Tunisie : Stop aux islamistes fascisants d’Ennahda

dimanche 9 décembre 2012.
 

Articles et vidéo
- Ennahdha ne peut se présenter comme fréquentable en France et attaquer violemment les syndicalistes en Tunisie. A bon entendeur, salut !
- 1 les islamistes attaquent le siège national du syndicat UGTT
- 2 l’UGTT appelle à une grève générale le 13 décembre

2) Tunisie : l’UGTT appelle à une grève générale le 13 décembre

En réponse à l’attaque contre son siège qu’elle impute à des militants islamistes proches du parti au pouvoir Ennahda, l’UGTT (Union générale tunisienne du travail) a décidé d’une grève générale en Tunisie le jeudi 13 décembre 2012. Un appel qui intervient alors que le pays se débat dans une crise sociale et politique. L’UGTT est considérée comme la plus grande organisation du pays, et compte dans ses rangs un demi-million de membres.

L’UGTT est sans conteste le contrepouvoir le plus important en Tunisie. La centrale assume pleinement sa fonction de représentation des ouvriers. Elle a été en première ligne de la contestation à Siliana, la semaine dernière, et dans d’autres régions déshéritées de l’intérieur du pays. Autrefois critiquée pour sa proximité avec le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, l’UGTT a redoré son blason.

Le gouvernement Ennahda a sans doute commis une erreur en boycottant le sommet social organisé par la centrale en septembre. Un dialogue de sourds s’est installé. Ennahda accuse régulièrement la centrale de freiner le redressement du pays, l’UGTT, de son côté, dénonce les agressions contre ses membres, plusieurs de ses locaux aussi ont été vandalisés.

Mardi, ce sont des militants proches du parti islamiste qui ont perturbé la commémoration du soixantième anniversaire de la mort du syndicaliste Farhat Hached. Pour l’UGTT, c’était la provocation de trop. Les partis politiques de l’opposition ont également fait part de leur indignation, à commencer par Nida Tunes, présenté comme l’alternative la plus crédible à Ennahda.

Source : http://www.rfi.fr/afrique/20121206-...

1) Tunisie : les islamistes attaquent le siège national du syndicat UGTT

Des militants islamistes favorables au gouvernement d’Ennahdha ont attaqué ce mardi les locaux de l’UGTT, à Tunis, blessant des membres du principal syndicat du pays.

Pour visionner ces affrontements violents, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

Armés de couteaux et de bâtons, plusieurs centaines d’islamistes soutiens du gouvernement d’Ennahdha ont chargé un groupe de dirigeants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et attaqué le siège du syndicat, place Mohamed Ali, faisant voler les vitres en éclats à coups de pierres.

"UGTT, voleurs, vous voulez détruire le pays", scandaient les islamistes. Apparemment, note Reuters, il n’y avait pas de salafistes dans les rangs des contre-manifestants qui ont attaqué les syndicalistes. "C’est un message d’Ennahdha à l’adresse des syndicats. Ce sont les mêmes méthodes que du temps de (l’ex-président Zine) Ben Ali", a estimé un responsable de l’UGTT, Fethi Debek.

Semer le chaos

Tunisia-times cite Hfaiedh Hfaiedh, membre du bureau exécutif et blessé lors de l’agression, qui témoigne au micro de Mosaïque Fm : "Nous étions à la Kasbah pour signer deux conventions avec le gouvernement en rapport avec le secteur public et privé et dès que nous sommes arrivés au siège de l’UGTT, nous avons été surpris par des membres du comité de protection de la révolution qui appartiennent, dans leur majorité, à un parti politique connu et qui criaient « dégage » et appelaient à l’assainissement de l’UGTT. (...) "Nous considérons ces actes comme violents et semant le chaos et ceux qui sont derrière doivent assumer leur responsabilité", a-t-il conclu.

Contre-manifestation

Des centaines de syndicalistes, qui ont soutenu les manifestations contre le chômage et le sous-développement la semaine dernière dans la ville de Siliana, à 120 km environ au sud-ouest de Tunis, s’étaient rassemblés près du siège de l’UGTT en appelant à la grève générale et à la démission du gouvernement, dirigé par les islamistes modérés d’Ennahda.

Après ces heurts, environ 2.000 syndicalistes se sont rassemblés devant le siège du gouvernement. "Ennahda finira comme Ben Ali", a prédit l’un des manifestants.

Le parti au pouvoir accuse l’opposition de gauche d’être à l’origine des manifestations de Siliana. L’UGTT avait demandé à la population de Siliana de descendre dans la rue pour dénoncer le chômage, réclamer la distribution des aides de l’Etat à cette ville déshéritée et exiger le départ du gouverneur de la région, un membre d’Ennahda. Les affrontements ont fait plus de 250 blessés. Le gouvernement a suspendu samedi dernier le gouverneur de ses fonctions et a promis des emplois pour les victimes de la "révolution de jasmin" de l’hiver 2010-2011 qui a chassé du pouvoir l’ancien président Ben Ali.

Source de l’article :

http://www.humanite.fr/monde/tunisi...


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message