L’Etat doit refuser la vente d’Euriware, filiale d’Areva !

vendredi 18 octobre 2013.
 

Dans cette filiale d’Areva, c’est aujourd’hui plus de 2650 salariés qui sont concernés par ce plan de restructuration. Euriware fabrique et exploite les programmes informatiques de la gestion du transport nucléaire, les déplacements de matières sensibles telles qu’uranium, plutonium, ainsi que la sécurité nationale nucléaire.

Euriware invente et exploite aussi des systèmes informatiques complexes pour notre industrie. Ses principaux clients sont Airbus, le CEA, La Poste, Total, EDF, GDF SUEZ et cerise sur le gâteau, le Ministère de la Défense.

La vente de celle-ci n’est que l’aboutissement d’un processus de pillage des liquidités de cette entreprise fille. En effet, ce sont plus de 29 millions de cash-flow que la maison maire AREVA a fait remonter dans ses caisses l’an dernier, laissant sa filiale a sec pour l’exercice à venir , annulant même toute possibilité en terme d’investissement futur d’EURIWARE puisqu’en refusant de payer une créance de 54 millions d’euros, AREVA mets sciemment sa filiale dans le rouge.

Les salarié-es, alertés par l’intersyndicale CGT-CFDT-FO, refusent depuis le mois d’avril d’être sacrifié-es sur l’autel des dividendes et résistent partout ou ils ont la possibilité d’être entendus : alerte des élus des dangers d’une telle vente pour l’indépendance et l’autonomie de nos systèmes informatiques sensibles, sacrifice des bassins d’emplois, fin des garanties des clauses de confidentialité des systèmes sensibles, etc… Au vu de la sensibilité des systèmes en question, l’annulation de la vente d’Euriware est vitale pour notre pays.

Le parti de Gauche à rencontré une délégation de salariés d’EURIWARE, ce lundi. Ceux-ci ont pu porter auprès de Laurence Sauvage, SN en charge des luttes sociales, et d’une délégation du Parti de Gauche, l’ensemble du dossier et de ses conséquences lourdes pour la sécurité nationale et la sécurité nucléaire et notre outil industriel.

Le parti de Gauche interpelle le Gouvernement, et surtout Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, pour que ceux-ci prennent leur responsabilité en ordonnant à Areva de stopper la vente d’Euriware, exige que l’ensemble des activités d’EURIWARE réintègrent la maison mère, et protège les salariés et chercheurs, ce qui est essentiel à la réalisation, l’exploitation et à la conduite de système sensibles.

Laurence Sauvage, Jean-Michel Mespoulede et Jérôme Schmitt


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