Hollande se couche une nouvelle fois devant la Commission Européenne

mardi 2 juillet 2013.
 

Avant le sommet européen de Bruxelles qui s’est tenu jeudi et vendredi, François Hollande avait fait preuve d’une grande autorité : on allait voir ce qu’on allait voir, la Commission Européenne n’allait pas dicter à la France sa réforme des retraites.

Qu’a-t-on vu ? Un nouvelle capitulation après celle sur le TSCG. Ou, soyons juste, cette fois-ci un mot, un seul a été changé pour pour qu’il ne rentre pas totalement bredouille : le report de "l’âge légal" de départ en retraite exigé par la Commission a été remplacé par le report de "l’âge effectif". Pour le reste, obligation du réexamen des régimes spéciaux et pas de hausse des cotisations patronales, pas le moindre petit changement.

Pendant que la Grande-Bretagne se félicite d’avoir fait céder de nouveau les autres pays de l’Union Européenne sur le maintien de son rabais au budget européen, François Hollande rentre en France une nouvelle fois ridiculisé par ses grandes envolées martiales sans lendemain.

Il ne suffit pas de bomber le torse pour s’opposer aux diktats de l’Europe libérale, il faut être convaincu de ce pour quoi on se bat. Visiblement ce n’était pas le cas de François Hollande.


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