Pour l’écrivain Alain Soral, rallié au FN, "seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultralibérale"

dimanche 25 février 2007.
 

Le Front National représenté par son secrétaire général Louis Aliot, organisait, mardi 6 février, une conférence de presse avec Alain Soral, écrivain polémiste, ancien communiste, partisan de Jean-Pierre Chevènement lors de l’élection présidentielle de 2002, aujourd’hui proche de Dieudonné et soutien de Jean-Marie Le Pen dans le cadre de l’Union patriotique. Un événement créé de toutes pièces par M. Aliot, Marine Le Pen, directrice de campagne du président du FN, et M. Soral, pour faire contrepoids à l’offensive de Bruno Mégret, le président du MNR, accusé d’utiliser l’Union des patriotes pour se remettre en selle.

Le rapprochement de M. Soral avec le FN ne date pas d’hier. Il est devenu effectif il y a environ un an, quand l’écrivain a commencé à fréquenter Marine Le Pen, alors à la recherche de personnalités extérieures pour venir alimenter ses réflexions politiques. De même abreuve-t-il de notes le président du Front national, qu’il a rencontré à plusieurs reprises. Ainsi, il se pique d’avoir largment inspiré le discours de ce dernier prononcé à Valmy, sur le thème de la République.

M. Soral, qui se dit toujours marxiste, estime que "seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultralibérale". "Je pense que si Marx était vivant aujourd’hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen", affirme-t-il en expliquant que le Front national, qui "agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans" est "le parti du peuple" et porte "l’esprit de la Commune".

Selon M. Soral, "la gauche et la droite ne se différencient pas sur les conditions économiques et sociales mais par un petit peu plus de féminité". Ségolène Royal, estime le polémiste, s’inscrit "dans une longue épopée des idiotes utiles du féminisme" et sa candidature correspond à "une absence de projet autre que sociétal" de la part du Parti socialiste. Rien à voir avec Marine Le Pen, qui, dit-il, "est un très bon homme politique." "On peut lui reprocher parfois une certaine masculinité, une certaine brutalité d’expression" mais elle "n’est pas tout sourire" et parle des "questions économiques" contrairement à Mme Royal qui, affirme M. Soral, "porte émotion et psychologie". "Jean-Marie Le Pen a eu un fils, il s’appelle Marine", lance-t-il. Reste à savoir ce que pense l’intéressée de ce qui se voulait un compliment.

De : Christiane Chombeau dimanche 18 février 2007


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