Convention nationale de PRS Interview d’Emile Zuccarelli ( député PRG de Corse)

jeudi 13 avril 2006.
 

Pourquoi était-il important pour vous d’être présent à cette convention ?

Il était important pour moi de venir à la Convention nationale de PRS parce que ce sont des amis de longue date et que nous nous sommes retrouvés dans des combats récents, et notamment celui du référendum du 29 mai. Nous n’avons pas le même parcours mais nous avons une vision exigeante de la gauche et de la République.

En quoi la question Républicaine est-elle pertinente dans le contexte politique actuel ?

La République est malmenée depuis des décennies. Le communautarisme est un réel danger alors que la République c’est le respect de chacun dans sa diversité, c’est le refus de tous les tribalismes. Mais attention car l’on a vu le communautarisme traverser la gauche aussi. C’est surtout sur le plan de la solidarité que le compte n’y est pas. La République c’est à la fois le refus des communautarismes, c’est une idée de la nation et c’est une solidarité à refaire, renouvelée.

Quel contenu alternatif au libéralisme ?

Tout d’abord il y a l’exigence d’un renouvellement démocratique, d’un changement des institutions. Ensuite, il faut réaffirmer le rôle du service public dans la société. Enfin, il faut affirmer que l’action publique a non seulement le droit mais le devoir d’intervenir dans l’économie et ainsi contredire tous ceux qui disent qu’il n’y a pas de marge de manœuvre pour intervenir.

Quelle union des gauches souhaitez vous ?

Chacun y travaille dans son groupe. Mais il faut désormais rassembler sans se renier. Pour cela il faut faire un programme qui réponde à l’attente des gens et en même temps qu’il soit réaliste et applicable.


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