. Puis ce fut le DAL (droit au logement). Au cours de la semaine passée, l’événement, cela avait été une motion du conseil régional Nord-Pas-de-Calais condamnant à une très large majorité le traité européen. Depuis, j’ai appris que dans de nombreuses collectivités des élus ont voulu porter cette question à la connaissance de leurs assemblées. Que leurs interventions aient donné lieu ensuite à des votes ou pas n’est pas le plus important. Ce qui compte c’est la stupeur de ceux qui apprennent que leur budget local est aussi visé par le traité. En effet le « déficit public » dont il est question dans le traité et que François Hollande veut ramener en dessous de 3 %, inclus les comptes des collectivités locales et de la sécurité sociale. L’austérité va donc se répandre comme une logique invariante d’échelle, dans tous les compartiments de la vie du pays, jusqu’au moindre recoin, le plus petit village. La maladie qu’elle va déclencher et qu’elle va se propager atteindra tout le monde partout et jusque dans la vie quotidienne la plus élémentaire de chacun. Le mécanisme de transmission de l’austérité d’État à celle des collectivités va se construire à partir de l’édiction de nouvelles règles d’attribution pour les dotations de fonctionnement que sert l’État. Il a commencé à se mettre en place. Les budgets de « rigueur » sont en place déjà un peu partout. Le premier investisseur du pays va être bientôt en panne totale. Il y a donc deux catégories face à cela : ceux qui sont complices par leur silence ou leur soumission et ceux qui ne se résignent pas. Ceux là agissent. Par exemple en manifestant le 30 septembre.

Donc la liste des organisations qui appellent à la manifestation s’allonge. Pour les syndicats j’ai noté la CGT Cheminots comme je l’ai dit. Mais aussi la CGT Finances, la CGT Educ’action, la CGT Equipement-environnement, la CGT Livres (Filpac), la CGT Personnels des Organismes Sociaux, la CGT-FSA, la CGT Fonctionnaires (UGFF), et l’Union Régionale CGT d’Ile-de-France (URIF CGT). Pour la FSU, il y a la FSU-Île de France,la FSU Culture (SNAC-FSU), la FSU Administration Scolaire (SNASUB-FSU), la FSU Enseignement Supérieur (SNESUP-FSU), le SNU Pôle Emploi FSU, la FSU Territoriaux (SNUITAM FSU), la FSU Service Public de l’Emploi (SNUTEFI FSU), la FSU Assistance Sociale (SNUCLIAS FSU), l’EE(Ecole Emancipée) FSU. Avec SUD Solidaire je trouve en plus de l’organisation nationale tout entière, Solidaires Finances Publiques, Solidaires Douanes, Sud Banque Populaire / Caisse d’Epargne (BPCE),l’ Union Syndicale de la Psychiatrie. Et il y a aussi CFF (SPUCE CFDT). Je crois que cette liste n’est pas exhaustive. Pour les associations et collectifs voici la liste dont je dispose à cette heure : Association Internationale de Techniciens, les Experts et Chercheurs (Aitec-IPAM),Agir ensemble contre le Chomage (AC !), Association Nationale des Elue-e-s Communistes et Républicains, Attac, Comité pour l’Annlutation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim-IPAM), Convergence services publics, Collectif National Droits des Femmes (CNDF/CADAC), Démocratie Réelle Maintenant ! Paris, Collectif des Associations Citoyennes, Droit au Logement (DAL), Fédération des Associations de Travailleurs et de Jeunes (DIDF), Les Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Femmes Egalité, Jeunes Communistes, Les efFRONTé-e-s, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire des luttes, Marches Européennes, Réseau Éducation Populaire, Résistance Sociale, Transform !, Union des Familles Laïques (UFAL), Utopia, et « La gauche par l’exemple » le réseau des élus du Parti de gauche et citoyens.

Pour clore ce chapitre, j’y ajoute un argument que je tire d’un travail du groupe parlementaire de la Gauche unie européenne – gauche verte nordique (GUE-NGL) au Parlement européen, le groupe dans lequel je siège. Il vient de rendre publique une expertise juridique qui prouve que le Traité budgétaire (TSCG) est contraire au droit européen au plan formel comme au plan matériel. Le constat du Professeur Andreas Fischer-Lescano est clair et argumenté. D’abord la forme que prend le TSCG empêche son application. Mais surtout, sur le fond, les choix en matière de « gouvernance », le « frein à l’endettement » et les sanctions automatiques, sont contraires au droit de l’Union. Le rapport pointe notamment le fait que les droits du Parlement européen y sont bafoués car « La commission n’est pas suffisamment soumise à un contrôle démocratique dans le cadre de l’exécution du traité fiscal ». C’est un argument nouveau. Il plaide évidemment en faveur du rejet de ce traité dans nos assemblées. Je profite de cette nouvelle mention du niveau européen de notre engagement de combat pour signaler que de nombreux élus et responsables politiques de la Gauche européenne seront avec nous à la manifestation du 30 septembre à Paris.


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